This ain't no Wimbledon... But finally, yes, it is.

Sub.. pas que j'aime pas des surnoms tels que versle ou lestoi, ça a un certain.. charme!?!, mais tu peux m'appeler tout simplement Manue si tu veux :) Un petit peu moins long!

Oh et ok autre note, lol j'étais un peu confuse dans mon truc de note : Squib poursuit ses études, mais pas en médecine.. (faut pas trop lui en demander, paubre petit chou!)(ahah méchante manue, méchante!) En fait, il avait pas voulu révéler à Sunny son domaine d'étude... mais vous le saurez bientot. Promis. :)

MErci pour les coms!

ahaah et le truc du réfrigérateur, c'était inspirait d'un fait vécu de ma vie!

GENIAL GENIALISSIME GENIALISSIMICOCULTISSIME !!!!!!!!!!!!!!!!!!


J'ai adoré cette petite scène cultissime....Rick la main dans le congel !!! :lol!: :lol!: :lol!:

Je prie pour que la suite vienne ce soir !! J'ai besoin d'une double dose quotidienne ce soir !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Et un autre! Rythme de postage effrené! lol Bon, j'avoue qu'il ne se passe pas grand chose dans celui-ci, surtout du dialogue, mais bon, il fallait que je le case un jour ou l'autre, et bien ce jour est venu! :) Apres discussion Adena/Rick, discussion entre deux autres personnes! Bonne lecture, et merci encore pour les com!

Chapitre 29

La pluie avait finalement cessé, et le soleil commençait lentement à descendre, teintant ce monde gris urbain d’un touche d’orangé mystique, comme si tout était plus chaleureux, plus humain. Sur un court intérieur non loin de l’hôtel, des coups frénétiques de balles rebondissant sur le sol pouvait être entendu, même si toutes les portes donnant accès au court étaient closes, le motif indiqué sur la porte étant : « réservation ».

-Je peux savoir ce qui me vaut l’honneur de cet entraînement en ma compagnie, Squibby?, demanda Sunny avant de renvoyer la balle de l’autre côté du filet.
-J’adore me faire massacrer par toi, Ô toi, petit rayon de soleil de mon cœur.
-Je savais pas que t’étais sado!
-N’importe qui te côtoyant l’est, princesse!, dit Squib en ébauchant un sourire.

Sunny lui fit la grimace et lui renvoya la balle avec puissance, Squib se projetant pour lui renvoyer mais la manquant totalement. De l’autre côté du court, Sunny fit mine de remettre son épée dans son fourreau avec sa raquette et prit son grand air de victoire.

-Tu disais?
-Mais ce que j’apprend avec toi, Sunny!, dit Squib sur un ton faussement enjoué.

Sunny rit, et fit déguerpir d’un regard un petit coureur de balles qui s’étaient aventurer sur le terrain sans faire attention au panneau qui indiquait que la réservation était hautement « privée ».

-Ce môme va garder des séquelles psychologiques de ta rencontre avec toi, Sunny!, dit Squib en servant.
-Bien fait, ça lui fera quelque chose à raconter à ces petits enfants! Au fait, pourquoi t’es pas avec Cody, ce soir?
-Elle devait bosser sur son article et je crois que je la dérangeait dans son travail.
-Qu’est-ce qui te fais dire ça?
-Hé bien, je pense que le fait qu’elle me balance ma raquette à la figure pour que j’aille m’entraîner en me criant de la laisser tranquille parce qu’elle doit bosser, c’est assez explicite!
-T’as découvert ça tout seul, petite lumière de coffre à gants?, dit Sunny en riant.
-Non, c’est le mec du service d’étage qui m’a dit de filer en vitesse!, en tirant à son tour la langue à Sunny.

Squib manqua de nouveau la balle, et tous deux se dirigèrent vers le banc, Sunny examinant ces ongles et Squib tentant vainement de retrouver un quelconque souffle au fin fond de ces poumons.

-Pas la forme, Squibby?
-Tout baigne!
-Fais moi croire.
-C’est ce que je fais!
-Non mais sérieusement, Squib, si tu passait plus de temps à t’entraîner et moins à étudier ton.. ta… non mais qu’est-ce que tu étudies, à la fin? Tu vas finir par me le dire?, dit Sunny d’un ton enragé.
-Laisse moi réfléchir… non!

Squib se leva et marcha jusqu’à sa position sur le court, un air de satisfaction sur le visage.

-GARY SQUIB FURLONG!

Deux millisecondes après avoir entendu le cri de rage de Sunny qui fit hérissé tous le petits poils présents sur la nuque de Squib, ce dernier perçut nettement le coup sur le sommet de son crâne d’une balle frappé avec la force et la précision dont seule Sunny était dotée. Il tomba à genoux sous la surprise du coup et capitula.

-D’accord, d’accord, je vais te le dire!

Sunny croisa les bras de contentement, et toisa Squib de haut, attendant avec impatience la révélation de Squibby.

-J’étudie la.. la… la physique!, dit Squib qui affichait une moue, tout en balançant une balle au loin.

Sunny ne put que… pouffer de rire.

-Mais tu rigoles?
-Non, pas du tout! Je voulais reprendre mes études universitaires pour avec l’air un peu plus intellectuel et… , Squib arrêta sa phrase et jeta un regard en coin à Sunny.

Il valait mieux ne pas tout lui révéler et enchaîner tout de suite.

-… mais j’ai découvert que c’est vraiment chouette! Tout se raisonne, tout se comprend, tout s’explique…
-Tout s’explique? Mais tu as de la difficulté à comprendre où tu as pu laisser tes chaussettes, et tu veux déblatérer sur les lois régissant l’univers?
-Je savais que tu dirais ça! Mais pourquoi je te l’ai dit, petite peste, hein pourquoi?
-Parce que je t’ai balancé un boulet sur la tête.
-… bonne réponse, dit Squib en se massant le crâne.

Sunny approcha le propulseur de balle automatique, qu’elle mit en marche. Elle s’y appuya et observa Squib pratiquer ces revers.

-Sérieusement, Squib, pourquoi?
-Pourquoi quoi?
-Mais pourquoi tout ça?
-Tout ça quoi?
-GARY SQUIB FURLONG! Arrête de faire le malin!
-Moi, faire le malin? Mais pour qui me prends-tu?, dit Squib, un sourire innocent sur le visage.

Rageant, Sunny poussa à fond le bouton controlant la vitesse de propulsion des balles, et Squib se retrouva avec une balle qui lui arrivait dessus toutes les demi-secondes.
-Sunny, mais tu es dingues!
-Dis moi pourquoi.
-Mais arrêtes ce machin!
-Seulement si tu me dis pourquoi.
-Tu paieras si mon charmant petit nez se fait décoller.
-DIS MOI POURQUOI.
-OK OK!

Sunny arrêta la machine, et Squib posa ses mains sur ses genoux, courbés et soufflant. C’est d’une petite voix timide qu’il prononça les mots suivants : « pourlimpresionner ».

-Quoi?
-Pff! Si tu voulais savoir, il fallait écouter comme il faut!

Squib jeta un coup d’œil à Sunny qui titillait le bouton de la machine à propulser les balles, un air diabolique dans ces yeux.

-Pour impressionner Cody.
-Tu penses pas que le fait d’être le 5e mondiale au tennis masculin est déjà pas mal…?
-Mais elle s’en fiche! Elle écrit, elle est intelligente, et je suis un nul qui lui a fait un crise quand elle a voulu aller devenir encore plus intelligente en Italie!
-Mais tu m’as dit que tu l’avais embrasser!
-Moui…
-Et elle s’est laissé faire…?
-Moui…
-Alors où est le problème?

Squib ferma les yeux, et inspira profondément. Il ne pouvait pas croire qu’il allait révéler ses pensées à Sunny. Mais bon elle avait le contrôle sur cette satanée machine.. Avait-il le choix? … le petit déclic de la machine lui rappela que non.

-Je me suis dis qu’en ayant l’air plus intelligent, je serais susceptible d’être plus son type idéal! Je sais pas, qu’on aurait au moins un point commun! .. et qu’elle s’apercevra pas après 3 mois qu’on est totalement différent et que c’est impossible entre nous!
-Mais d’où tu sors ces excuses?
-Les filles disent toujours ça quand elle plante un mec dans les films à l’eau de rose!
-Et comment tu sais que les filles disent ça dans les films à l’eau de rose?

Squib arrêta de bouger, interloqué.

-Je… j’ai… il en passait un dans l’avion l’autre jour et…

Sunny le regardait, un grand sourire dans le visage. Décidément, il devait arrêter de parler.

-…et arrête de me regarder comme ça, démone!

Sunny s’approcha de lui, et lui tapota sur l’épaule gentiment.
-Écoute, mon grand… (Squib le jeta un regard de travers, il devait faire 30 centimètres de plus qu’elle…), Cody n’est pas stupide, et le fait que tu le sois n’a pas l’air de lui déranger!
-Merci beaucoup, Sunny, tu sais comment réconforter!
-Vous êtes des âmes sœurs. Des âmes sœurs étranges, mais vous l’êtes quand même… Vous êtes comme des pôles opposés d’un aimant qui s’attire tout le temps… C’est mystérieux, parfois incomprenable, mais c’est comme ça.
-L’attraction d’aimant est très comprenable, c’est le fait que les électrons se…
-Monsieur le physicien, on ne vous a pas sonné!, dit Sunny en souriant.

Squib s’arrêta de parler, et rit en baissant la tête.

-Va lui dire.
-Dire quoi? … que le ciel est bleu, que les oiseaux chantent, que ses cheveux sont rouges?
-J’ai la vague impression qu’elle le sait déjà… Va lui dire que… (Sunny déglutit)… tu l’aimes. Et que tu veux être sérieux… pour une fois.

Squib regarda Sunny, cette Sunny adulte, qui se tenait là dans son ensemble noir, et qui lui disait d’aller vers ce qu’il avait toujours voulu. Squib sourit et se dit que pour une fois, il devrait peut-être écouté Sunny. Après tout, il devait grandir… Il était déjà dans la vingtaine… (malgré le fait qu’il soit toujours imberbe) Cette dernière pensée l’exaspéra et il secoua la tête pour s’en débarrasser.

« Sunny? »

-Quoi?, dit Sunny, rangeant sa raquette.
-Merci.

En prononçant ce mot, Squib serra Sunny contre lui. Elle resta un instant sans bouger, les bras suspendus dans les airs, les yeux grands ouverts, mais se rendit compte que cela n’arriverait pas deux fois. Elle se laissa donc aller contre Squib, et appuya sa tête contre sa poitrine, sentant son parfum et le savon à lessive qu’il utilisait.

