Retrouvailles Cascadiennes

Partie 27

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-Maman mais... qu'est-ce que tu fais ici?
-Je te retourne la question.
-Je passe une semaine chez mes amis.
-Tu ne m'en avais pas parlé. Je ne pensais pas te trouver là!
-Mais qu'est-ce que tu fais là?
Cet échange rapide de paroles troubla tout le monde. La situation était un peu floue, personne n'avait l'air de comprendre. Seule Brenda avait les joues de plus en plus roses, à moins que ce ne soit l'effet du soleil? Nate fut le premier à reprendre la parole.
-Brenda, qu'est-ce qu'il se passe?
-Comment vous vous connaissez?
-Et comment toi tu la connais.
-Euh... c'est ma mère, Nate.
Tanis sursauta. Elle porta aussitôt un regard accusateur sur Brenda qui baissait la tête. Nate aussi semblait avoir compris. Ils étaient bien les seuls.
-Tu veux bien m'expliquer?
Brenda se passa une main dans les cheveux. Elles ne s'attendaient pas à ce qu'ils se connaissent. Bien sûr elle avait l'intention de le leur dire mais elle n'imaginait pas être confrontée à cela de cette manière, ils n'étaient pas sensés être des amis qui, apparament, se connaissaient plus que bien. Certaines vérités étaient donc destinées à être découvertes. Surtout ce jour-là...
-Bon d'accord je vais vous expliquer... ne me jugez pas trop, je ne suis pas fière de tout ce que j'ai fait. Je suis tombée enceinte... à 16 ans. Je n'avais rien, pas encore de diplômes, mes parents étaient loin d'être riches, le père a fui dès qu'il a appris ma grossesse, je ne disposais de rien pour élever ce bébé. D'un autre côté, il était hors de question pour moi d'avorter. J'ai arrêté l'école et j'ai trouvé du travail dans une université dans le service de nettoyage. Une des prof m'aimait bien, elle me donnait des cours particuliers pour que je puisse un jour essayé de déccrocher un diplôme. Après un an et demi, ils ont rompu mon contrat là-bas. Alors j'ai...
Ses yeux s'embuèrent instantanément.
-J'ai confié mon bébé à ma professeur. Elle m'a promis d'en prendre soin, de l'élever.
Brenda avait tellement honte de ses actes. Elle savait qu'elle avait agi pour le bien de Nate, afin qu'il ait un foyer convenable et une vie heureuse. Pourtant, ses prochains mots la dégoûtaient elle-même.
-Je n'ai jamais cherché à avoir des nouvelles. Mon enfant n'était plus le mien, je n'avais plus le droit d'intervenir dans sa vie, j'avais fait mon choix. Je n'ai jamais su comment elle a réussi à faire croire à son mari que cet enfant était le leur...
-Moi je sais, la coupa Nate. Mes parents avaient des problèmes de couple, mon père n'était jamais à la maison, il travaillait à Cascadia. Lorsqu'il est revenu, elle lui a dit qu'elle m'avait élevé seule, n'osant pas lui dire qu'elle était enceinte par peur de sa réaction. Cela a ressoudé leur mariage, mais tout s'est effondré quand ma mère lui a avoué la vérité à mes 4 ans... Mon père s'est définitivement installé à Cascadia, on se voyait à peine ça a durer comme ça toute ma vie, j'ai jamais compris pourquoi.
Tout le monde avait les yeux braqués sur lui, sur Brenda, on ne savait pas vraiment. Ils ne comprenaient certainement pas la totalité de ce récit, mais ils sentaient que les aveux restaient à venir.
-Je t'en prie continue.
-Bon d'accord. J'ai finalment réussi à trouver du travail et j'ai rencontré quelqu'un. Nous nous sommes marié et... nous avons eu un enfant. J'avais 19 ans, un mari que j'aimais, j'ai songé à venir te voir Nate mais je n'avais pas le droit de débarquer dans ta vie en t'arrachant à cette famille qui finalement était la tienne. Donc j'ai essayé d'oublier et au fil des années, je n'ai pas eu le choix. Et puis je ne sais pas, j'ai voulu te revoir, j'ai tout fait pour ça et... voilà.
-Alors j'ai... j'ai une soeur.
-Et moi j'ai un frère!!! Maman tu ne m'en a jamais parlé je... Mais attendez, Nate est mon frère???
Un rire nerveux s'éleva de toute part. C'était impossible, ces deux-là ne pouvaient vraisemblablement pas faire partie de la même famille. Même après ceci, tant de questions restaient à éclaircir avant d'accepter cette folle éventualité : ils furent pourtant bien obligé d'y croire lorsque...
-Oh, mes deux enfants!
Les larmes jaillirent. Brenda se précipita et étreignit Nate et Sunny en même temps, les serrant forts dans ses bras pour savourer cet instant qu'elle avait tant rêvé...

