Retrouvailles Cascadiennes

J adorre tes derniers chapitres. Il y a plein de surprise !!!

Tanis qu attend un gosse, Cody qui se confie a Sebastien et Megan qui ... Trop drole !!

Bas je te souhaite bonne vacances et a dans une semaine pour la suite :lol!:

bonne vacance, sa va etre long une semain pour attendre la suite

J'avais énormément de parties de retard...

Je dis bravo, vraiment je le pense sincèrement. Tu es écrit divinement bien. Ton histoire est super et très agréable à lire.

Continue!

Coucou !
Eh oui après une dernière semaine de dingue je reviens en force!!!
Dans quelques heures vous aurez droit à la suite de ma fiction, laissez moi seulement le temps de peaufiner ce que j'ai commencé en vacances, c'est une partie plutôt longue je pense donc j'espère que ça vous contentera. Revenez tout à l'heure...

ok sans problème !

Bonne rédaction à toi!! et j'espère que tu as passé de bonnes vacances!

Oui merci mes vac's étaient cools.
Bon je n'ai pas terminé cette partie mais comme j'ai un rendez-vous avec un ami et que je vous ai promis de vous poster un truc, je vous donne la première partie. Vous aurez la suite plus tard. Demain soir je pense. Voilà.

Partie 11

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- Mmmmmmhhh Rick c’est la meilleure pizza que j’ai mangé de ma vie !!! complimenta Cody.
- Je vous avais dit que j’étais un expert.
Rick avait passé la matinée devant les fourneaux à préparer cinq sublimes pizzas. Chaque moitié de pizza correspondait à celle que préférait chacun de ses amis.
- Mec tu t’es surpassé, j’ai jamais goûté un truc pareil! affirma Nate.
Tanis le regarda de travers. C’était la première fois qu’il ouvrait la bouche depuis qu’il était enfin sorti de leur chambre.
Le ciel était couvert de nuages gris, menaçant à chaque instants de faire éclater l’orage. Ils avaient donc décidé de rester au chaud à déguster de savoureux plats en faisant des jeux de société, le tout bercé par l’imminent martèlement des gouttes de pluies contre les fenêtres embuées.
- Vous savez si…?
Adena fut coupée par la sonnerie d’un téléphone. Squib attrapa son portable et ouvrit le clapet.
- Allô?
Il fit une grimace tant la voix à l’autre bout du fil lui crevait les tympans.
- Darryl arrête de crier comme ça je comprends rien.
Squib se releva d’un bond. Il pressa instinctivement sa main contre son oreille libre.
- Quoi? Mais quand?
Tous ses amis articulèrent muettement les mots « Qu’est-ce qu’il y a ». Il leur fit un geste d’attente affolé.
- OK, je vais essayer. Oh putain c’est pas possible. Bon d’accord, bye.
Squib raccrocha et se hâta d’enfiler sa veste.
- Ma boîte de nuit s’est fait cambriolée.
Un « Oh mon Dieu » collectif résonna alors. Squib sauta dans ses baskets et attrapa ses clés.
- Il faut que j’aille y faire un saut, je reviens dans la soirée.
Il sortit en claquant la porte. Ses amis n’eurent pas le temps de réagir qu’il était déjà de retour.
- Cody, ta voiture bloque la mienne.
L’intéressée se leva et courut jusqu’à sa chambre afin de récupérer son trousseau de clés. Elle fit démarrer son automobile et la recula de plusieurs mètres, permettant ainsi à Squib de se dégager. Elle s’était attendu à le voir partir rapidement mais, à sa grande surprise, il sortit la tête par la fenêtre.
- J’ai quelque chose à te demander. Est-ce que tu… tu voudrais bien venir avec moi?
Cody haussa les sourcils.
- Et bien je… oui d’accord attends moi ici.
Elle se précipita à l’intérieur, posa ses clés et avertit en vitesse les autres qu’elle accompagnait Squib. Quelques instants plus tard elle était installé sur le siège passager à côté de lui. Il démarra en trombe. Cody vacilla sur son siège et se retint à la poignée. Squib filait habilement à travers les rues étroites de la campagne avant d’atteindre l’autoroute. Ses yeux glissaient d’un rétroviseur à l’autre. Cody le regardait tandis qu’il maniait adroitement le volant, les yeux rivés sur la route. Il était si concentré qu’il ne remarqua pas combien elle le dévisageait. Il n’avait pas tellement changé. Peut-être était-il même celui qui avait le moins changé depuis Cascadia. Elle reconnaissait son profil comme la dernière fois où elle l’avait vu, un mois avant leur rupture. Elle observa ses petits yeux bleus qui la regardaient si tendrement à une époque, ses cheveux un peu plus courts qu’avant, ses lèvres retroussées par l’angoisse qu’elle avait l’intime droit de parcourir il y avait quelques années. Cody aurait aimé retrouver tous ces privilèges mais se demandait si elle le méritait réellement.