L’étreinte ne dura que quelques secondes et Squib partie rapidement en lui envoyant la main en souriant, sûrement en route pour aller voir Cody.

Sunny resta donc sur le court, tachant d’inscrire dans sa mémoire chaque détails de cette étreinte qu n’en était qu’une d’amitié pour lui. Elle tachait d’inscrire dans sa tête l’odeur exacte de son parfum qu’il embaumait, le tissu de son chandail…

Elle l’avait poussé dans les bras de Cody. Bravo, Sunny, bravo, se dit-elle à elle-même. Mais elle savait que c’était la seule et unique chose à faire. Elle était la petite sœur. Seulement la petite sœur.

.....Après avoir lu ça je me sens un mélange de "morte de rire" et de "oh c'est mignon" !!
Cette partie était à la fois drole et émouvante !!! Je me demande ou tu vas chercher toutes ces idées parfois !!! Y en a des choses dans ce petit esprit quebecois !!

Que dire de plus sinon que encore une fois j'ai adoré ton style, tes rebondissements, ta façon de capter si bien les pensées et les paroles des personnages...Bref, j'aime autant tes parties d'intense melodrame que les parties comme celle ci qui me font rire et m'attendrissent !!

Bravo bravo bravo !!!!

Oh que jaime sunny et squib dans ta fic

JAI ADORERRRRRRR!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


Je les adore!!!!!!!!!!!!!!! Ils sont adorables et en même temps fidèls à eux même....


C'était vraiment un vrai bonheur a lire!!

BBRRAAVVVOOOOO!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Bon encore du mélo... mais il fallait passer par la! la partie est pas très longue, elle le parrait plus qu'elle l'est, bcp de mini-paragraphes, illusion d'optique.

Le countdown aux derniers chapitres est commencé...

Chapitre 30

Megan rentra de son entraînement épuisé. Physiquement, moralement, psychologiquement, nommez les tous. Elle était à plat. Elle aurait pu littéralement se coucher sur le plancher et s’endormir là. Jamais le linoléum ne lui avait paru si confortable.

Elle repoussa ses cheveux de son visage en soupirant, cherchant sa clé magnétique dans son sac de sport. Elle n’avait qu’une envie : se doucher et dormir.

Elle n’avait pas revu Sébastien depuis la veille, depuis la grande révélation, depuis le baiser. Elle avait bien pris le téléphone une vingtaine de fois, mais l’avait immanquablement reposé à chaque fois. Elle ne saurait pas quoi lui dire, comment expliqué son baiser, comme expliquer son étreinte. Malgré le fait qu’il n’y avait peut-être rien à expliquer, seulement à assumer.

La porte s’ouvrit finalement, et elle replaça la carte dans sa poche. Aussitôt, elle s’arrêta.

Sur la chaise, il y avait un chandail. Qui n’était pas à elle.

S’était-elle trompé de chambre? Non, elle apercevait la valiser sur son lit, à quelques pas de l’endroit où elle se tenait. Elle était donc bien dans sa chambre. Un chandail d’Ethan? Non, il était revenu chercher tous ces effets le jour précédent. Et de plus, c’était un chandail de femme.

Chandail de femme… Megan était encore plus confuse. Elle avança lentement, retenant son souffle.

Quand elle tourna le coin pour pénétrer dans le petit salon, elle cria, autant de surprise que d’une peur mal contrôlée.

Surpris, Adena cria également.

Megan laissa tomber son sac de sport sur le sol, et se prit la tête entre les mains.

-Mais qu’est-ce que tu fais là?
-Je plante des chou-fleurs, évident, non?
-Tu évites la question. Tu évites toujours la question.
-Bon, d’accord… Je voulais te parler… sans te crier dessus.

Megan la toisa quelques instants sans trop savoir quoi lui répondre. Megan se sentait sur le point de basculer dans une autre dimension, tant tout ce qui lui arrivait était inconcevable.

-… comment tu es entré, au fait?
-On peut tout crocheté avec une épingle à cheveux…
-Ce sont des serrures à cartes magnétiques.

Adena ferma la bouche, cherchant un moyen de s’en sortir. Ah, et puis tant pis.

-Ok, ok, j’ai fait de l’œil au gardien de sécurité et il m’a ouvert.
Megan ébaucha un demi-sourire nostalgique, et resta debout à fixer un pot de fleur déposer sur la table. Adena était tout bouleversée d’être si près de ce qui avait été sa meilleure amie, elle ne savait plus par où commencer, quoi dire, quoi faire.

-Écoute Megan…, commença doucement Adena d’un voix brisée. Je.. je ne peux rien d’autre te dire excepté le fait que je suis désolée… Entièrement et infiniment désolée…

Megan regardait toujours le pot de fleur.

-Je n’ai jamais pensé ce que j’ai dit…, dit Adena, tentant d’attraper le regard de Megan.

Megan fixait toujours un point inconnu, en tripotant le cordon de son short.

-Je m’excuse d’être devenu celle que je suis, mais je veux redevenir une .. bonne personne…

Aucun signe de Megan.

-Je.. je veux redevenir digne d’être ton amie, Megan!, dit Adena d’une voix désespérée.

La lèvre inférieure de Megan se mit à trembler. Adena se dit qu’elle était idiote, de venir provoquer Megan dans sa chambre, alors que cette dernière devait ce concentrer pour le tournoi… Adena n’en avait plus besoin, étant déjà éliminée…

-Écoute, Megan je suis désolé, je n’aurais jamais du venir ici, dit Adena en se levant, se préparant à partir.

C’est quand Adena fut presque en face de Megan qu’elle put entendre un tout petit murmure, presque inaudible.

-Pardon? Qu’est-ce que tu as dit?

Adena avait déblatérer ces plates excuses sans aucune réaction de la part de Megan, elle n’allait pas laisser passer cette réponse, si petite soit-elle.

C’est alors que Megan les yeux vers Adena. Adena fut surprise de voir que les yeux de Megan étaient inondés de larmes. Adena, la bouche ouverte de stupéfaction, pris instinctivement le bras de Megan.

-Megan… , demanda Adena d’une voix inquiète et hésitante.
-Il est malade., finit-elle par répondre qui tentait de contrôler ses tremblements. « Le… le cancer. »

Adena n’avait pas besoin de demander pour savoir de qui elle parlait. Ces deux là étaient aussi limpides que du cristal.

C’est en pensant à ce dernier fait que Megan s’effondra littéralement en larmes dans les bras d’Adena, qui l’attrapa rapidement. Adena et Megan s’affaissèrent sur le sol, au bout milieu du couloir de la chambre d’hôtel de Megs.

Megan était appuyé contre Adena, secoué d’immenses sanglots, pleurant comme même Adena ne l’avait jamais vu pleurer. Comme si sa vie s’effondrait.

Et Megan pleura contre Adena, comme si n’avait changé. Elle se laissa bercé par Adena, qui ne cessait de lui lisser les cheveux, lui répétant que tout allait bien aller, qu’il allait s’en sortir, qu’il était un combatif. Toutes les choses que l’on dit aux gens atterrés, alors que l’on peut à peine s’en convaincre soit même.

Adena remercia le ciel d’avoir enfin put retrouver Megan, son hyperdrive girl. Elle se sentait redevenir celle qu’elle avait jadis été. En partie du moins.

Un bruit sec attira l’attention d’Adena, Megan se laissant encore aller contre sa Kournikova Wannabe.

-Megan? Ta porte était ouverte alors je suis entrée…, commença Cody qui s’avançait dans le corridor, et qui resta interdite à la vision d’Adena et de Megan, assis dans le couloir, l’un fortement serrée contre l’autre.

Elle vit l’état de Megan et redouta de demander la question fatidique. Mais elle devait savoir.

-C’est Sébastien, n’est-ce pas?, murmura Cody à Adena
-Comment tu le sais, murmura Adena?
-Parce que je l’ai découvert… Merde, pourquoi il a fallu qu’il prenne ces saloperies?, s’écria Cody en haussant le ton.
-Mais quelles saloperies!??!, demanda Adena, complètement perdue.
-Mais… les drogues… tu sais bien…, dit Cody, du coup moins sure d’elle.

Adena baissa les yeux.

« Non… Il a ….Il a… »

Cody laissa tomber ton sac lorsqu’elle entendit les derniers mots. On n’entendait pas un mot dans la suite de Megan, excepté les sanglots ininterrompus de la jeune fille.

Doucement, Cody se rapprocha d’Adena et Cody, et s’assit sur le sol. Elle se joignit à leur étreinte, à cette masse de chaire emmêlée, et bientôt l’on put entendre les sanglots de Cody et d’Adena se mêler à ceux de Megan.

Elles s’étaient retrouvées. Peut-être pas de la manière dont elles avaient rêvés, mais elles s’étaient retrouvées. Et le moment en était d’autant plus crucial

**********

Bon, je sais qu'on dirait que Megan ne fait que pleurer et que c'est pas trop fidele a son perso, mais je voulais faire resortir une partie de Megan qui en avait marre, qui débordait... Mais ne vous inquiétez vous pas, tout cela guidera vers la finale... :)

si, moi je l'imagine très bien pleurer Megs!! :cryiiing: :cryiiing: :cryiiing: :cryiiing:

Dans mes fics aussi elle pleure! lol



Megan et Adena enfin réunies...Sa me manquait, honnetement!! Je les adore et elles me manques, cette partie était trop belle.....


Encore et toujours bravo, tu as trop beaucoup de talent!!!

La suite *clap clap clap*

Ce que c'est beau les retrouvailles en larmes...Bon, des retrouvailles autour d'un evenement tout triste mais des retrouvailles quand même...
La scène entre Adena & Megan, après l'intensité de leur match...La lèvre inférieure tremblotante de Megan...Tout était parfait !! J'adore ton sens de la description tu le sais !!

J'ai hate que tu le mettes à profit sur notre bébé !!

Encore une partie géniale donc...

Une véritable folie de postage!!! Il y en a surement plein qui ont loupé 2, 3 p-e meme 4 chapitres, alors je conseillerais p-e d'aller revoir dans la page d'avant pour ceux qui n'ont pas lu de suite depuis un bout...

une nouveau petit chapitre!

Chapitre 31

« Comme tu écris « spéculation »? »

-Comme tu le prononces.
-Et tu prononces ça comment, spéculation?
-Comme tu viens de le faire!
-Oh. Oui, c’est vrai.