J'adore !!!!
C'est toujours aussi bien écris, il ya toujours autant de suspens !

J'adore !

C'est toujours super bien!!! et olala nate et Sunny sont frère et soeur....!!!!
Vivement la suite parce que comme a dit vanessa il a toujours autant de suspense!!

sunny et nate frère et soeur
c'est toujours bien écrit
continue comme ca c'est super

Ah j'en étais sure (que c'était Sunny qui parlait à la fin de la partie précédente)... Mais faut dire qu'avant ça je ne m'y attendais pas... Nate et Sunny, frères et soeurs... Quelle imagination débordante miss! J'adhère! comme toujours... Vite une suite!

là je ne m'en serrait jamais douter pour sunny bravo comme toujours rien a redire

De plus en plus de chose se passe dans ta fic !! Elle est vraiment genial !!

Et une fois de plus, je ne m attendais pas a sa !! Nate et Sunny font partie de la meme famille !!!!

domage qu'on est plus de suite! mais bon t'es prise à autre chose et je te comprend!! surtout avec les cours, les devoirs... c'est la galère
j'ai quand même hate de lire la suite parce que c'est super!!

ouais je suis sérieux désolée de plus rien posté, j'ai une partie en cours mais impossible de la terminer ça memet les nerfs à block !!!

donc j'essaye de vous la poster vite, je vous promet rien mais bon j'essayerais

Oki merci !!

Ouais j'ai enfin terminé !!!!!!!!!! Bon ce sera un exploit d'écrire la prochaine mais bon autant posté celle-là