La première demi-heure du trajet se déroula dans un silence presque parfait, ponctués de soupirs affolés et du claquage des dents de Cody sur ses pauvres ongles rongés. Squib se détendait petit à petit. Ce cambriolage le préoccupait mais au moins, il n’était pas seul, il avait une amie auprès de lui qui le soutiendrait si les choses se compliquaient.
- Arrête ça! lança-t-il soudain.
Cody sursauta. De quoi parlait-il? Il tourna la tête vers elle, elle en profita pour lui adresser un regard interrogateur.
- Arrête de faire ça avec tes doigts, précisa-t-il.
Cody dirigea ses yeux vers ses ongles massacrés, entourés de petites peaux blanchâtres. Elle ne s’était jamais aperçue à quel point c’était laid.
- C’est un tic, se justifia-t-elle.
- Tu ne faisais pas ça avant, je me souviens, tu avais de longs ongles bien entretenus, c’était plus joli.
Cody se passa une main dans les cheveux.
- Oui mais maintenant que j’ai commencé, c’est dur de s’arrêter.
- J’imagine quelle affreuse épreuve cela doit être pour toi, ironisa-t-il en la gratifiant d’un large sourire.
Cody lui rendit son sourire avant de se tourner vers la fenêtre. Il avait ralenti l’allure et elle pouvait contempler les immenses prairies jaunies par la chaleur qui entouraient les routes. Un camion rempli d’animaux de race bovine les précédait. Cela lui fit penser à leur escapade de Cascadia, à New York, à Cascadia qui s’était terminée par un séjour au milieu des poulets. Les vaches et les poules n’ont en effet pas grand-chose à voir ensemble mais un rien lui rappelait cette époque, ces temps-ci.
- Passe-moi la bouteille d’eau s’il te plaît,lui demanda-t-il.
Elle la lui tendit. Il en but une longue gorgée avant de lui en proposer. Elle la porta à ses lèvres, puis s’essuya la bouche d’un revers de main, étalant les gouttes égarées sur son visage. Elle remonta ses cheveux et les attacha à l’aide d’une pince. Squib tentait de trouver une radio qui passait. Toutes les stations grésillaient. Lorsqu’une musique nette leur parvint enfin, il s’agissait d’un morceau de classique. Squib souffla et éteint la radio. Une heure était déjà passée depuis qu’ils étaient partis.
Un quart d’heure de silence suivit la bataille avec la radio. Lorsque la conversation reprit, ils se mirent à faire le jeu qu’ils avaient commencé lors de leur retour de New York.
- Je suis parti chez Tanate, j’ai pris mon pyjama, ma tirelire et… une planche de surf.
- OK, je suis partie chez Tanate, j’ai pris mon pyjama, ma tirelire, une planche de surf et puis une télécommande.
- T’emmènes de drôles de trucs en vacances, toi. Ou alors tu fais exprès de dire des tucs de ouf pour que je ne m’en souviennes pas et que je perde.
- Peut-être…
Ils se mirent à rire et finirent le trajet dans la bonne humeur. Deux heures pus tard, un écriteau fluorescent, même à la lumière du jour, leur indiqua qu’ils étaient arrivés au Buzz Saw.

pas mal ca me plait jusqu'a maintenant !

J aime bien ce que t as écris !! J attend la suite !!

super bien!!!!!!!!!!! tu nous tient en halaine c'est super!! continue comme ca et vivement la suite!!

ouais c' 'est suipert il fo ke tu continu

PAS DE LANGUAGE SMS MERCI

La suite, La suite :01 :01 :01 :01


J'espère que tout va s'arranger entre Tanis et Nate

j'attend la suite avec une grande impatience tu as vraiment du talent continue comme ça félicitations ésperons que seb et meg et cody et squib vont se remettre ensemble

J'adore ta fanfiction car tu écrit très bien et je voulais te dire que sur un site de séries on va surement ouvrir un quartier sur 15/A donc si sa t'intéresse tu pourra passer pour écrire autant de fictions que tu veux mais bon c'est aussi valables pour les autres mambres du forum!!! en tout cas si le quatier ouvre je vous ferait parvenir l'adresse si sa intéresse quelqu'un d'y participer!!