Adena était assise à la table de la cuisinette d’Adena, tapant vivement et joyeusement sur le clavier du portable de ce dernier. Rick était affalé dans un fauteuil, les yeux au plafond, cherchant les mots qu’il devait dicter à Adena pour son article. Même après une journée, la main de Rick était encore enflée et le sac de petit pois congelé ne quittait pas sa main sauf pour aller se faire recongeler dans son réfrigérateur.

-Non, mais j’aurais fait une hyper secrétaire, non?
-Tu veux une réponse franche ou honnête?, demanda Rick avec un sourire.
-Honnête, la nouvelle Adena, version 3000-améliorée, bientôt en vente dans les magasins, est HONNÊTE!
-D’accord… dit Rick en riant. En vérité, Dena… tu es nulle!, lui balança Rick, tout sourire.

Adena lui tira la langue en riant.

-Merci beaucoup, Rikkers.
-Pas de quoi, Miss Stiles.

Rick farfouilla dans ces papiers encore quelques instants, et se décida à demander à Adena :

« Alors, Megan et Sébastien? Ils vont bien avec tout.. ça? »

-Ils supportent… Cody et moi avons passé la soirée à pleurer avec Megan, alors je crois qu’elle a pleuré toutes les larmes de son corps, alors à moins qu’elle soit capable de pleurer son estomac, je pense qu’elle devrait redevenir une partie de la Megan forte que l’on connaît. Mais…
-Mais quoi?
-Je sais pas. Après tout leur rapprochement, la révélation de Sébastien, et bon, leur contact « physique », disons, et bien… je sais pas. Il y a une sorte de malaise entre eux. Comme s’ils s’avaient laissé aller en sautant des étapes et que maintenant, ils ne savent plus où reprendre. Ils agissent en amis, avec cette sorte de tension entre eux…

« Un peu comme nous », pensèrent les deux, sans le dire à haute voix. Ils se jetèrent tous deux un regard gêné et ne dirent rien pendant quelques instants.

Rick se racla la gorge. « Bon, reprenons… Je disais que… »

Au même moment, quelqu’un frappa à la porte.

-Tu attends quelqu’un?, demanda Rick.
-Non… reste ici, je vais voir.

Adena se leva, et balança ses cheveux inconsciemment par dessus son épaule. Rick ne le remarqua que trop bien et fut pris d’un frisson.

« … MAIS QU’EST-CE QUE TU FICHES ICI? »

Rick se retourna, surpris par l’éclat de voix d’Adena.

-Adena, non écoutes moi!
-Non, je ne veux pas t’écouter!
-S’il te plait!
-NON!
-Mais tu vois ce qu’il m’a fait? Il m’a défiguré?

Rick resta figé lorsqu’il entendit ces mots… serait-il possible que…

Adena entra en coup de vent dans la cuisinette, suivit d’un Andrew gesticulant, qui s’arrêta net en voyant son « défigurateur ».

-Toi.
-Moi!, dit Rick avec un sourire narquois.
-T’es fière de piquer la copine d’un superstar?, dit Andrew, le regard mauvais.

Rick réfléchit deux secondes avant de parler, ce qui était déjà beaucoup dans son cas. S’il balançait tout ce qu’il avait à lui balancer à la figure, il y avait des chance qu’il ne possède plus de figure distincte lui-même à la fin de son discours. Hum. Son visage semblait n’avoir jamais fonctionner avec les filles… Qu’est-ce qu’il avait à perdre, mis à part son nez?

-Écoute moi, Andrew. Ta copine, je te l’ai pas voler, tu l’as perdu tout seul, et tu n’as besoin de l’aide de personne pour le faire. Déjà que la soirée où je l’ai ramené alors qu’elle était saoule, que j’ai nettoyé son vomie, que je l’ai mis au lit, et que TU as pris tout le mérite, je n’ai rien dit, d’accord.

Une petite lumière s’alluma dans l’esprit d’Adena. Ce que j’ai pu être naïve, pensa-t-elle. Elle devrait peut-être les arrêter… Non. Jamais Rick n’avait été aussi séduisant qu’en ce moment précis.

-… il y a ensuite tes petites batifolages à la con qui ont sûrement dus aider au fait que tu perdes ta copines, hein? Et pour finir… toi, une superstar? Mais tu rigoles? Le fait de crier dans un microphone, de porter du cuir et de conserver une barbe de trois jours ne te concèdent pas le titre d’une superstar.

Andrew était bouche-bée, et Rick attendit quelques secondes avant de porter le coup final.

-Et puis, de toute façon, qui aurait envie d’aduler un type avec un nez comme le tien? Tu as pris ton chirurgien plastique chez le boucher, ou quoi?

Adena éclata de rire, et Rick n’était pas peu fier de sa dernière réplique. Mais une étincelle illuminait le regard d’Andrew.

-Dit adieu au tien, répliqua Andrew en pointant le nez de Rick.

Une lumière rouge d’alarme clignota dans la tête de Rick, il devait trouver un plan vite. Mais comment faire alors qu’il lui était impossible de se servir de sa main?

-ATTENDS UNE MINUTE?

Le poing d’Andrew en l’air et Rick plissant les yeux à l’attente du coup, les deux hommes se retournèrent pour apercevoir une Adena qui avançait à grands pas vers les deux.

Andrew pensa qu’elle allait au pire lui frapper vainement sur le torse comme le font toutes les filles, et Rick pensa qu’elle allait encore succomber aux charmes de la rock star. Il aurait encore perdu.

Mais ce qu’elle fit les étonna encore plus.

Elle leva son petit poing refermé dans les airs, et, toute tremblante, elle l’abattit sur le nez encore tout rouge d’Andrew, qui s’effondra sur le sol en hurlant de colère et de douleur.

Rick se poussa rapidement afin de laisser Andrew tomber de tout son long, et regarda tour à tour Adena et Andrew d’un regard étonné.

-Adena, tu te rends compte que tu viens de mettre à terre ton ex?, demanda Rick, complètement survolté.
-OH MON DIEU! J’ai fait ça?
-OUI!
-LA BONNE VIEILLE ADENA EST DE RETOUR!, s’écria Adena en riant. Et toi, dit-elle en donnant un tout petit coup de pied au tibia d’Andrew, ne t’avises plus de vouloir frapper Rick!

Ils se dirigèrent en riant, complètement sous l’effet de l’adrénaline, courant dans les couloirs comme deux enfants en flagrant délit.

-Mais tu te rends compte qu’on vient de l’abandonner, gémissant, sur le plancher de ma cuisine de chambre?, demanda Adena.
-Oui, c’est ce qui est le plus amusant! On appellera le service d’étage pour qu’ils viennent vérifier qu’il a bien fiché le camp… Tu as mal?, dit-il en prenant la main d’Adena qui commençait a enflé.
-C’est atroce! Et en plus je me suis cassé un ongle!
-Pauvre petite. … allez, viens, je partage mes sacs de pois surgelés avec toi!

Oyez ! Oyez ! En tant que co-admin de ce forum (j'aime étaler mes titres honorifiques :lol!: ) je vote une loi adoptée à la majorité de moi même qu'il est désormais INTERDIT aux écrivains de talent de dénigrer leur travail sous peine de devoir faire mes devoirs pendant un mois. (bon vous pouvez le faire de temps en temps, histoire que j'ai moins de boulot ). Je dis ça en rapport à l'avant avant dernière partie que tu as écrit Manue, où tu disais qu'il ne se passait rien.

JE NE SUIS PAS D'ACCORD ! La partie avec Sunny qui menace Squibbey avec le propulseur de balles était grandiose J'adore cette relation entre nos deux terreurs !!

La réconciliation entre Megan et Adena était aussi magnifique, émouvante, touchante ! Tout s'est fait tellement naturellement ! J'étais toute émue, c'était triste et beau à la fois !!

Et enfin, la dernière partie, je suis toujours aussi FAN du futur couple Rick/Adena, ils vont trop bien ensemble ! Et Adena qui se prend pour Mike Tyson, c'est du grand art !!! :goodweather: :goodweather: :goodweather: :goodweather: :goodweather:

LA SUITE !!!! (pas la fin tout de suite, siteuplé, encore pleins de chapitres ! )

Hola Collègue !!!

Encore une partie géniale dont tu as le secret !! J'etais morte de rire quand Adena a achevé Andrew !!! L'a bien mérité ce freluquet !!

Quel plaisir de te lire a chaque fois...Et quel delice !! Encore une partie grandiose d'ou mes machoires ne ressortent une nouvelle fois pas indemnes !!
Merci de me faire maigrir des machoires chère Collègue !! Merci !!
Sur ce je vais aller saluer notre bébé (si tu vois ce que je veux dire !! )

Une autre suite, avant que je reprennes les cours et que je postes un peu moins régulierement...

IL reste 5 chapitres apres celui-ci, c'est dur a croire mais la fin approche! (... on arrive quand meme au chapitre 32, faut le faire!!)

Bonne lecture, laissez vos com!

Chapitre 32

Il était décidé. Probablement plus qu’il ne l’avait jamais été.

Il était en sueur, ses cheveux étaient encore humides, et n’avait qu’enfiler un t-shirt propre avant de se précipiter hors des vestiaires.

Il venait de bousiller son adversaire lors de sa reprise de match, et lorsque l’arbitre s’écria « Point, set, match, Gary Furlong », il n’avait qu’un envie, c’était de partir en courant et de sauter dans un taxi.

Il se sentait comme s’il avait 14 ans à nouveau, les papillons dans l’estomac, et tout cela accumulé à l’excitation de la partie lui donnait l’impression d’avoir avaler des litres de boissons énergisantes.

Il arriva à l’hôtel, et trépigna d’impatience dans l’ascenseur qui ne montait vraiment pas assez vite à son goût. Il arriva devant sa porte, se ressaisi quelques instants. Il allait frapper quand il s’aperçut qu’elle avait été laissée entrouverte. Imprudent, mais cela ne pouvais pas mieux coïncider avec le moment.

Il entra doucement, tentant de faire le moins de bruit possible. Il regarda dans toutes les pièces, sans trouver de Cody. Étrange.

Alors qu’il traversait le petit salon de la chambre d’hôtel, il l’aperçut, sur son balcon, en train de taper frénétiquement sur les touches de son portable. Il inspira profondément et se dirigea vers la porte ouverte donnant sur le balcon.

Cody l’aperçut et lui fit un signe de la main. Et plus il s’approchait de la porte grande ouverte sur la terrasse, plus l’expression de Cody changeait, devenant presque inquiétant. Mais Squib, était grand, Squib était fort, et ne se laissa pas désarmé par les yeux affolés de Cody.