Ah je suis contente de l'avoir fini


Partie 28

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Sunny étala une dernière couche de gloss violine sur ses lèvres. Un maquillage léger, mais présent, accompagnait sublimement sa bouche pailletée tandis qu'elle était moulée dans une petite robe de soirée noire prêtée par Adena. Jamais, de mémoire, elle n'avait été aussi jolie. Et pourtant, l'image que lui renvoyait le miroir dans l'entrée ne lui plaisait pas vraiment. Sunny savait qu'elle n'avait pas beaucoup de chance : ce conflit avec Gunnerson en était la preuve. Mais elle n'aurait jamais imaginer que sa vie entière avait été bâtie sur un pur et simple mensonge. Comment était-elle sensée réagir en apprenant qu'elle avait un frère qu'elle connaissait depuis des années sans savoir qu'ils avaient du sang commun? Comment se comporter avec lui et avec sa mère qui lui avait menti? Elle n'avait pas assez de problèmes comme ça, peut-être! Pourquoi après une enfance de privilèges et de gloire Sunny devait-elle affronter un destin de secrets et d'incertitude? C'était donc ça ce que l'on appelait couramment la dure loi de la vie? N'existait-il donc qu'une partie de son existence où l'on avait le droit d'être heureux?
Sunny reboucha son flacon et manqua de se cogner contre Nate. Contre son frère. Coincés dans le virage du couloir, ils se faisaient face, se demandant encore si une ressemblance frappante entre leurs deux personnes leur avait échappé. Ils pouvaient chercher et chercher encore, rien en dehors de leur mère ne semblait les lier.
-Tu es... très jolie...
-Merci, t'es pas mal non plus.
C'était effectivement rare que Nate ose sortir son costume et sa cravate. Même s'il ne s'agissait que d'une seule soirée, il se sentait mal à l'aise dans ses vêtements qu'il ne portait jamais.
-Ecoute Sunny je sais que la situation est bizarre, mais on est... on est frère et...
-Nate, on est rien du tout. Enfin le fait est qu'on est frère et soeur, mais... ça ne compte pas vraiment.
-Tu crois?
-Bien sûr. Enfin Nate on se connaît depuis 15 ans, on n'a jamais su qu'on faisait partie de la même famille et voilà que maintenant qu'on l'apprend on doit se comporter comme si on le savait depuis toujours? Je sais que personnellement je ne saurais pas jouer le jeu, c'est impossible. Tu es... tu es Nate, on est amis depuis des années... je peux pas changer ma vision des choses après tout ce temps.
-Mais je croyais que...
-Ma mère m'a menti. Elle a un peu menti à tout le monde d'ailleurs. Je lui en veux vraiment de ne jamais m'en avoir parlé... Mais je ne veux pas avoir d'ennuis dans ma relation avec ma mère alors... faisons bonne figure devant elle, ayons chacun nos contacts avec elle, mais pas ensemble. Enfin sauf ce soir, je crois qu'on n'a pas trop le choix.
Sunny lui lança un regard entendu puis partit au salon chercher sa veste. Nate quant à lui ne bougeait pas. Il espérait avoir mal compris ce que Sunny venait de lui dire. Il avait toujours détester jouer la carte de l'ignorance : comment pourrait-il se comporter comme si de rien n'était? C'était bien trop important.
Soudain, il sentit quelqu'un le bousculer. Il se retourna pour se retrouver nez-à-nez avec Rick qui ouvrit des yeux ronds.
-Oh pardon Nate je suis vraiment désolé, excuse-moi...
-T'inquiètes Rick, c'est rien...
-Si c'est très grave, je suis désolé je... je mérite même pas d'être ton ami, j'ai trop honte...
-Rick... tu m'as juste bousculer
-Oui... oui je sais mais même c'est très grave je... excuse-moi...
Puis il partit en courant dans le couloir, croisant Tanis qui le regarda bizarrement avant de tourner son oeil interrogateur vers Nate. Celui-ci lui répondit par ce même air ahuri.
-Sois y'avait un truc dans son verre, soit il a retrouvé son bon vieux caractère hystérique...
-T'inquiètes c'est moi qui lui ait mis un truc dans son assiette.
-Je le savais, mais fallait garder le secret.
Tanis se mit à rire. C'était tellement bon de pouvoir sourire à nouveau, de se sentir bien en sa présence, de se réjouir enfin de leur couple et de leur enfant. Elle s'approcha de lui pour lui rajuster sa cravate. Elle ne l'avait pas touché depuis si longtemps... Et cette odeur qui émanait de ses vêtements... Elle ferma les yeux et huma son parfum dont elle s'imprégait toute entière.
-Qu'est-ce que tu fais?
Un large sourire fendait le visage de Nate qui observait le petit manège de Tanis. Celle-ci rouvrit les paupières et prit le visage de son homme entre ses mains. Elle sentait le désir grandir en elle, ils ne s'étaient pas retrouvés depuis trop longtemps, c'était injuste qu'on le lui enlève ce soir. Alors, pour ne pas s'attarder sur cette déception, elle se contenta d'un baiser, le premier depuis... depuis quand déjà?
-Soyer prudents ce soir...
La porte s'ouvrit, projetant un courant d'air chaud et lourd dans le hall, brisant cet instant de communion magique. Brenda ne s'en aperçut pas.
-Voilà je suis prête... on peut y aller...
Ses yeux pétillaient à l'idée de passer une soirée avec ses enfants. Elle avait vraiment voulu faire un effort : sa coiffure et ses vêtements étaient impeccables et elle avait réservé dans un bon restaurant. Tout devait se dérouler à la perfection, rien n'aurait pu atteindre son bonheur. Brenda savait pertinemment qu'elle avait fait des erreurs, autant avec sa fille qu'avec son fils. Mais cette soirée serait l'occasion d'enfin se retrouver, de passer outre les fautes du passé afin de prendre un nouveau départ, en famille. C'était en tout cas ce qu'elle espérait.
Sunny apparut, sublime, son sac à la main. En passant devant Nate, elle lui fit un petit signe de tête, comme pour lui rappeler leur conversation. Nate soupira. Lui qui croyait s'être enfin débarassé des cachoteries et des secrets, il se voyait contraint, une fois encore, de faire semblant... Ce soir, et pour toujours...