Bon comme je les dit auparavant , ta facon d'écrire Squib_Girl est excellente. Elle donne vraiment envie de toujours savoir la suite. Donc j'atent la suite de ta merveilleuse fic. A bientot

Voilà donc la suite de la fic, je me suis mis sur mon clavier je savais pas du tout ce que j'allais bien pouvoir baragouiner et finalement, après une petite demi-heure je pouvais plus marrêter, je vous promets je crevais de soif mais j'allais pas boire j'avais trop peur que les idées s'échappent si je m'arrêtait deux secondes. :lol!:

Donc voilà ma chtite suite, j'espère que ça plaira.

Partie 12

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Un créneau plus tard, Squib et Cody entraient dans la boîte de nuit. La serrure avait été nettement crochetée ou forcée. Squib ne reconnut pas son lieu de travail, ou son oeuvre, comme il aimait l’appeler. Tout était sans dessus dessous! La caisse ouverte avait été vidée, chaises et tables étaient retournées, certaines bouteilles d’alcool avaient disparues, d’autres gisaient, brisées, sur le sol et le bar, un tag orange vif ornait le mur du fond d’un mot grossier, la piste de danse était recouverte d’éclats de verres et autres éléments inconnus. Seul le matériel musical semblait ne pas avoir subi de dommages compromettants. Squib jura devant tant de dégâts. Des pas précipités se firent alors entendre depuis les cuisines. Un homme d’environ 25 ans apparut : grand, plus grand que Squib, il avait quelques bourrelets mal répartis sur le ventre mais paraissait être plutôt musclé au niveau des jambes, ses cheveux en bataille formaient un épi rebel et ses yeux étaient étonnement verts.
- Squib, mon vieux, t’es enfin là!
Il donna une tape dans le dos de Squib, faisant déborder quelques gouttes du verre de whisky qu’il tenait dans l’autre main.
- Quand j’ai vu ça ce matin j’étais complètement… je sais pas j’étais… wouhhh! Je savais pas quoi faire, je te jure mon pote on est maudits franchement quel imbécile voudrait s’en prendre à une boîte de nuit, on a fait de mal à personne et voilà qu’il nous tombe ça sur le coin de la tronche, heureusement que t’es là, t’as vu ça c’est tout saccagé, je sais pas qui c’est qu’à fait ça mais…
Il s’arrêta net et regarda Cody. On aurait dit qu’il venait juste de remarquer sa présence, ce qui était sûrement le cas.
- Bonjour mademoiselle, dit-il d’une voix qui se voulait charmeuse, à qui ai-je honneur?
Cody leva si haut les sourcils qu’elle se demanda s’ils n’allaient pas dépasser son front. Cette brusque interruption la pris de court.
- Et bien… je…je suis… heu… en fait…
Il lui sourit.
- Peut-être pourrions nous éclaircir ça autour d’un café, proposa-t-il.
- Darryl, je sais pas si tu te souviens mais on viens de se faire cambrioler, cria Squib.
Celui-ci l’attrapa par la manche et l’éloigna de Cody qui était encore stupéfaite d’un intérêt si soudain après ce flot de paroles.
- Qu’est-ce qui se passe? C’est ta nana? Ou ta sœur? demanda Darryl.
- Ni l’un ni l’autre mais on n’a pas le temps pour l’instant, t’as appelé les flics?
Sans attendre la réponse, Squib attrapa le téléphone et composa le 911. Cody quant à elle se promenait ici et là à travers la discothèque. Malgré le désordre chaotique qui régnait, elle parvenait à déceler le charme de l’endroit : des lampes en néons étaient disposées en hauteur, projetant certainement de magnifiques lumières colorées durant les soirées, elle appréciait particulièrement le grand bar en marbre entourés de grands tabourets gris perle dont le bas des pieds étaient rouillés, il y avait un peu de poussière, recouvrant les bouteilles d’alcool qui se serraient sur les étagères, la piste de danse encombrée de débris en tout genre se composaient de carreaux noirs et larges qui, elle le devinait, s’illuminaient dans l’obscurité, la table de DJ débordait de disques entassés maladroitement, des dessins abstraits recouvraient les murs violets foncés, comme des pochoirs. Chaque élément était parsemé de petites imperfections qui le rendait adorable à sa manière.
Cody eut alors la brusque envie de prendre une photo de ce lieu pourtant banal, mais absolument sublime à ses yeux. Sans savoir pour quelle raison, cet endroit lui apportait une inspiration incroyable. Elle imaginait des tas de possibilités, de décors différents à essayer avec ce fond. Mais la décoration actuelle lui convenait parfaitement. Elle avait en même temps envie de tout changé et de tout laissé bien à sa place, elle voulait rester ici et l’admirer pour toujours ou s’en aller immédiatement et l’oublier à jamais pour masquer la déception de ne pas l’avoir immortalisé avec son objectif. Une idée s’illumina alors dans son esprit. Elle savait très bien pourquoi cette discothèque l’inspirait tant : elle était à l’image de son propriétaire. Squib était bourré de petits défauts qui le rendaient irrésistible aux yeux de Cody. Elle n’aimait pas lorsqu’il était à ce point axé sur le tennis à l’époque de Cascadia, elle aurait beaucoup voulu qu’il s’intéresse aux études comme elle, parfois, elle l’avait trouvé égoïste lorsqu’il ne souhaitait pas vraiment qu’elle voit Nate et ne se souvenait que trop bien du jour où il avait avoué regretter de l’avoir choisi au K10. Et malgré tout ça, son amour pour lui ne s’était jamais atténué au fil des années.
Cody regarda à nouveau autour d’elle. Squib s’était créé un endroit bien à lui qui représentait sa vie en tout point. Un lieu pour s’amuser, faire la fête en bonne compagnie, avec alcool et musique, le tout truffé d’éléments imprévisibles ou critiquables. Elle aimait ce lieu car elle aimait sa représentation et le message qu’il faisait passer. Quel gâchis vraiment de ne pas avoir son appareil photo!
Elle tourna la tête vers Squib. Soudain, il la regarda fixement à son tour. Prise d’une soudaine impulsion, elle se dirigea droit sur lui, le prit par le cou et tendit ses lèvres en direction des siennes, dans quelques secondes, elles allaient se heurter en un baiser passionné. Non, elle ne pouvait pas faire ça, elle ne le méritait pas et ne le mériterait peut-être plus jamais. Au lieu de cela, elle s’assit contre une baffe, observant cet endroit magique et l’homme qu’elle aimait qui bataillait avec les autorités.

Que dire ? A part que c'est toujours aussi géniale! J'adore vraiment comment tu écris !
Présser la suite ...

j'adore ta fic, elle est vraimetn très bien ecrite et très agreable a lire, on a pas de difficulter a imaginer le decor et je trouve que tu respecte bien le charactere des personnages

tu as vraiment un don pour l'écriture j'aimerais qu'il esxiste des petits livres sur 15a comme sa des petits livres de poches continue c 'est super

tu es douée c'est indéniable! Ona pas de mal a d'imaginer dans la dicothéque de squib!! vivement la suite

c'est vraiment super, j'ai hate de lire la suite car tu as beaucoup de talent!!!

Ha mais j'adoooooore !!! ha non mais c'est vrai super !!! tres bien écrit, bien décrit, tu reste bien fidele a la série... continue ! on attends la suite !!!

Et voilà encore une suite qui plaira à Marine je pense puisqu'elle concerne ses 2 chouchous. Voilà j'espère que vous aimerez.

Et merci pour tous ces compliments :01

Partie 13

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Adena releva les yeux de ses ongles en cours de vernissage pour apprécier les jolies fossettes de Hayden Christensen qui agitait son sabre fluorescent sur l’écran. Lorsque la caméra changea d’angle, elle retourna à ses doigts. Elle se demanda distraitement si elle n’avait pas choisi une nuance trop claire de rose pour sa peau hâlée. Elle hésita à déboucher son dissolvant mais souffla finalement sur son vernis encore frais. La pluie avait enfin décidé de se manifester. Il faisait aussi sombre dehors que dedans. L’obscurité avait eu pour effet d’endormir Sunny, la tête sur les cuisses de Cameron qui lui caressait lentement les cheveux ; Rick sifflotait si discrètement qu’il était sûrement le seul à l’entendre en jetant vaguement de brefs regards partout dans la pièce ; Megan et Nate semblaient captiver par les aventures des Skywalker ; Tanis assise à l’opposé de sa chère moitié paraissait étonnement réveillée et agacée pour quelque un qui avait passé sa journée devant la télé et Sebastien fixait insensiblement l’écran en ayant l’air de penser à autre chose.
Le martèlement des gouttes contre les vitres finit par énerver Adena qui referma d’un coup sec son flacon de vernis, vérifiant bien sûr que celui étalé sur ses ongles était sec. Elle les fit tous sursauter.
- Quelle heure il est? demanda-t-elle. Squib et Cody devraient être rentrés.
- T’inquiètes pas, la rassura Nate, c’est plus des bébés ils vont pas tarder.
Tanis se redressa dans son fauteuil.
- Heureusement que ce ne sont plus des bébés, j’ai remarqué quel amour profond tu portais à ces pauvres petits qui n‘ont rien demandé à personne, lança-t-elle.
Elle le défia du regard tandis qu’il se tassait dans le canapé. Tout le monde se demandait ce que pouvait signifier cette brusque et glaciale intervention. Personne n’osait reprendre la parole, même Adena qui réussissait souvent à sauver les situations gênantes.
- Je te rappelle qu’à l’origine je n’avais moi non plus rien demandé à personne. Et deuxièmement, je voulais juste dire que ça ne sert à rien de se faire du souci, déclara Nate d’une voix pincée.
- C’est vrai que tu es tellement doué côté inquiétude, compléta-t-elle froidement.
Megan baissa le son de la télé avant d’éteindre totalement le film. Ce n’était certainement pas une marque de curiosité mais elle ne supportait pas de faire semblant de regarder innocemment le DVD alors que deux de ses plus proches amis et néanmoins en couple se déclaraient ouvertement la guerre. Même Sunny avait ouvert les paupières et suivait la conversation d’un air inquiet. Voyant que le calme se réinstallait, Cameron passa de nouveau ses doigts entre les cheveux de Sunny mais Nate reprit aussitôt la parole.
- Qu’est-ce que tu entends par là?
- Rien de spécial, disons que certains sujets sensés être… joyeux te causent… beaucoup de souci.
- Mais peut-être ai-je de bonnes raisons de m’inquiéter comme ça.
- Peut-être qu’étant en couple depuis 5 ans tu pourrais me dire quelles sont ces mystérieuses raisons qui te font te comporter comme un débile.
- Et peut-être qu’on devrait arrêter d’étaler notre vie privée comme ça, trancha Nate.
L’air était terriblement tendu. Nul ne comprenait ce qui avait bien pu provoquer une telle bataille. Tanis et Nate bouillonnaient intérieurement en un mélange de colère, d’inquiétude, de rage et autres sentiments qu’ils avaient eux-mêmes du mal à identifier. Tanis s’imagina jetant tout ce qu’elle ressentait actuellement dans une marmite, créant ainsi une mixture absolument épouvantable. Elle se voyait ensuite le déverser avec ardeur sur le bout du nez de Nate en lui criant « T‘es content de toi, t‘as bousillé un des plus beaux moments de notre vie de couple ! ». Tout à ses pensées, Tanis sentait des tirades toutes plus mesquines les unes que les autres lui envahir les cordes vocales. Elle avait à la fois envie de lui lancer la pire de toutes celles qu’elle trouverait ou de l’épargner en gardant sagement les lèvres bien serrées.
- Remarque, qui sait? Il n’y aura peut-être bientôt plus rien à étaler, déclara-t-elle.
Poussé à bout, Nate se leva d’un bond.
- J’en ai marre, je me tire respirer un peu, parce que même ça ça devient difficile ici.
D’un geste rageur et précipité, il enfila un sweat-shirt à capuche par-dessus son T-shirt bleu marine. Il ouvrit son portefeuilles afin de vérifier qu’il aurait de quoi se payer à manger ou au moins un café, au cas où.
- Je croyais avoir au moins 60$ là-dedans, marmonna-t-il pour lui-même tandis que Cameron se ratatinait.
Il partit en claquant violemment la porte, faisant sursauter Megan. Les larmes brûlaient les yeux de Tanis tandis qu’elle serrait les poings. Elle se leva et raffermit son coussin en donnant de violents coups qui s’enfonçaient dans les plumes moelleuses. Lorsqu’elle commença à taper contre le fauteuil Sebastien réagit. Il lui bloqua les bras le long des flancs et la fit s’asseoir de force.
- Non mais qu’est-ce qu’il se passe entre vous deux? demanda-t-il en criant presque.
- C’est vrai, c’était quoi ça franchement? continua Adena.
Devant le regard interrogateur et presque sévère de ses amis, Tanis ne se sentit pas le courage de résister. Les larmes débordèrent et elle partit dans sa chambre. Deux portes claquèrent en même temps. Tanis disparut lorsque Cody et Squib arrivèrent.
- Salut! lancèrent-ils gaiement.
Le visage défait de leurs amis leur indiquèrent que l’humeur n’était pas à la fête. Cody posa son sac et Squib se passa la main sur le front.
- Oh merde, qu’est-ce qu’il s’est passé encore?