Il s’aperçut qu’il aurait cependant du porter attention à ce changement progressif dans l’expression de Cody. Oh oui.

Alors qu’il allait traverser l’embrasure de la porte, Cody cria. Mais il entendit bizarrement son cri en sourdine. Étrange.

…pas si étrange que cela, tout compte fait. Car comme Squib se rendit compte à peine une fraction de seconde avant l’accident inévitable, la porte grande ouverte donnant sur la terrasse était en fait un porte vitrée. Extrêmement claire et bien lavée.

Et comme Cody portait les mains à son visage, tentant de se cacher les yeux, craignant le choc, Squib se prit avec grâce les baie vitrée en plein visage, et sous le coup de l’impulsion, retomba à la renverse sur le sol.

-Aie!, gémit Squib en tenant son nez entre ces mains. (Décidément, ce n’était pas une bonne journée pour les nez à Wimbledon.)
-SQUIB!, cria Cody de l’autre côté de la porte, qu’elle OUVRIT avant de pénétrer dans la pièce.
-Entrée impressionnante, non?, gémit encore Squib.
-On ne peut pas vraiment parler d’entrée, compte tenu du fait que la baie vitrée t’a légèrement stoppé…
-Non, mais! Ça devrait être illégale d’avoir des portes coulissantes si propres! C’est dangereux, il devrait mettre un panneau!

Cody ria à la dernière remarque de Squib. Tout serait si facile dans Squib’s Wonderful Land.

-La collision n’a pas trop affecté ton cerveau?, demanda Cody, tentant de garder son sérieux.
-Cody, cody, cody… Je suis un sportif… tu sais bien que j’en ai pas!

Cody donna une petite tape sur la tête de Squib (nouvelle vague de gémissement) et se souvint qu’il ne lui avait pas encore dit ce qu’il venait faire dans sa chambre, encore en tenu de sport et tout… suant.

-Tu viens de terminer ton match?
-Oui.
-Gagné?
-Oui!
-Félicitation! Je t’aurais bien donner un câlin mais j’aimerais mieux que tu te désinfectes avant!, dit Cody en riant.
-Me désinfecter? Merci beaucoup!, dit Squib en prenant un air faussement indigné, et se reniflant en même temps. Hum, t’as peut-être raison finalement…

Ils rigolèrent et gardèrent le silence quelques instants. Cody finit par se racler la gorge et se lança.

-Alors?
-Alors quoi?
-… qu’est-ce que tu venais faire dans ma chambre?
-J’avais… quelque chose à te dire.

Squib se releva, et jetant un coup d’œil mauvais à la fenêtre qui portait désormais sa marque, il aida Cody à se relever en lui prenant les mains, mains qu’il ne lâcha pas un fois que Cody fut sur pieds.

-Cody, je voulais te dire… Je suis prêt.
-Ah.. euh… Génial! … mais prêt à quoi?, demanda Cody en souriant.
-À avoir… une relation… sérieuse.
-À avoir une relation sérieuse?, demanda Cody perplexe.
-Tu as toujours eu un don pour répéter, Myers!
-Mais je veux dire… tu ne l’étais pas?
-Bah… peut-être que j’en étais pas assez… digne?

Cody resta interloquée, la bouche grande ouverte.

-Digne!??!
-Moui… Je veux dire, est-ce qu’un type qui te fais une crise parce que tu as des plans, des projets, un avenir serait digne de t’avoir? Non.
-Mais…
-Alors, je me suis rendu digne.
-Tu t’es rendu digne?, demanda Cody, lui jetant un regard d’incompréhension totale.
-Oui! J’ai repris mon jeu en main, j’ai fait quelque chose de ma vie… J’ai essayé de ne pas suivre Adena sur son chemin dépravé et…
-…et?
-J’ai repris mes études. En physique.
-En physique!?!?!?

Cody éclata de rire, et fut obliger de s’asseoir pour reprendre son souffle.

-Squib, tu es incapable de comprendre qu’une valise ne ferme pas, un fois qu’elle a atteinte sa capacité maximale, et tu étudies la physique!?!
-Non, mais oui j’étudies la physique, à la fin! Qu’est-ce que vous avez tous a sous-estimé mes capacités mentales?, demanda Squib, tentant de cacher une certaine frustration, repensant aux commentaires de Sunny.
-Pardonnes-moi, Squibby, mais c’est surprenant!, dit Cody encore toutes essoufflée. Et tu as pensé que tu serais plus digne en faisant cela?
-Enfin… oui… peut-être. Et ce que je veux te dire, Cody, c’est que…

Squib s’agenouilla devant elle, toujours assise dans as chaise. Oh non. Il ne pouvait pas faire ça. Elle était trop jeune, elle venait tout juste de se retrouver. La panique se lisait dans ses yeux. Oh non. Elle n’aimait pas les ultimatum. Non, non, non.

Squib sortit une petite boîte en velours de sa poche et la mis entre lui et Cody.

-Est-ce que tu voudrais…
-Squib… ne fais pas…
-Partager un appartement avec moi?

Cody resta interdite, ces mains gesticulant suspendues dans les airs. Squib ouvrit la petite boîte pour en révéler un clé argentée, toute brillante, déposé sur un petit carré de velours noir.

Cody leva les yeux vers un Squib tout souriant, aux cheveux hérissés par son bandeau de tennis, encore en short et en polo.

-Squib, ce que tu m’as fait peur!
-Pourquoi, tu pensais quand même pas que j’allais te demander en mariage?

Cody ne savait pas si elle devait se sentir vexée de la remarque de Squib ou si elle devait se sentir honteuse d’y avoir effectivement penser.

-On est resté en froid pendant 10 mois… Tu penses pas qu’on devrait y aller par étape?
-Tout à fait d’accord, dit Cody en souriant.
-Je pensais que c’était toi le cerveau…, dit Squib, un sourire malicieux sur les lèvres.
-Te fais pas d’illusions, ce l’est toujours!, répliqua Cody en tendant les bras.

Squib se recula précipitamment et se releva, sous les yeux surpris de Cody.

-Quoi? On va vivre ensemble et je n’ai pas droit à un câlin?
-D’accord, mais je devais pas passer au désinfectant avant?

Cody sourit doucement.

-Oublie le désinfectant.

Cody se leva à son tour et sauta dans les bras de Squib, qui la serra fortement contre lui. Il l’avait récupérer. Enfin.

Cody enfouit son visage dans le coup de Squib et renifla. Un étrange mélange de timide sueur, de savon à lessive, d’after-shave et de shampooing. Pas de doute, elle arriverait à vivire avec. Elle sourit.

Comment est ce qu'une personne peut etre aussi géniale ???? Hein ??? Je vous le demande !! Comment tu fais à chaque fois ???? Je ne m'en remets plus moi....J'etais morte de rire du debut à la fin !! Squiby dans la porte vitrée..Il se passe un truc avec les nez en ce moment...je sais pas trop bien quoi....

Merci merci merci merci merci merci !! Je ne me ferais jamais a l'idée qu'il ne reste plus que quelques chapitres.... :cryiiing: :cryiiing: :cryiiing: :cryiiing: :cryiiing: nous laisse paaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaasss !!!!!!! :cryiiing: :cryiiing:

:mdrrr: :mdrrr: :mdrrr: :mdrrr: :mdrrr: :mdrrr: :mdrrr: :mdrrr: :mdrrr: :mdrrr: :mdrrr: :mdrrr: :mdrrr: :mdrrr: :mdrrr: :mdrrr: :mdrrr: :mdrrr: :mdrrr: :mdrrr: Ce chapitre est EXCELLENTISSIME !!!!!!!!

J'adore, j'adore ! Squib qui se prend la vitre !!!!!! Et le coup de la clef dans le petite boîte, c'est vraiment excellent !!!

JE VEUX LA SUITE ! MAIS PAS LA FIN ! Pas encore, c'est trop tôt, le choc serait trop violent... :chépo: :chépo: :chépo: :chépo:

Oh que c'était mignon!!

La première Scene Squody que j'ai aimé!!!!!!


BRAVO BRAVO BRAVO!!

Et rick et Adena, tout simplement excellent, j'adore l'ancienne ADena qui refait surface


Bravo petite génie!!!! BRAVO!!!!

3 suites en une journée.. décidément!!! Je suis déchainée!

J'espere qu'elle vous plaira...

P.S. Nob, j'espere que tu comprendras le double-sens dont je parlais!
Chapitre 33

Il faisait chaud et humide en Angleterre, cette journée là. Le soleil plombait et semblait vouloir carboniser tout ce qu’il trouvait sur son passage. La ville était littéralement en plein effervescence, et ne parlais que d’une seule et unique chose : les finales de Wimbledon.

Et assis dans les gradins, attendant le début de la finale féminine, une petite blonde rageait.

« Non mais! Je regarde la finale de Wimbledon à partir des gradins et non pas de chez moi, en caressant doucement ma coupe! Ils se prennent pour qui, pour mettre Sunny Capaducca à l’écart? »

-Sunny… tu as été É-LI-MI-NÉE., articula lentement Squib, assis à quelques sièges d’elle.
-Détail mineur!

Adena était assise aux côtés de Rick, jouant avec l’une de ces nombreuses boucles, tandis que Rick marmonnait des choses inintelligibles sur son magnétophone miniature : il était au boulot avant tout. Sunny était assise près d’Adena, rageant et vociférant, alors que Cody était assise à ces côtés, souriant béatement, fixant un point du vide, perdu dans son bonheur. L’une de ces mains était enfouie dans sa poche et jouait avec la petite clé argentée que Squib lui avait remis, et l’autre tenait celle de celui qui lui avait justement donné la clé.

-Mais où est Sébastien?, demanda soudainement Adena.
-J’en sais trop rien. Il veut peut-être tenté de se détendre avant son match, répondit Cody, sortant de sa petite bulle rose de bonheur.
-Il ne va que plus se stressé… , dit Squib en secouant lentement la tête.

Un instant passa sans que personne ne dit un mot. Il contemplait la foule qui s’amenait graduellement dans les gradins, et sentaient peu à peu augmenter la tension.

-… non mais, j’en reviens pas! Me faire battre! Moi! Sunny Capaducca!
-Reviens en, Sunny… soupira Adena.
-… et par cette fichu russe, en plus! Non mais! Ah, cette satanée Claudia, la prochaine fois que je la rencontre sur un court, ce qu’elle va en avoir pour son argent! M’évincer de Wimbledon!
-…comme si elle allait te demander ton avis… marmonna Rick.
-Claudia, Claudia, Claudia… Je la déteste! Je déteste ces cheveux blonds, je déteste son fichu service, je déteste son nom…
-Doit-on comprendre que tu la détestes?, demanda innocemment Adena en roulant les yeux.
-J’espère juste que Megan aura plus de chance… murmura Cody en laissant son regard glissé sur le court.