bien la suite
j'adore toujours autant !!
vivment ta prochaine suite, mais prend le temps dont tu as besoin !

ahhhhhhhhhh!on a eu une suite!!
et une super suite! c'est toujours aussi bien écrit! et vanessa a raison prend le temps qu'il faudra!!!

ahhh une suite, quelle surprise! Ca fait plaizzz'!!!

En plus, elle pet cette suite, Nate et Sunny, frères et soeurs, ca fait bizarre!

Prends tout ton temps pour la suite!

Géniale cette suite !!!!

J attends le prochain chapitre

Hihihihihihi j'ai fini


Partie 29

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Les yeux grands ouverts, la bouche mi-close, Cody était incapable de bouger. Elle sentait des milliers de fourmillements se répandre dans son corps, engourdissant ses membres, le moindre mouvement lui semblait insurmontable. Ses cordes vocales semblaient être les seules rescapées de cette immobilité soudaine, bien que le seul son qui en sortit soit :
-Comment tu peux dire ça?
Elle ne voulait pas croire à ce qu'elle venait d'entendre, elle ne savait pas même comment il avait osé lui lancer ça au visage, comme une gifle. Cody réussit à porter une main à ses lèvres et ferma les yeux. Rectification, c'était mille fois plus douloureux qu'une gifle : au moins, sa joue aurait été la seule touchée.
-J'ai mal compris, t'as pas pu me dire ça!
-Si, t'as très bien entendu !
Cody se demandait ce qui lui faisait le plus de mal, le fait qu'il le lui dise ou le fait qu'il le pense vraiment. Elle ne pouvait pas le laisser imaginer une chose pareille.
-Comment tu peux dire que je ne t'ai jamais aimé? Comment???
Elle fit des efforts surhumains pour retrouver sa mobilité. Sa main se referma sur la manche de la veste de Squib. Elle se dirigea vers la porte : personne dans le couloir. Elle le mena jusqu'à sa propre chambre, contrôlant à peine ses gestes. Squib la suivait, ou plutôt se laissait traîner, se demandant s'il regrettait ou non ses paroles. Il n'eut pas le temps d'y réfléchir. Un lourd volume orange vif s'abattit sur ses bras : il poussa un cri en apercevant deux énormes yeux d'élan qui le fixait.
-Toutes nos photos! Toute notre histoire dans l'album qu'on avait acheté ensemble à New York...
Cody lui laissa à peine le temps de comprendre ses mots qu'elle posa un CD sur l'album.
-Toutes nos chansons réunies sur ce disque... Ca, c'est la médaille que tu m'a offert pour un de mes anniversaires, et ça, la bague que tu m'a acheté pour la Saint Valentin en me promettant qu'on se marierait un jour...
Sa vue se brouillait. Elle fouinait aux hasard parmi ses affaires afin de trouver des vestiges de leur relation. Elle devait lui prouver que ses sentiments n'avaient rien d'artificiel : imaginer qu'il pense le contraire lui était insupportable. Cody continua donc d'empiler des objets entre les mains de Squib.
-Là c'est le poème que tu m'avais écrit à Noël et que tu m'avais envoyé, parce que t'étais coincé avec Seb en Europe et que tous les vols étaient annulés ; et ça, tu sais ce que c'est? C'est la balle de tennis avec laquelle tu jouais la première fois que j'ai compris que j'étais amoureuse de toi...
Elle la fit rebondir avec force sur le sol. C'était tellement bon de d'exprimer!
-Je sais qu'au début de chaque match, tu fais tourner ta raquette entre tes mains en pensant à Ryan, et je sais aussi que t'as dit à Seb que c'était toi qui avait rompu, pour qu'il ne sache pas que ça te faisait du mal... Je sais que tu m'as appelé une fois en pleine nuit, un mois après qu'on se soit quittés,et que t'as raccroché sans rien dire, je sais que tu t'es battu avec un mec de l'école qui me tournait autour et je sais que le jour de notre rupture tu... t'as enroulé mes cheveux autour de ton doigt... en me caressant la joue, parce que t'as toujours su que j'adorais ça, sans que je te l'ai jamais dit...
Une forte rafale de vent fit grincer des branches à l'extérieur, masquant le souffle de Cody qui se reprenait après ce flot de paroles. Des millions de souvenirs germaient dans son esprit : elle crevait d'envie de les lui rappeler, de leur faire revivre rien qu'un instant l'intégralité de leur relation, lui dire combien cela avait compté pour elle. C'était sa façon à elle de se punir : se remémorer les meilleurs moments, juste pour le douloureux plaisir de se dir "Regarde ce que t'as fait, t'as tout gâcher !". Et plus elle lui donnait des preuves de son amour, plus elle prenait conscience de ses erreurs. Peut-être était-ce justement pour ça qu'il lui avait lancé cette tirade monstrueuse, pour la faire réfléchir... Il aurait fait ça?
-Tu vois? J'ai tout gardé, je me souviens de tout... Alors ne me dis plus jamais ça, j'ai déconné c'est vrai, mais t'avais pas le droit de me dire ça...
Elle récupéra ses affaires et les posa brusquement sur sa commode.
-Tu ne le pensais même pas! Tu voulais me faire culpabiliser pour que je te déballe tout ce que je ressens? Ou alors c'est toi que t'essayais de rassurer?
Squib secoua doucement la tête. Jamais il ne l'avait vu aussi déterminée, aussi franche. Cela l'effrayait même un peu. Il ne savait plus qui avait rasion, qui avait tort, et il s'en moquait.
-Tu ne comprends pas...
Il avait déjà franchi le pas de la porte lorsqu'il sentit les doigts de Cody se refermer sur son bras.
-Non... tu as raison je ne comprends pas... Alors explique-moi! Explique-moi au lieu de t'enfuir... Parle-moi...
-Et pour dire quoi? Que je regrette tout ce qu'il s'est passé, que je voudrais que tout redevienne comme avant, que je ne sais pas comment on en est arrivé là...
-Non...
Cody sentit ses yeux s'emplirent de larmes. Elle s'était pourtant juré de ne pas pleurer.
-Pour me dire la vérité...
Des cris leurs parvinrent alors... Une porte s'ouvrit à la volée, laissant apparaître une Megan apparamment ivre de colère, suivi de près par Sebastien.
-T'imagine ce que j'ai pu ressentir!!! Et pourquoi tu m'avoues ça maintenant?
-Mais enfin Meg.. ça fait des années.
-Si ce n'était pas important, tu ne m'en aurais pas parlé.
-Arrête c'est ridicule.
-Ah ouais? Et bien je te conseille de retourner dans ta chambre, parce que mes ridicules petites mains risquent de t'aplatir le visage.
Megan orienta son regard à droite lorsqu'une troisième et dernière porte grinça. Adena en sortit, suivie de Cameron.
-Comment t'as pu faire ça? cria Cameron.
-Tu n'as pas a dirigé ma vie, je fais ce que je veux.
-T'es folle ma parole, tu sais au moins dans quel merde tu t'es fourrée?
-Laisse-moi me débrouiller, d'accord? C'est ma vie...
Cody s'écarta pour la laisser passer tandis que Megan était déjà partie. Cameron et Sebastien disparurent dans leur chambre en même temps. Il ne restait plus qu'eux, après ces échanges tumultueux qui avait déccroché à Cody un regard surpris qui s'effaça aussitôt qu'elle remarqua l'air impertubablement sérieux de Squib.
-Je ne t'ai pas menti Cody...
Elle ne comprit pas vraiment ce qu'il voulait dire par là. Et en le voyant claquer la porte de sa chambre, elle craint alors de disposer du restant de son existence pour tenter de compendre...

Génial cette nouvelle partie !! Mais j ai vraiment envie de savoir ce qui se passe entre Meg et Seb et entre Adena et Cameron !!

Et dans quelle sens Squib n a-t-il pas mentit ?

superbe suite ! mais je n'ai pas trop compris ! lOl grave ! j'attends la suite avec impatience !!

Comme dabb, tu nous laisse sur notre faim... j'adore!

j'adore!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
et on a toujours du suspens!! En quoi Squib n'a pas menti? Pourquoi tout les couples se disputes?..... Que de questions sans réponses!
Mais c'est toujours aussi bien et ca vaut le temps d'attendre pour avoir des chapitres comme ca! c'est tout simplement EPOUSTOUFLANT!!!!

Bravo tu es vraiment vraiment très douée!!!!! Vivement la suite! le suspense est presque insoutenable!lol

Une suite ... une suite...Une suite. C'est trop bien continue. En plus c'est l'une des première fois que je poste alors c'est que c'est vraiment trop bien.Espérons que Squib et Cody retourneront ensembles.
s'il te plait, une suite. je ferai tout pour l'avoir.
Mais en tout cas merci pour cette fabuleuse fic. Elle est vraiment trop bien.

allez Stp la suite ! mdr Bizouxx

Merci pour tout vos com's


Partie 30

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Parfois l’amour, ça peut gâcher une amitié… et parfois c’est l’inverse.
J’ai déjà écrit ça, il y a très longtemps. A cette époque où il y avait un « nous », cette époque où c’était effectivement l’inverse. Mais aujourd’hui ?
Qui n’a pas connu l’expérience de sentiments non réciproques ? Vous savez, quand cette personne, cette personne unique, vous fait cet effet, cet effet unique, qui vous donne envie de vivre, même s’il est à peine supportable. Ce nœud dans l’estomac, ce pincement dans le cœur, cette confusion dans votre esprit, alors que rien n’a jamais été aussi clair. Juste une image, un son, une voix… Des éléments individuels qui, assemblés, vous transportent. Oui, un être humain, qui dirige votre cœur sans le savoir, sans même le vouloir.
Qui a dit que la vie était juste ? C’est un mensonge… c’est un mensonge... rien n’est juste…. rien n’est injuste. C’est la vie, simplement…
-Qu’est-ce que tu fais ? demanda curieusement Adena en élevant son visage.
Cody immobilisa son stylo à la surface de sa page et releva les yeux.
-Rien…
Adena se redressa un peu plus afin d’apercevoir ce qu’elle tenait entre ses mains.
-Non, tu tiens encore ce journal ? Truc de dingue!!!
Cody referma son stylo, puis son carnet. Elle réalisait que cette habitude n’était qu’un vieux déclic d’adolescente : remplir des pages vierges de ce que l’on ressentait pour le lire et le relire plutôt que de le dire haut et fort sans pouvoir l’immortaliser. Juste un besoin de sauvegarder nos opinions, nos sentiments, peut-être pour se rassurer, savoir que l’on a évolué, se souvenir des erreurs passées, se repasser éternellement les bons moments et pouvoir ruminer les mauvais.
-Ouais, je sais que c’est bizarre…
Elle haussa les épaules.
-J’aime bien.
Adena lui sourit puis retourna à la contemplation de ses ongles. Elle remarqua avec satisfaction que son vernis ne s’était pas encore écaillé.
« Il faut que je me souvienne de la marque… » se dit-elle distraitement.
Cody mit sa tête en arrière sur le canapé et aperçut des cheveux bruns à l’entrée du couloir. Megan rejoint les deux jeunes filles au salon et s’installa entre elles. Personne ne lui avait encore demandé les raisons de sa dispute avec Sebastien et elle leur en était reconnaissante. Adena n’était pourtant pas réputé pour son silence…
-Hey Meg-Megs, quoi de neuf ?
L’intéressée réagit à peine, le regard perdu dans le vague.
-Rien.
-Aussi convaincante que Cody il y a trente secondes, la taquina Adena.
« Lâche-moi… » pensa Megan.
Mais elle se tut, s’enfonçant encore un peu dans le sofa.
Adena n’y comprenait rien. Pourquoi tout le monde était-il si triste ? Pourquoi tant de problèmes venaient ruiner leur semaine ensemble ? Pourquoi aucun d’entre eux ne semblait heureux ? Les visages mornes, le regard éteint… Adena était-elle donc une si mauvaise amie pour ne pas cerner leurs soucis ?
-Quelqu’un pourrait-il s’il vous plaît m’expliquer ce qu’il se passe ? lâcha-t-elle. J’ai l’impression de vivre avec des inconnus, c’est quoi le problème, bordel ?
Elle savait que sa question avait produit un effet quelconque, car les yeux de Megan avaient enfin changé de direction. Mais au lieu d’y trouver un regard triste et perdu, Adena crut lire un sentiment de colère.
-Tu te souviens Dena… oui tu dois te souvenir, il y a 14 ans maintenant, ce pacte que nous avions passé… pour nous promettre que puisque nous voulions toutes les deux Sebastien, aucune de nous ne l’aurait.
Adena sourit, soulagée.
-Oui bien sûr, je me rappelle. Mais ça n’a plus d’importance aujourd’hui, vous allez vous marié, c’est totalement différent, ma t’ite miss Dubé.
Elle se pencha pour lui secouer gentiment le genou, mais Megan ne lui décrocha pas même l’ombre d’un sourire. Au contraire, ces éclairs dans ses yeux s’intensifièrent. Elle se redressa et posa ses coudes sur ses genoux.
-Tu es ma meilleure amie Adena… mais retiens bien ce que je vais te dire, avec un peu de chance, ça te provoquera un examen de conscience.
Ses lèvres se retroussèrent tandis que ses poings se resserraient autour du tissu de son gilet. Elle prit soin de détacher distinctement chaque syllabe.
-Tu es la pire des garces, Adena !
Et Megan n’avait pas raté son coup : l’effet fut immédiat. Les yeux d’Adena s’agrandirent brusquement alors que Cody s’était levée. Elle au contraire était restée calmement assise, continuant de fixer son amie de ce regard froid.
-Qu… quoi ? Meg je…
Megan serra les dents. Elle osait feindre l’ignorance ? Elle avait pourtant bien exprimé ce qu’elle lui reprochait. Cet air ahuri l’agaçait au plus haut point.
-Arrête de la jouer victime Adena, tu sais très bien de quoi je parle.
-Non… Megan je…
-Tu, tu, tu quoi ? Tu n’as absolument rien à dire.
-Je sais que…
-A partir d’aujourd’hui Adena, et je peux te jurer que je parle sérieusement, je n’ai plus aucune confiance en toi.
-Meg, écoute c’était…
-TAIS-TOI ! cria Megan en se levant d’un coup
Cody attrapa instinctivement son bras pour l’empêcher de faire une bêtise. Elle n’avait pas la moindre idée de ce que pouvait signifier tout ça, mais ils avaient tous tant de problèmes ces temps-ci. Elle n’avait pas imaginé que certains prendraient de telles proportions.
-Les filles… arrêtez…
Mais le cri de Megan avait déjà alerté tout le monde. Peu à peu, leurs amis arrivaient dans le salon, se demandant visiblement la signification de ce grabuge.
-C’est quoi le problème ?
-Qui a crié ?
-Vous faites quoi ?
Ecumante de rage, Megan écarta vivement son bras de Cody qui recula d’un pas. Ce n’était pas le même genre de colère que Tanis : celle-ci aurait eu tendance à hurler à travers le salon en faisant de grands gestes désordonnés, elle était franchement effrayante. Chez Meg, cela se traduisait par une colère froide, silencieuse, d’autant plus intense que le peu de mots qu’elle prononçait provoquaient un effet surprenant. Un peu comme lorsque deux personnes pleurent. L’une pousse de puissants hurlements en battant des poings, laissant s’échapper des torrents de pleurs ostentatoires. L’autre au contraire dissimule son visage entre ses mains, laisse échapper quelques sanglots étouffés qui font couler quelques larmes, franches et pures. L’une était douée pour nous apeurer et obtenir rapidement ce qu’elle voulait, l’autre faisait naître en nous un sentiment de culpabilité et d’inquiétude.
-Je ne sais pas, mais Adena va tous nous renseigner…
Tous les regards se posèrent sur la belle métis qui avait à son tour baissé le regard. Megan secoua la tête. Elle avait donc compris ce qu’elle avait à se reprocher.
-Alors Adena, tu as perdu ta langue ? Pourtant tu t’en es bien servi il y…
-Megan arrête, la coupa Sebastien et lui attrapant le bras à son tour.
Il tenta de l’écarter d’Adena mais Megan repoussa également son étreinte.
-Ben pourquoi, on est entre amis après tout ? Hein ? Je croyais qu’on ne devait pas avoir de secret.
-Ca suffit Meg, arrête ça, reprit Seb.
Mais Megan restait obstinément debout, déambulant à travers le salon, ses yeux toujours posés sur Adena. Elle croisa fermement les bras.
-Allez Adena… dévoile ton petit secret, si mon cher futur mari voulait bien l’accompagner, et s’ils disaient à tout le monde ici ce que j’ai appris hier soir hein ?
-Megan !
-Seb !
-Dena !
Dong... La sonnette de la porte d’entrée retentit. Cody profita de cet instant de distraction pour s’extirper du groupe. Elle passa devant ses amis, qui arboraient tous le même air de totale incompréhension qu’elle et se dirigea vers la porte. Ce n’était pas vraiment le moment d’intervenir, l’air étant tendu et la situation visiblement délicate. Elle fut quelque peu surprise lorsqu’elle ouvrit mais parvint tout de même à sourire.
-Coach Gunnerson ?!

super!! depuis le temps que j'attendais la suite de ta fic je suis vraiment pas décue!! c'est toujours très bien on s'y croirait! en un mot c'est magique!!
Megan et Adena.....je crois saisir ce qui se passe! et Cody et son journal c'est mignon!!
vivement la suite! quoi que non prends ton temps pour nous pondre des perles comme ca!!

Ho ho !! J'en connais qui ont des problèmes !!!

Adena et Sébastien !!! Pourquoi pas apèrs tout ....

Mais je comprends pas pourquoi Seb en a parlé à Meg .... Il a bien merdé la ...