***

Assis dans les vestiaires, Megan serrait le manche de sa raquette, la tournait et la retournait entre ces doigts.

Elle, Megan O’Connor, jouait la finale féminine de Wimbledon. Quasi impossible. Elle n’arrivait pas à y croire.

Et contre une joueuse qui avait évincé Sunny en plus. Non mais, fallait-il croire aux miracles?

Claudia Stanislavky, joueuse russe imbattable depuis le début de la saison.

Rien que d’y penser, Megan en avait la nausée.

Mais où était Sébastien? Il l’avait évité depuis sa « révélation », et elle Dieu qu’elle voudrait qu’il soit là en ce moment…

***

« On appelle sur le court Claudia Stanislavky et Megan O’Connor. Merci. »

***

-Ça y est… vas-y Megan…, murmura Adena.

***

Megan empoigna sa raquette, et prise de nausées plus fortes que jamais, s’avança vers la porte menant vers le court. Lorsqu’elle l’ouvrit, la lumière du soleil l’éblouit, et les cris de la foule vint bourdonner dans ces oreilles.

***

Et ils étaient là, dans les gradins, debout à applaudir cette petite Megan qui avait tant fait de chemin. Elle se tenait là, sur le court, et au lieu d’avoir revêtit ces vêtements coûteux que les commanditaires lui envoyaient à la tonne, ils sourirent à la vue de son ensemble. Elle avait revêtit se chandail noir, avec des ronds concentriques sur le côtés, et ces shorts noirs. Elle les vit et leur fit un petit sourire, levant sa raquette légèrement dans les airs.

Et elle le vit.

***

Dans un polo blanc, il se frayait un chemin dans la foule des gradins, et atteignit enfin le banc de ses amis. Sébastien vint s’asseoir aux côtés de Squib, et les deux hommes se jetèrent un regard discret, empli de malaise. Il se retourna et regarda Megan. Il hocha lentement la tête.

***

Megan le vit et quelque chose se calma en elle. Elle ne pouvait pas dire quoi exactement, mais elle acquis une certaine sérénité qui lui permit d’attraper la balle que le jeune ramasseur de balles lui envoya.
« Service O’Connor ».

***

-Elle peut y arriver, dit Adena.
-Adena! Tu te rends compte que cette fille m’as battue?, s’écria Sunny.

Sunny ne voulait pas être méchante ni se penser meilleure qu’elle ne l’était, sur ce coup. Mais il fallait voir la réalité en face.

***

Megan servit et Claudia lui renvoya un boulet qu’elle ne put rattraper.

Megan regarda passé la balle, frustrée et humiliée.

Et le match se poursuivi. Cody n’avait plus d’ongles, et Squib devait s’arracher les mains de son emprise pour qu’elle ne lui ronge pas les siens.

Après une demi-heure, Claudia menait 2 set à rien.

C’est une Megan démolie qui s’effondra sur le banc, attrapant sa serviette et s’aspergeant d’eau.

***

-Cody, lâche ma main!
-Oh, pardon Squib.
-C’est perdu..., murmura Sunny.
-Non… Non, ce n’est pas perdu, dit Adena d’une voix forte. Ce n’est pas perdu.

Rick la regarda quelques instants à la dérobée, et retourna son visage vers le terrain. Il aurait bien aimer la croire.

***

Megan avait envie de pleurer. Elle se prit la tête à deux mains et si elle aurait pu, elle s’aurait littéralement arracher les cheveux.

-Megan!

Elle crut entendre son nom. Bon, maintenant elle devenait folle en plus.

-Megan!

Ce coup ci, elle se retourna et sa mâchoire lâcha quand elle le vit dans les gradins en arrière d’elle.

-Ethan?
-Tu ne m’as pas déjà oublier?, dit-il en souriant.

Megan sourie doucement, presque honteusement.

-Megan, je sais que tu peux le faire. Tu penses trop.

Il se retourna vers Sébastien, assis un peu plus haut, avant de revenir vers Megan.

-Joue avec ta rage.
-Ma rage? Mais, Ethan, attends, qu’est-ce que tu veux dire?

Mais Ethan s’était levé et avait remonté les estrades, laissant Megan sur le court, avec cette révélation pseudo-philosophique.

Et elle détestait les révélations pseudo-philosophiques.

***

-Qu’est-ce qu’Ethan vient faire là?, demanda Cody en se retournant vers Sébastien.

Sébastien en répondit pas. Il devint encore plus pale que d’habitude, et Cody ne pensait pas que s’était à cause de sa maladie.

***

Megan se rapprocha de la ligne.

Elle pensa à se malaise entre elle et Sébastien, elle pensa à son cancer, elle pensa à tous ces moments que la vie pourrait lui enlever. Elle pensa à l’injustice, elle pensa à la maladie, elle pensa à cette stupide querelle qui les avait fait s’éloigner alors qu’elle aurait pu profiter de ce temps avec lui.

Alors, LÀ, elle joua avec sa rage.

***

-Allez, Megan… prièrent silencieusement Sébastien et Adena, au même moment.

***

Une heure plus tard, Megan s’effondra sur le sol, comme lors du match avec Adena. À quatre pattes sur le court.

Sauf que cette fois-ci, elle riait. À gorge déployée.

De l’autre côté du court, Claudia ce savait pas trop quoi penser, elle ne réalisait pas qu’elle venait de perdre. Perdre, tout simplement.

Et lorsque Megan se releva, se retourna vers ces amis et cria en riant et d’une voix puissante, ils ne purent que sauter de leurs siège en cœur, se sautant dans les bras mutuellement, acclamant cette Megan en sueur et rouge sous l’effort sur le court, qui rayonnait littéralement de joie, en criant et riant:

« ENFIN! VENGEANCE!

***

Sous le coup de l’émotion, Adena attrapa la main de Rick.

-Aïe!, crièrent-ils tous deux.

Ils regardèrent chacun leur main amoché par leur contact avec la figure d’Andrew, et rirent, d’un petit rire timide et gêné.

Cody sauta dans les bras à Squib, et Sunny les regarda quelques instants avant de se détourner, sentant une main sur son épaule.

-Ne t’en fais pas, Sunny… Tu trouveras., dit Sébastien à l’oreille de Sunny.

***

Sur le court, ce fut une Megan jubilante qui prit à bout de bras sa coupe et qui la leva vers le ciel bleu et infini.

Megan O’Connor venait de remporter Wimbledon.

***

« En préparation pour la finale masculine, Gary « Squib» Furlong du Canada, et Sébastien Dubé de la France. Le match débutera à 15 :00 .»

Arrrrh !!! La dernière phrase m'a littéralement achevée !!! Je sais pas pourquoi !!!


J'ai vu le double sens !!! Je l'ai vu !!!!!!!!! Claudia ! Cette satanée Claudia qui nous donne tant de fil à retorde !! Tu sais quoi, ta fic m'a donné la rage et je m'en vais de ce pas essayer d'aller la battre !! Je l'aurais ! Je l'aurais ! Et je brandirais ma coupe dans les airs moi aussi !!!!!!


Suite géniale !!!!! Même a 3 par jour plus notre Copro tu ne t'essouffles pas !! Cette partie était un regal tennistique !!

Continues continues !! Enchaine les suites comme Claudia enchaine les Aces !!!!

Une suite... je poste moins souvent, avec la reprise des cours disons...

apres la finale féminine, la finale masculine!!

Apres ce chapitre, il n'en restera que 3... que sa vient vite! Bonne lecture.

Chapitre 34

« Pourquoi nous changeons ENCORE de place? »

-Adena, arrête de grogner. Et nous changeons de place parce que Megan se ferait trop harceler dans la gradins du public, d’où la tribune privée!, la sermonna Cody.
-Oh… alors, Megan, comment va notre récente championne de Wimbledon?, dit Adena en souriante et donnant un coup de coude léger dans les côtes de Megan

Megan passa une main distraite dans ses cheveux encore humides de la douche, arborant un air détaché.

-C’est un jour comme d’habitude…

Tous s’arrêtèrent pour regarder franchement Megan, les sourcils froncés.

-… sauf que j’airai la coupe de Wimbledon à mettre sur mon foyer et que j’ai envie de le crier au monde entier!, dit Megan en riant et gesticulant de bonheur.

Ils rirent tous de bon cœur, rassuré par l’état normalement euphorique de Megan. Mais la voix de l’annonceur cracha dans les haut-parleurs quelques instants plus tard que le match était sur le point de commencer, et le silence retomba aussi brutalement qu’il s’était volatiliser, laissant les jeunes gens silencieux, anxieux, et se tordant les mains de nervosité.

***

Squib se pencha sur un lavabo, et s’aspergea la figure d’eau glaciale. En relevant la tête, il vit sont expression anxieuse qui creusait ses traits. Jamais un match ne lui avait fait cet effet, et le fait que se soit la finale masculine de Wimbledon n’en était pour rien. Il jouait contre Sébastien, son Sébastien, un Sébastien avec qui il était en froid depuis maintenant 10 mois, et un Sébastien cancéreux en plus.

Il devait jouer comme s’il s’agissait d’un autre joueur quelconque.

Mais il n’en était rien.

***

Sébastien était appuyé sur les rebords de l’évier, s’observant dans la glace. Dieu qu’il était pâle et maigre. Il n’aurait jamais pu penser que les médicaments précédents la chimiothérapie pouvait avoir de telles conséquences. Et Dieu qu’il les emmerdait.

Il devait jouer comme s’il n’était pas malade, comme s’il était encore capable de tout. Comme s’il était capable de battre Squib.

Mais il n’en était rien.

Au même moment au Squib s’aspergea de nouveau le visage, Sébastien se penchant à l’évier, les nausées lui reprenant vivement, cherchant d’une main distraite ses cachets dans son sac.

***

Les deux jeunes hommes rentrèrent sur le court simultanément, offrant au Top Guns une vision qui leur brisait le cœur. Squib et Sébastien, l’un au meilleur de sa forme et l’autre au plus bas, se dirigèrent vers leur banc respectif, et prirent leur raquette. Ils marchèrent vers le milieu du filet, et sus les yeux attentifs de Cody, Sunny, Megan, Adena et Rick, ils se serrèrent la main sans rien dire. Le moment était chargé d’émotion, et seuls Squib et Sébastien ressentirent toute la pression qu’ils mirent dans cette poignée de mains. Alors que Sébastien se retournait pour se diriger en fond de court, Squib donna une petite tape amicale sur l’épaule de Sébastien. Sébastien s’arrêta, et sourit à Squib. Et il vit que Squib abhorrait le même petit sourire timide et discret que lui.

Si leur retrouvailles ne s’étaient pas déroulé au beau milieu d’une finale…

***

Assirent sur leur banc, impuissants, les cinq jeunes prirent tous instinctivement les mains de leur voisins. Ils avait peut-être l’air idiots.

Mais ils s’en foutaient royalement.

***

Le silence était profond, tendu. Tout le monde suivait les moindres mouvements de Sébastien qui s’apprêta à servir. Il inspira un bon coup, tentant de contrôler ses nausées, et balança la balle dans les airs, sous un soleil de plomb, et la frappa de toutes ces forces.

Elle fut propulser à une vitesse fulgurante de l’autre côté du filet, surprenant Squib, qui le regarda, une expression étonnée sur son visage.

15, love.

***

-Oh mon dieu, oh mon dieu, oh mon dieu… ne cessait de répéter Adena.

Les cinq suivaient le match attentivement, sursautant au moindre revirement de situation. Adena tirait frénétiquement, de sa main qui n’était pas handicapée, sur la manche de Sunny.

-Sunny! Mais c’est irréel! Les deux l’un contre l’autre! Sébastien m’a l’air épuisé… et Squib n’a pas trop l’air de savoir quoi faire…et…
-Adena, tais-toi, je t’ignorerai plus tard correctement!, dit Sunny sans que ses yeux quittent le court.

Adena ferma la bouche, muette, et regarda de nouveau le court. Elle devait se calmer. Mais pourquoi avaient-ils l’air si calme, alors qu’un grand combat se tenait tout juste sous leurs yeux?

***

Sébastien avait gagner un set, et il savait qu’il avait eu de la chance. Squib en avait deux en poches, mais ne semblait pas confortable dans son avance, Sébastien le sentait perturbé, par le match, la situation, leur situation, par tout.

Le soleil plombait, il faisait abominablement chaud. Squib essuya la sueur sur son front, et vit Sébastien se pencher un peu pour souffler. Son cœur se brisait en miettes, de devoir infligé cela à Sébastien.

***

Squib servit. Sébastien manqua la balle.

***

Sébastien tentait de reprendre vainement son souffle. « Allez, pensa-t-il. Tu peux tenir, tu peux remonter. Allez. »

***

Squib regardait Sébastien manqué son revers de nouveau. Il serra les poings : pourquoi le sport n’avait aucune pitié pour l’amitié?

***

Sébastien vit flou quelques instants, sous les effets de la chaleur. Il attrapa la balle que lui lançait un petit ramasseur de balle au visage inquiet. « Allez, allez. »

***

-Mais qu’est-ce qu’il a, bon sang…, marmonna Cody.
-Il a le cancer, Cody! T’avais oublié?, dit Megan sur un ton outré.
-Mais je pensais qu’il allait encore bien.
-Non, il ne va pas bien… et ce n’est pas Megan qui parle, mais le future médecin.

***

Squib vit dans son regard que quelque chose clochait. Il l’interrogea du regard mais Sébastien lui fit signe de servir. Squib servit de mauvaise foi.

***

Sébastien fit signe que tout allait. Tout allait, tout allait, tout allait. Pourquoi tout le monde devait toujours s’inquiéter à son sujet?

Mais quand il vit la balle venir dans sa direction à une vitesse vertigineuse, sa vision devint floue. Il pouvait sentir la chaleur du soleil sur sa peau, le son de la balle qui fendait l’air, entendre le son de sa raquette heurtée le sol.

Au dernier moment, il vit Squib qui semblait se précipiter vers l’avant au ralenti, se précipiter vers lui, en furie.

Mais merde, qu’est-ce qu’il était en train de se passer?

Et il comprit soudain.

Il sentit ses jambes se dérober sous lui, sans qu’il ne puisse rien y faire. Elle perdirent toutes forces, toutes consistances, et alors que la foule criait de surprise et que Squib sautait par dessus le filet en criant son nom, il sentit le choc de son corps contre le court sous lui.

Il sentit la fraîcheur du sol sur son visage, et il pensa que c’était la plus merveilleuse sensation qu’il n’ait jamais sentie.

Il savait que Squib allait gagner par défaut. La coupe, la gloire, tout. Dans le fond, il le méritait bien, pensa Sébastien, le visage contre le sol, les yeux fermés, comme s'il dormait paisiblement, comme un petit enfant.

Et la noirceur vint. Et engloutit tout. Et il arrêta de penser.

OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG


Je suis désolée mais je ne vois pas quoi dire d'autre...La sur le coup je suis complètement sciée...C'etait à la limite du génie...

En même temps je vois que tu essaie de t'accaparer mon gout pour les fins de parties à suspens !!

Je comprends enfin ce que je fais subir aux autres.....Pfff pfff pff....Que dire de plus sinon que............................................................













J'ai bien fait de pas aller me coucher tout de suite !!!!!

Avertissement : contient beaucoup trop de mélodrame! lol désolé, je l'ai laisser comme ça, j'avais pas l'énergie de tout refaire..j'espere que vous aimerez quand meme!Chapitre 35

Swing life away, Rise against

Am I loud and clear or am I breaking up?
Am I still your charm or am I just bad luck?
Are we getting closer or we just getting more lost?
I'll show you mine if you show me yours first
Let's compare scars I'll tell you whose is worse
Let's unwrite these pages and replace them with our own words

[Chorus]
We live on front porches and swing life away
We get by just fine here on minimum wage
If love is a labor I'll slave 'til the end
I won't cross these streets until you hold my hand

I've been here so long I think that its time to move
The winter's so cold summer's over too soon
Let's pack our bags and settle down where palm trees grow
And I've got some friends some that I hardly know
We've had some times I wouldn't trade for the world
We chase these days down with talks of the places that we will go

[Chorus]
We live on front porches and swing life away
We get by just fine here on minimum wage
If love is a labor I'll slave 'til the end
I won't cross these streets until you hold my hand

TAKE LIFE AWAY
swing life away
swing life away
swing life away

C’était dans un état mélangé de panique, de nervosité et de peur que Squib suivit le carcan portant Sébastien. Il avait toujours sa raquette dans la main, marchant autour des hommes qui s’occupaient de Sébastien étendu sur le sol. Un étrange bourdonnement emplissait ces oreilles l’empêchant d’entendre quoi que ce soit autour de lui. Il n’entendait rien, même pas la panique de la foule qui suivait attentivement la scène, ni les gens qui criaient des ordres d’un air paniqué autour de lui. Il n’y avait que ce curieux battements dans ses temps qui emplissait son esprit.

On souleva le carcan, et Squib entreprit de les suivre, quand un officiel le retint par la manche, visiblement mal à l’aise.

-Et… votre trophée, Monsieur Furlong?

Squib rapprocha son visage de celui de l’homme, et accompagné d’un regard qui indiquait à l’homme qu’aucune réplique ou compromis était possible.

-Le. Trophée. Attendra.

Et sur ces paroles pleines de sagesses et d’articulation prononcée, Squib suivit le carcan d’un Sébastien intubé, parsemé d’intraveineuses et de petites sondes multicolores.

-Je suis là, French Prince. Je suis là, dit Squib à Sébastien, qui n’eu aucune réaction.

Squib marchait vite, ne voulant pas encombrer les hommes qui s’affairaient autour, tout en transportant Sébastien. Il les entendait dire plein de termes médicaux qu’il ne comprenait pas, si seulement Megan avait été là… Perdu dans ce brouhaha de panique et d’inquiétude, il attrapa la main flasque de Sébastien et la serra dans la sienne.

Les portes de l’ambulance se refermèrent sur un Squib qui devait se retenir pour ne pas éclater en sanglot, tenant la main de Sébastien dans un main et sa raquette dans l’autre.

***

-Merde, non!

Megan frappa un mur de brique de sa petite main, à mi-chemin entre la fureur et le désespoir.

-Megan… Il ne t’a rien fait, le mur…, dit doucement Adena, posant une main sur son épaule.
-Juste le fait qu’il soit là, devant moi, prêt à se faire massacrer, c’est un véritable signe du destin., dit froidement Megan avant de s’effondrer sur une petite chaise de plastique.

La venue en trombe vers l’hôpital avait été pénible, inquiétant, terrorisante. Le simple fait d’ignorer si Sébastien était encore parmi eux les mettait hors d’eux, et de voir Megan plongé dans son mutisme était presque encore plus effrayant.

On leur avait ordonné d’attendre dans cette petite salle blanche, parsemée d’affiches de toutes sortes aux couleurs criardes et aux chaises de plastique qui avait du servir à une époque où les nains dominaient la planète. Aucune nouvelle de Squib, aucune nouvelle de Sébastien. Pourquoi dans l’expression « salle d’attente » y avait-il le mot « attente », justement?

Ils étaient assis, en silence. Ils osaient à peine se regarder entre eux, et chaque pas entendus dans le couloir leur faisait lever la tête d’espoir.

La porte s’ouvrit tout d’un coup en coup de vent, et Squib entra rapidement dans la pièce, une vieille infirmière grincheuse à ses trousses, qui le condamna d’un regard à rester dans cette salle.

Il s’assit sur une des petites chaises, et les coudes sur les genoux et penché vers l’avant, il se couvrit le visage de ces mains, et ne murmura que :

« Il n’ont pas voulu que je reste. Nous devons attendre… »

***

L’attente. Vraiment insupportable.

Sunny fixait un point dans le vide, sans trop savoir si il s’agissait de l’affiche « Êtes-vous enceinte? » ou la plante qui n’avait pas été arrosés depuis 3 semaines. Même si elle avait voulu répondre à la question « À quoi pensez-vous en ce moment? », elle n’aurait pas pu.

Rick et Adena était chacun absorbé par le plis de leur pantalon et jupe respective. Rick tenta de prendre la main d’Adena à quelques reprises, mais se ravisa aussitôt. Ils finirent par mettre chacun leurs mains dans leurs poches.

Cody était assise près de Squib. Elle n’avait pas vu la moindre trace de son visage depuis qu’il était pénétrer dans la salle et qu’il l’avait enfoui dans ces mains. La seule chose qu’elle pouvait faire était de poser sa main sur sa cuisse, tentant de le réconforter et d’arrêter du même coup les tremblements qui l’animait elle-même.

Squib et Megan étaient assis dans leur chaise, cherchant à comprendre. Pourquoi, comment. Mais aucune réponse ne ventait. Que des regrets, que d’immenses regrets de ne pas avoir agit plus tôt, d’avoir été stupide trop longtemps.

Que des regrets.

***

Une infirmière venait les voir toutes les demi-heures. Leur demander s’il voulait de l’eau, du café, des magazines. L’espoir partait avec chaque proposition plein de bonnes intentions des infirmières.

Quand une jeune nouvelle entra, il ne levèrent même pas la tête, s’attendant à un « Voulez-vous des biscuits? ».

-Il est réveillé. Enfin, si l’on peut appeler ça réveiller. Il est très faible, et est sous l’effet de plusieurs médicaments. Il n’est pas sortie d’affaire. Ces chances sont environs de 20 contre 80 de passer par dessus… Mais il veut vous voir avant qu’on l’emporte en salle de chimiothérapie. Il veut vous voir… séparément.

Aucun mot ne fut dit, mais le simple fait que la jeune fille est dit le mot « réveillé » les laissa bouche-bées, soulagées, mais encore extrêmement tendus.

-Cody…?

Cody leva sa tête rousse vers la jeune femme.

-C’est vous qu’il veut voir en premier.

***

Elle inspira profondément. Elle ne devait pas fondre en larmes, ne devait pas trembler, ne devait pas être prise au dépourvue. Elle poussa la porte.

Ces yeux ne purent que s’emplir de larmes à la vision de Sébastien, parcouru par un nombre indéfinissable de sondes, d’aiguilles, et de perfusions, qui semblait perdu dans le milieu de ce lit blanc, dans cette chambre blanche, alors qu’il était lui même blanc comme un drap.

-Salut, beau gosse…, dit Cody, sa vision devenue floue sous l’effet des larmes.
-Bonjour, City girl., dit Sébastien d’un voix faible mais douce. Ça va?
-La top forme!, dit ironiquement Cody. Et toi?
-Prêt à courir le marathon!, dit Sébastien en souriant doucement.

Cody rigola, son rire mêlé d’un sanglot.

-Approche.

Cody obéit et s’assoie dans le fauteuil posé près du lit de Sébastien.

-Je n’ai que 30 minutes pour vous voir tous les 6, alors je dois faire vite. On doit m’emporter en… en chimiothérapie.

Les larmes de Cody s’emplirent à nouveau de larmes au son de ce mot.

-Je veux te dire de cesser d’avoir peur. Tu ne cesses de te remettre en question, toi, ton travail, tes relations, tout. Je sais que tu es une froussarde, tu l’as toujours été.

Cody sourit doucement, les larmes roulant sur ces joues, au comble de l’émotion.

-Mets cette peur de côté, et lances toi. Prends des risques. Prends le risque d’essayer avec Squib, prends le risque que l’aimer. Et le pire qu’il puisse arriver, c’est qu’il te convertisse au tennis.
-Rêves toujours, Seb.
-On ne sait jamais…,dit Sébastien en souriant.

Un ange passa, laissant les deux jeunes gens pensifs.

-Cody… ne manque pas ta vie. On n’a que une… et regarde moi… quelle meilleure leçon je peux vous donner?

Sébastien prit la main de Cody, et la serra. Elle ressentit la faible pression, qu’elle prit pour un douce caresse, alors que Sébastien rassemblait toutes les forces en lui pour la lui serrer le plus fort possible. Il trembla, et elle crut que c’était sur le coup de l’émotion. Mais ce qu’il aimer pouvoir serrer cette main plus fort.

***

-Sunny… viens, tu penses que je peux t’attaquer dans l’état où je suis?

Sunny entra doucement dans la chambre, une expression terrorisée sur son jeune visage.

-Je ne comprends pas pourquoi tu veux me voir… les autres, peut-être, mais moi…?
-Parce que je voulais te dire un truc. Je sais comment ça peut être dur.
-Sébastien, c’est bon, je peux supporter la vue de tous ces petits fils qui sortent de ton bras…, dit Sunny en frissonnant.
-Pas ça! Je parle de Squib.

Sunny figea.

-Je ne vois pas de quoi tu veux parler.
-Je sais comment tout peut te paraître injuste en ce moment. Mais il est heureux… et tu es importante pour lui. Tu es sa…
-…petite sœur.

Sunny passa la main dans son visage, tentant de se reprendre. Elle détestait montrer ses émotions. Mais Sébastien devait avoir ce don de voir dans les gens, elle ne savait pas trop comment.

-Tu seras heureuse un jour… Tu trouveras celui qui te fera avoir des papillons au creux de l’estomac, qui te fera espérer d’entendre sa voix chaque fois que le téléphone sonnera, qui t’aimeras comme tu le mérites.

Sunny craqua. Elle s’effondra en pleures sur la chaise près de Sébastien, et alors qu’elle devait le réconforter, il lui caressa les longs cheveux blonds pendant de longues minutes, tentant de rendre un peu de bonheur à la petite qui avait grandit trop vite.

***

Adena et Rick pénétrèrent ensemble dans la chambre, à la demande de Sébastien, chose qui les inquiétait encore plus.

-Ne pensez pas que je vous ai fait venir en même temps pour sauver du temps. Quoi que si, mais pas juste pour cela, dit la faible voix de Sébastien en souriant doucement.

-Adena, tout ce qui a pu se passer il y a 10 mois, quelques soit tes motifs, tes ambitions, ou je sais plus trop quoi… on oublie, d’accord?
-On oublie, dit Adena doucement, en souriant.
-Mais plus de lavage d’amygdales, d’accord?
-Promis, dit Adena en faisait signe à un Rick étonné de ne pas porter attention.

Sébastien tourna légèrement la tête vers Rick.

-Et toi… tu es devenu quelqu’un d’un bien. Tu l’étais avant, mais tu ne le montrait pas de la bonne façon. Je suis content de te connaître, Rick.

Rick sourit, ne sachant pas trop quoi répondre. Sa gorge serrée ne lui aurait rien permis de dire, de toute façon.

-Et finalement, un message pour les deux… Arrêtez de vous courir après sans jamais vous attrapez, vous n’avez plus 15 ans! Non, mais, vous pensez jouer à ce jeu jusqu’à vos 40 ans? Allez-y, vous ne choquerai personne et surtout de surprendrez personne., dit Seb, un sourire au visage. Soyez heureux, vous le méritez. …enfin Adena, toi tu as encore tes preuves à faire mais on te laisse la possibilité de nous le montrer, dit Sébastien en lui faisant un clin d’œil.

Adena et Rick rirent doucement, et se jetèrent un petit regard gêné, de côté. Peut-être avaient-ils trop couru…

***

« Salut champion. Comment on se sent alors qu’on vient de remporter Wimbledon? »

-Comme si son meilleur ami venait d’être hospitalisé à cause d’un malaise dû à son cancer.

Aucun des deux ne firent attention au reste de la phrase, mais n’accrochèrent qu’aux mots « meilleur ami ».

-Je suis désolé pour tout., dirent les deux hommes, dans un synchronisme si parfait qu’ils éclatèrent de rire.

-Squib, j’ai quelque chose à te demander.
-N’importe quoi.
-Je… j’ai laisser mon alliance avec Cochet dans un but bien particulier. Je voulais savoir…

Squib était pendu à ses lèvres, confus. Sébastien inspira, tentant de se reprendre.

-Si je passe par dessus…
-Tu passeras.
-Si je passe par dessus… tu accepterais de jouer en double avec moi?

Squib resta sans mot. Il n’arrivait pas à croire ce qui se passait, et ne réalisait pas la portée d’espoir qu’amenait cette demande, tant à la survie de leur amitié qu’à la survie de Sébastien.

-Je dois d’abord demandé à mon agent., répondit Squib.
-Oh…, dit Sébastien, visiblement déçu.
-Et il a dit oui., dit Squib en souriant.
-Hein?
-J’ai pas d’agent. Alors ça fait de moi mon propre agent. Où un truc du genre, j’ai jamais été doué en analogie!

Sébastien sourit, tentant de masquer la fatigue.

-Je te laisse…, dit Squib en lui tapant doucement l’épaule. Et je viendrai te montrer notre trophée.
-Quel trophée?, demanda Sébastien, d’un air intrigué?
-Notre coupe de Wimbledon. Je viens de décider qu’elle était à nous deux… partenaire.

***

-Tu ne t’approches pas?
-Je croyais que tu ne m’appellerais jamais.
-Le meilleur pour la fin…

Le silence se fit entre eux, un silence lourd. Le malaise était encore plus évident depuis leur baiser, ne s’était pas encore reparler.

-Tu nous as fait un de ces peurs, Sébastien.
-Je sais. Ce n’était pas prévu au planning…
-Comment peux-tu faire de l’humour en ce moment?
-C’est la seule chose qu’il me reste à faire. La seule.

Megan inspira profondément, tentant de contrôler son estomac qui se serrait et les sanglots qui semblaient vouloir exploser.

-Mais comment ont-ils installé ta perfusion…, dit Megan en s’approchant, replaçant le sac sur la perche près du lit.
-Megan…

Sébastien attrapa la main de Megan au vol. Une décharge électrique sembla la saisir.

-Je t’aime.

Megan serra la main si fort, qu’elle eut peur d’en briser les phalanges, et s’assit sur le siège près du lit, les larmes commençant à rouler sur ces joues.

-Dis moi que tu…

Megan plaqua son visage contre celui de Sébastien, empêchant ce dernier de terminer sa phrase. Mais il eut une réponse. Explicite, mais tout de même une réponse.

« Écoute, Megan… Je ne sais pas si je vais m’en sortir. Je n’en ai sérieusement aucune idée. Mais s’il ne me reste que deux mois, je veux les passer avec toi. Et s’il me reste 70 ans, je veux les passer aussi avec toi, chaque minute, chaque seconde. Je ne veux pas perdre un instant. Je veux qu’on voyage, je veux te suivre partout… Si tu le veux bien… »

-Oh, Sébastien…, dit Megan, pleurant chaudement, serrant toujours sa main dans la sienne.
-Je veux que lorsque le moment sera venu, tu sois avec moi, et que nous ayons tant fait, que tu ne sois pas triste de me voir…, il déglutit difficilement. « … partir. »

Megan grimpa sur le lit de Sébastien et se coucha près de lui. Elle pleura contre sa chemise d’hôpital bleue, créant une petite rivière qui mouillait le torse de Sébastien. En cet instant, ils souhaitèrent tout deux qu’elle les emmène loin, loin…

***

Sébastien sortit de la chambre, sur un lit roulant, et c’est avec un sourire mi-courageux, mi-terrorisé, qu’il passa la porte de service de chimiothérapie, entouré d’infirmiers et infirmières.

Megan sortit de la chambre quelques secondes après, les yeux rouges et un mouchoir à la main, reniflant.

Squib ouvrit les bras, et Megan vint s’y réfugier, et les deux pleurèrent en silence, au milieu de ce couloir.

Abattus, dévastés.

Tant et autant que personne n’osa leur demander de se pousser ou de leur dire qu’il bloquait le passage. C’est tout dire.

Je suis désolée mais je peux plus me creuser les méninges pour trouver des coms qui traduiront ne serait ce qu'au centième l'effet que me font les différentes parties de ta fic...

Chaque fois je termine, et je reste quelques secondes avant d'appuyer sur le bouton répondre...Tes parties m'assomment...Pas dans le sens je m'ennuie et je dors, non....Tes parties me font l'effet d'un bon upercut en plein visage...

Je me dis, mais qu'est ce qu'elle fait là a nous écrire des fics...Elle devrait être en train de signer des autographes sur son dernier Best Seller vendu à des millions de personnes...

Bref, je pourrais dire encore une fois que c'etait genial, que j'ai même presque pleuré et tout un tas d'autres trucs qui ne vont plus paraître crédibles à force parce que je m'extasie comme une folle sur chacune de tes parties...Mais je le pense !

Je ne vais pas encore citer mon expression favorite du petit smiley bonhomme chinois qui salue sur 6 lignes. Je peux rien dire d'autre que....rien...

Alors juste merci pour ton talent !!

Nob ou la simplicité, mais la belle simplicité, c'est Nob, celle qui dit tout alors qu'on y a déja pensé!

Et voila l'avant-dernier chapitre... Meme s'il n'y a que Nob qui me lit, c'est pas grave, je veux la finir quand meme!!
Bonne lecture!

Chapitre 36

Chanson pour hier et demain, Marie Mai

ohhhhh
Je veux pas qu`on me dise
Que t`es bien mieux la-bas
Je veux pas qu`on me dise
Que la vie c`est comme ça
Je voudrais plus voir
J’aimerais mieux plus sentir
Je veux surtout pas croire
Que c`est des choses qui arrivent ohh

[Refrain] :Pour tous ceux qui reste
Pour ceux qui espèrent
Pour tous ceux qui marchent encore Sans ta lumière
Pour tous ceux qu`on laisse
Pour tous ceux qu`on perds
On s`accroche à demain
Mais on n`oubliera jamais hier

Je sais bien que ça se passe pas
Toujours comme dans les livres
J`aimerais mieux pas savoir
Qu`on avait ça à vivre
Maintenant que tout est fait
Et qu`on peut pas revenir
Il faut se remettre à vivre
Faut se remettre à sourire ohh

[Refrain] x2

mais on n`oubliera jamais hier x4

Si tu m`entends aujourd’hui
De la-haut dans l`autre monde
Envoies un peu de pluies
Pour mes fleurs sur ta tombe.

8 mois avaient passé…

L’herbe foisonnante verte frissonnait sous une douce brise de début juin, étant balancé par ce souffle étrange venu de nul part. De doux rayons de soleil caressait les gens ici-bas, leur donnant l’impression d’une petite chaleur réconfortante dans ce monde froid et dans le l’étonnant éclatant bleu du ciel.

Ils se tenait là, sans dire un traître mot, ne rompant le silence que par de discrets reniflements. Leurs habits noirs leur donnaient un air solennel et pâlichon, détaillant sur la clarté et les couleurs de la nature les entourant. Le soleil les éclairant, tentant de remettre un peu de clarté dans leurs esprits encombrer de noir.

Ils regardaient le ciel, les arbres, les oiseaux voler, mais leur regards ne cessaient de converger vers le même et unique objet, qui semblaient les attirer comme un aimant, un aimant dont on voulait bafouer l’existence mais qui nous sautait au visage au moindre soubresaut.

Une pierre se dressait à leur droite, une pierre de marbre gris, sobre et sans artifice, et abhorrait le douloureux titre de « À la mémoire de ».

Le prête leur parlait d’avancement, de nouvelle vie. Il comparait ce départ abrupte à l’envol d’un oiseau majestueux, vers d’autres cieux inexplorés, quittant enfin ce monde terrestre pour se diriger vers l’infini. Mais rien de ce que pouvait dire le prêtre ne les réconfortait.

Cody serrait fortement la main de Squib dans la sienne, la main d’un Squib qui ne se gênait même pas de laisser couler une larme sur sa joue d’homme orgueilleux.

Rick se tenait entre Adena et Sunny, et les trois formait un bloc compacte qui semblait vouloir empêcher la douleur de les atteindre. Vaine tentative.

Et Megan… Megan se tenait près d’eux, debout sur l’herbe, ne pleurant pas, ne disant rien. Seulement une expression de profonde béatitude sur le visage. Une expression qui laissait tout et rien paraître à la fois. Tout simplement indéfinissable.

Alors que souffle de vent légèrement plus puissant repoussait les mèches de cheveux bruns de son visage, Sébastien lui prit la main.

« … Il a donner bien plus au cours de sa courte vie qu’il n’a pu recevoir, se dévouant corps et âme pour des valeurs qui lui étaient chères telle que le respect, l’effort et l’amélioration. Ils mettaient en ses jeunes plus d’espoir que quiconque n’aurait pu y mettre, leur donnant à chaque occasion le bénéfice du doute, ne les bafouant jamais, sachant qu’ils trouveraient leur voie dans la vie, et que leur passage par le tennis les aiderait à trouver cette dite voie. En ce jour, de deuil, recueillons nous sur la mémoire de ce grand homme qu’était Gunnerson, et rendons lui tout le mérite qu’il méritait, mérite et méritera toujours. Qu’il repose en paix, et que vos cœurs atterrés puissent continuer à vivre tel qu’il l’aurait souhaité. »

Sur ces mots, le prêtre marmonna quelques prières, et le cercueil couvert de gerbes de fleurs jaunes descendit doucement vers le lieu de dernier repos de l’inoubliable coach, les larmes coulant simultanément à la terre meuble qui était balancée dans la fosse.

Lorsque toute la foule rassemblée se fut dissipée, et qu’il ne resta que les Top Guns rassemblés autour de ce carrée de terre devant la tombe, le silence qui les unit fut encore plus puissant, plus lourd, mais également plus serein.

8 mois avait passé depuis la fin tragique de Wimbledon, et même si l’amitié se raccommodait lentement, le groupe d’amis qu’il formait ne s’était pas retrouver au même endroit, au même moment depuis ce jour. Ils se téléphonaient, se parlaient, s’écrivaient, et se voyaient séparément lors de leur déplacements. Il réapprenaient à se faire confiance, petit à petit, sans bousculer les choses.

C’est sur cette herbe verdoyante, en ce jour de juin, qu’ils réalisèrent la chance qu’ils avaient. Ils avaient la chance de retrouver, même après une dispute qui semblait être impardonnable. C’était peut-être le dernier message que Gunnerson avait voulu leur laisser : que tout est possible.

Devant ce morceau de granit qui devait à partir de ce jour la dernière vision de ce grand homme, disparut dans un accident d’automobile qui n’avait pas pardonné, ils prirent conscience que ce que cet homme leur avait appris avait une bien plus grande portée que le simple fait de bien propulser sa raquette au moment du service ou de la puissance d’un revers. Il leur avait appris à se respecter eux-même, et qu’ensuite ils pourraient respecter les autres. IL leur avait appris à faire confiance en leur force intérieure plutôt qu’à la pression sociale qu’ils devaient gérer chaque petit jour de leur vie.

Il leur avait appris à vivre, tout simplement. Le leçon d’une vie dont ils commençait à peine à comprendre son importance.

Ce fut sans un mot que Squib s’approcha doucement de la pierre tombale, et s’agenouilla devant elle. Il inspira profondément et caressa de ses longs doigts la pierre rugueuse. Il plongea la main dans sa poche et en sortit une balle de tennis. Il simple balle de tennis qu’il déposa au milieu d’une gerbe de fleurs jaunes.

Il se releva et se dirigea lentement vers les voitures, les mains dans les postes de son veston. Serein.

Le reste des Top Guns sortirent eux-aussi une petite balle jaune de leur poche ou de leur sac à main, et vinrent la déposer doucement près de celle de Squib.

Sébastien, qui fut le dernier à la déposer, resta quelque secondes agenouillé devant le nom de Gunnerson. Il posa une main sur la pierre en murmurant « Je suis presque failli vous rejoindre… et j’ai l’impression qu’ils vous ont pris au lieu de moi… Merci… pour tout.»

-Tu viens, Sébastien? Nous allons prendre un café, dit la voix de Megan derrière lui.
-J’arrive…

Sébastien se leva, fit un dernier salut à la pierre qui semblait le toiser, et rejoignit Megan.

D’où ils étaient, ils pouvaient entendre Adena se plaindre que Squib lui avait mit une poignée d’herbe dans ses jolis cheveux frisés, et les autres rirent de la mine courroucée d’Adena.

Rien n’avait changé. Où plutôt oui, tout changeait, à un moment ou à un autre. Il ne fallait que laisser certaine chose partir, et en accepter des nouvelles…

Et cette amitié renaissante, mature et majeure en était certainement une nouvelle. Réunis. Ensemble. Recommençant.

Qu’il repose en paix…

TROP TROP TROP TROP TROP TROP TROP TROP TROP FOOOOOOOOORT !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Je croyais que j'etais la seule à savoir faire des rebondissements innatendus !!! La je m'y attendais, mais alors pas du tout du tout du tout du tout !!! Trop trop fort !!! Je pensais que c'etait Sebastien et là je vois "Sebastien lui prit la main" ou un truc dans le genre et je me dit :
Et la je me dit : "Ca y est, l'eleve a suivi la voie de son maitre !!!"

Du grand art chère amie !! Du grand art ! Même si la disparition de Gunnerson est triste j'ai ressenti comme une pointe de soulagement en apprenant que ce n'etait pas Seb, je l'avoue !!

Magnifique moment lorsque tous deposent une balle de tennis...J'en avais presque les larmes aux eux !! Faut dire que je suis une fille sensible moi !!

merci merci merci merci !! Pour cette suite...Pourtant je ne peux pas m'empecher de penser qu'il n'en reste plus qu'une seule...C'est trop injuste comme dirait notre ami commun

ses trop beau. :cryiiing: :cryiiing: :cryiiing:
GUNNERSON aurevoir :cryiiing: :cryiiing: