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| This ain't no Wimbledon... But finally, yes, it is. | |
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+8Yuna salladin Subcity Idril B.B.B. Marine Nobody's_Perfect verslesetoiles 12 participants | |
Auteur | Message |
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verslesetoiles Moderatrice vers l'infini et au dela...
Nombre de messages : 952 Age : 38 Localisation : St-glin-glin-des-meuh-meuh, Qc Date d'inscription : 12/09/2005
| Sujet: This ain't no Wimbledon... But finally, yes, it is. Mar 13 Sep - 17:09 | |
| EDIT ADMIN: Je mets le lien pour que les lecteurs eventuels puissent lire le début de cette fic (c'est à dire les 22 premiers chapitres :lol!: )
http://cascadia-serie.forumactif.com/viewtopic.forum?t=585
Voila, comme Nob me la demander, je poste mes suites sur les deux forums... Alors voila mon nouveau bébé. Bonne lecture! :lol!: Chapitre 23
« JE NE PEUX PAS! JE NE PEUX JUSTE PAS! »
Dans sa salle de préparation, Megan sautait un plomb alors qu’Ethan tentait vainement de la calmer. Et vainement est un mot bien faible.
-Je sais que c’est dur ma puce, mais pense qu’elle n’est qu’une autre joueuse de tennis normale, que ce n’est pas Adena St… -NE PRONONCE PAS SON NOM! -Bon dieu, Megan! Mais qu’est-ce qu’elle t’a fait, pour que tu la déteste à ce point?
Megan s’arrêta de gesticuler quelques instants, et s’assied sur le banc face au mur, respirant difficilement. Comment pouvait-elle lui répéter toutes les immondices qu’Adena lui avait crier par la tête? Comment pouvait-elle lui dire comment toutes ces injures l’avait blesser et l’avait fait douter de soi-même? Comment pouvait-elle dire à ce pauvre Ethan que ce qui l’avait heurter le plus était de la voir passionnément embrasser Sébastien, pour qui elle n’est supposé avoir aucun sentiments, et qui n’est sensé représenter rien pour elle, comme elle lui avait dit lorsqu’elle avait du rassurer Ethan à la fête? Non, elle ne pouvait décidément pas lui dire. Pas tout suite, pas maintenant, et surtout pas à quelques minutes d’un match.
Ethan était toujours là, à la regarder de son beau regard interrogateur, ses sourcils blonds froncés montrant bien son état d’incompréhension.
-C’était… -C’était? -Une bagarre de pauvres petites adolescentes naïves et stupides, il y a longtemps de cela. Dans notre jeunesse insouciante… -Je te rappelle que ce n’était qu’il n’y a 10 mois de cela! -Et bien il y a des évènements comme cela qui vous font grandir beaucoup plus vite.
Ethan ne dit rien, mais il s’approcha et passa son bras autour des épaules de Megan, et l’attira contre lui. Megan plongea son visage dans son polo, qui sentait bon le savon et l’after-shave. Elle oublia quelques instants qu’il n’était pas Sébastien, et essaya de se convaincre que s’en était beaucoup mieux ainsi.
Alors que l’on demandait les joueuses sur le court, Ethan murmura à l’oreille de Megan :
-Tu n’as qu’à imaginer que cette petites balle jaune, c’est sa tête blonde frisée…
Cette remarque fit sourire Megan. Elle savait pertinemment qu’Ethan détestait ce genre de motivation, étant très calme, pacifique et doux comme un agneau. Mais elle savait aussi qu’ils savait qu’elle raffolait justement de ce type de motivation, et le fait qu’il en tienne compte alors qu’elle était aussi bouleversée la toucha énormément.
Elle se recula, lui donna un rapide baiser et attrapa sa raquette, avant de s’enfoncer dans le couloir qui menait au court. ***
Adena entendit également l’appel des joueuses sur le court. Elle avait cette pointe de nervosité dans l’estomac, qu’elle n’avait jamais d’habitude. Se pouvait-il que ce soit la présence de son bien-aimé Andrew dans les gradins qui la rendent aussi stressée? Non, se dit-elle à elle-même. Elle savait qu’il était là, pour elle, et sa présence la rassura plus que d’autre chose. Qu’est-ce que ça pouvait être, alors?
Un affiche clignotante fluo s’alluma alors dans son esprit : Megan. Megan qu’elle n’avait pas revu depuis des lustres. Et on ne pouvait pas dire que leurs adieux avaient été des plus civilisées et pacifiques. Oui, sans aucun doute, jouer contre Megan la rendait immensément nerveuse.
Mais elle avait toujours été meilleure joueuse que Megan. Cette pensée lui fit reprendre son sourire rapidement. Au diable la chute catastrophique de son classement, et les reproche de son commanditaires principal, Stormbusrt, qui menaçait de lui enlever sa commandite vu son classement insatisfaisant et la mauvaise image qu’elle projetait de la compagnie en publique. Elle était toujours la meilleure, même si elle ne s’avait pas entraîner depuis des lustres. Le tennis, c’est comme monter à bicyclette : ça ne se perd pas. Cette dernière pensée redonna tout son aplomb à Adena, qui remarqua que les petites papillons dans l’estomac avaient disparus. Elle attrapa sa raquette, vérifia une dernière fois que sa jupe n’était pas trop longue (déjà qu’elle était incroyablement courte) et se dirigea vers le court.
***
Lorsque Megan mit le premier pied sur le court, le son assourdissant de la foule la fit reculer d’un pas. Les gradins étaient debout, applaudissant, et ne scandait qu’un seul nom.
***
« Megan! Megan! Megan! »
Adena n’arrivait pas à le croire. Son entrée passait inaperçu, mais Megan O’Connor, la fille qu’elle avait si souvent battu du temps de Cascadia, avait droit à une standing ovation, à Wimbledon.
Et qu’avait-il pour elle?
Rien du tout. À part bien sur les quelques sifflements grotesques de quelques males en chaleur, qui lui criait honteusement : « Fais lever ta jupe! »
Adena leur jeta un regard aguicheur, tout en pensant un très pensé « Vous pouvez toujours rêvé » et chercha Andrew des yeux dans la foule. Elle le vit, il discutait avec la dame, ou plutôt la jeune fille, assise à ces côtés. Un jeune et jolie blonde. Elle lui rappelait quelqu’un, mais elle ne pouvait pas s’en rappeler. Et puis après tout, elle s’en fichait. Elle fit un petit signe de la main à Andrew, qui ne la remarqua même pas.
Mais par contre, elle remarqua que Rick la remarquait! Elle croisa son regard, et s’accrocha quelques instants au regard du jeune homme. « Ce qu’il a de beaux yeux… », pensa-t-elle. Mais Rick eu bientôt fait de détourner le regard, avec un air à la fois triste et frustrée sur le visage.
Secouant la tête afin d’oublier ce moment étrange, elle se dirigea au fond du court, et se mit en position.
***
« Service O’Connor. »
Megan attrapa un balle du ramasseur de balle, et gratifia d’un sourire le jeune homme qui avait l’air terrorisé. Il la regarda les yeux grands ouverts, surpris d’avoir droit à ce sourire éclatant, et fur rassuré du coup. Megan se retourna vers le court en souriant, et son sourire s’évanouit.
Elle la vit. Au fin fond du court, avec son haut orange (Ô grande surprise) et son extra-mini-mini--jupe blanche. Megan secoua tristement la tête en soupirant et se concentra sur la balle.
« Tu peux la vaincre. Tu le peux. Te le peux. Elle n’est pas meilleure que toi. ELLE N’EST PLUS MEILLEURE QUE TOI. »
Elle vit soudain dans la tribune des joueurs un chemise blanche éclatante qui attira son attention. Sébastien qui la fixait intensément. Elle vit quelque chose dans ces yeux. Quelque chose qui ressemblait à une imploration du pardon. Bizarrement, ce regard, qui, au lieu de lui fournir une bonne dose de rage comme il l’aurait fait quelques temps plus tôt, la remplit de sérénité momentanée. Elle sut qu’elle que maintenant, ce qui se passait sur le terrain n’avait rien à voir avec un souvenir comprenant Sébastien et Miss Stiles. Tout était entre elle et Adena. Seulement entre elle.
Quelque part dans les gradins, Ethan tourna la tête afin de voir où Megan regardait si fixement. Son regard le dirigea vers le mec français qu’il avait rencontré à la fête. Et, à son grand déplaisir, il ne semblait pas qu’y avoir de l’amertume et de la colère entre sa bien-aimée et de type. Mais il rêvait sûrement. Oui il devait rêvé.
***
Adena se balançait lentement de gauche à droite, attendait le service de Megan. De ce qu’elle se rappelait, son service allait toujours dans la même région du court, et il manquait grandement de puissance. Elle N’aurait aucun mal à envoyer O’Connor aux oubliettes.
***
Megan regardait la petite balle jaune, et pensa à Adena. Des cloques s’étaient formé sur sa main droite, la vieille, alors qu’elle tournait et retournait sa raquette dans ses mains avant de s’endormir. Lentement, une poussée d’adrénaline lui monta d’elle ne savait trop où, et la balle devint orange et des petits cheveux blonds frisés lui poussèrent, selon la visualisation intense de Megan. Elle respira un grand coup, et sous le silence tendu et intense qui régnait dans les gradins, lança la balle vers le ciel.
La visualisation dut faire son effet, car la balle jaune fut propulsé telle un boulet de canon vers Adena, de l’autre coté du court. | |
| | | Nobody's_Perfect Admin
Nombre de messages : 3423 Age : 39 Localisation : Somewhere out there Date d'inscription : 10/09/2005
| Sujet: Re: This ain't no Wimbledon... But finally, yes, it is. Mar 13 Sep - 17:19 | |
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| | | Marine El Mago
Nombre de messages : 2804 Age : 35 Localisation : FRANCE Date d'inscription : 12/09/2005
| Sujet: Re: This ain't no Wimbledon... But finally, yes, it is. Mer 14 Sep - 12:33 | |
| j'tai déjà laissé un comm sur l'autre forum mais j'ai repris un plaisir immense à relire cette partie que j'avais déjà relue 3 fois, j'avoue! Comme j'addooorre!!!!!! J'adore vraiment le duel Adena/Megan.... j'ai adoré "Tu n’as qu’à imaginer que cette petites balle jaune, c’est sa tête blonde frisée…" j'étais pliéeee mdrrrrr!!! trop trop drole!!!!!!!!!!!!! Vie la suite je veux qu'HyperDrive Girl gagne...mais si c'ets Kournikova Wannabe, sa mdérangera pas du moment que j'peux lire une suite!!! Encore bravo Verslesétoiles....c'est un chef d'oeuvre....un pur chef d'oeuvre! je n'ai qu'un mot à dire : respect :ouais: | |
| | | verslesetoiles Moderatrice vers l'infini et au dela...
Nombre de messages : 952 Age : 38 Localisation : St-glin-glin-des-meuh-meuh, Qc Date d'inscription : 12/09/2005
| Sujet: Re: This ain't no Wimbledon... But finally, yes, it is. Dim 2 Oct - 19:20 | |
| Une suite.. elle a tardé! Mais j'était en manque d'inspiration, et en manque de temps, alors, fideles lecteurs, vous m,excuserez pour tout ce temps, et j'espère que vous prendrez autant de plaisir à la lire.
Je vous avertis, on tombe ds le drama! bonne lecture...
Chapitre 24
Megan était en sueur. Le soleil plombait, inondant de ces rayons une Megan qui aurait volontiers pris une bonne douche froide. Glacée même.
« Il est pas sensé avoir continuellement des nuages, en Angleterre… », pensa-t-elle en essuyant son front où perlaient les gouttes de sueur.
Son chandail noir collait à son dos, et elle sentait le regard de Sébastien peser sur elle.
« Arrête de me regarder, s’il te plait… »
Elle ferma les yeux un instant, tentant de retrouver sa concentration. Elle devait y arriver.
***
Mais pourquoi avait-elle mis une jupe si courte?
La bande de garçons juste derrière elle la regardait d’un œil vicieux et lui faisait des clins d’œil à chaque fois qu’elle se retournait, et, elle devait bien se l’avouer, elle détestait ça. Pour la première fois de sa vie, elle ne recherchait pas avidement ce type de regards. Ils la gênaient et la mettaient mal à l’aise.
Mais pourquoi avait-elle donc insister pour mettre cette satanée jupe courte?
Elle repoussa d’un coup de tête une petite bouclette qui s’échappait du complexe échafaudage qu’était sa coiffure du jour. Megan avait l’air si confiante, dans son ensemble noir, de l’autre côté du terrain.
Ah oui, et elle n’avait pas une bande d’abrutis qui ne voulaient qui lui voire les fesses, à elle. « Merde. »
***
Cody, Squib et Rick n’avaient pas prononcer un mot depuis le début du match. Ils se tenaient sur leur petite banquette, raides, crispés, leurs jeunes visages tendus. Lorsque Megan laissa passer une balle et que la foule applaudit Adena, tous trois levèrent les mains afin d’applaudir. Leur mains restèrent en suspens avant même d’avoir pu se joindre, et tous trois les reposèrent sur leur genoux.
Lorsque Megan vint arracher un point à Adena, ils semblèrent encore une fois vouloir se joindre au mouvement de foule qui applaudissait chaleureusement Megan, mais, encore un fois, leurs mains s’arrêtèrent avant de se toucher. Était-il déloyal d’en applaudire une et pas l’autre? Où de les applaudir les deux comme au bon vieux temps, prétendant que rien n’était arriver?
-Peut-être vaut-il mieux de ne pas les applaudir du tout, ni une ni l’autre, finit par dire Rick. -Sûrement, répondit Cody. -Pour une fois, je suis d’accord avec toi, dit Squib. -Je savais que tu avais toujours apprécié ma sagesse d’érudit, Squibby, dit Rick, un sourire dans la voix. -Oh t’inquiète, c’est la première et la dernière fois.
Rick et Squib se regardèrent en souriant, sous l’œil discret de Cody, qui souriait elle aussi.
***
Le match était interminable. La foule était en haleine. Et en sueur. Les deux jeunes femmes se défonçaient sur le court, tentant tant bien que mal de terminé ce combat atroce. Chaque coup féroce qui était frappé était comme un poignard qu’on enfonçait dans le dos de l’autre. Jamais un math n’avait été porteur de tant de sous-entendus. Non, jamais.
Sébastien était dans la tribune, aux côtés d’un François Cochet qui ne cessait de parler avec ce admiratrices plaisantant et badinant allégrement alors qu’un grand match se déroulait sous ses yeux, sans même qu’il s’en aperçoive. Sébastien avait beau grogner, lui jeter des regards assassins, rien n’y faisait.
-Oh vous savez, j’ai recueilli ce pauvre petit Sébastien de la misère, il n’aurait jamais été aussi loin sans moi.. -Awwww!, dirent les filles en cœur en jetant un regard de pitié à Sébastien. -Grr, fut la réponse de Sébastien. -Non, mais c’est vrai, vous voyez ce pauvre petit homme jeter dans la fausse au lions sans être guider et sans un mentor de qualité tel que… moi? -Non!, dirent les filles en cœur en hochant vigoureusement la tête. -Grr, fut encore la réponse de Sébastien. -Il est bien vrai qu’avec mon grand cœur légendaire et mon… -HÉ HO! Tu vois, la devant , c’est un match de tennis, François, un MATCH! Répète après moi, un MATCH!, s’écria Sébastien en gesticulant, s’en était trop pour lui. -Un match? Où ça?, demanda François en regardant autour de lui, un peu perdu. -SUR LE COURT!, dit Sébastien, rouge sous les effets de la colère. -Oh oui ce match… Alors, comme je vous disais, mes charmantes demoiselles, j’ai recueilli… -LA FERME!
François le regardait d’un air grandement étonné, mais voyant le regard de Sébastien et la façon dont il serrait les poings, il se dit que la meilleure chose à faire était de se taire et de regarder ce match qui se déroulait devant ces yeux. Ah oui, il impliquait cette fille dont Sébastien n’arrêtait pas de parler… Il se renfonça dans son siège, appuya son menton dans sa main et bailla. Non mais quel rabat-joie…
***
Adena sentant la sueur dans son dos, ça allait ficher en l’air son nouveau chandail. Merde.
Elle était exténuée, probablement plus qu’elle ne l’avait jamais été. Non, mais qu’est-ce que Megan prenant depuis leur départ de Cascadia, qui la rendait si bonne? Une petite éclair traversa son cerveau et elle se dit que c’est peut-être elle qui devrait arrêter la mal bouffe et l’alcool… Mais non, mais non, se dit-elle en secouant la tête. Elle devait être épuisé du décalage horaire, c’est tout.
Adena planta ses pieds fermement dans le sol, attendant la petite balle jaune qui devrait bondir de par dessus le filet dans peu de temps.
La dernière balle. Tout était en jeu, sur ce simple petit coup de raquette. Adena eut envie de vomir mais respira à grand coup, tentant de contrôle les nausées et son estomac qui se contractait.
*** Megan jeta un dernier coup d’œil à Adena. Le coup était décisif, elle devait se concentrer. Mais bizarrement, de voir Adena de l’autre côté du terrain lui rendait la tache de se concentrer très ardue. Elle fit rebondir la balle par terre. Poc Poc. Poc Poc. Elle aimait ce son qui résonnait dans tout l’enceinte du court. Poc Poc.
Elle regarda les gradins quelques secondes, juste à temps pour voir Ethan qui la regardait en souriant, confiant, ayant confiance en elle. S’il savait, pensa-t-elle. Elle s’accrocha quelques secondes dans les yeux bleus du jeune homme et continua son survol des gradins.
Une chemise blanche attira son attention dans la tribune officielle. Pourquoi avait-elle regarder là?
Il était là, en haleine, assis sur le bout de son siège, la regardant avec un regard sérieux. Megan tenta tant bien que mal de décrocher son regard du sien, mais il semblait attiré magnétiquement par celui-ci. Il ne fallait pas, non , il ne fallait pas. Ethan, Ethan, Ethan.
Megan balança la balle, et cria lorsque sa raquette la percuta, d’un cri déchirant, mélangeant furie, force et… désespoir.
*** Adena vit la balle venir vers elle à vive allure. Elle dit une courte prière et se prépara à la renvoyer.
***
Megan s’effondra à genoux sur le sol terreux. Une nouveau soubresaut lui fit prendre appuie avec ces mains sur le sols, de sorte qu’elle se retrouva à quatre pattes sur le sol, le visage tourné vers celui-ci. Elle était agité d’énormes sanglots et pressait de la terres entre ses fins doigts tremblants.
*** Adena resta sans mots, debout, de l’autre côté du court. Elle regarda l’arbitre, sa raquette, la foule autour d’elle qui criait à tout rompre. Elle ne semblait pas distinguer le moindre mot, tout n’était que cohue. Et Megan pleurait à chaudes larmes de l’autre côté du terrain,
*** Point, set, match, Megan O’Connor. O’Connor passe en final et Adena Stiles est éliminée. *** Ses épaules étaient encore secouées de sanglots. Elle n’arrivait pas à savoir si elle pleurait de joie, ou si elle pleurait sur la situation qui torturait son cœur depuis 10 mois. Elle pleurait sur sa victoire, elle pleurait sur Ethan, elle pleurait sur Sébastien. Et Dieu seul sait qu’elle détestait pleurer.
***
Adena marcha lentement vers le banc, prit sa serviette, qu’elle regarda pendant quelques secondes, la bouche entrouverte de surprise. Elle mit sa raquette dans son sac, lentement, toujours lentement, et se dirigea vers la sortie du court.
Elle en avait marre. M-A-R-R.. euh non un R peut-être?
Elle secoua vigoureusement la tête, des larmes jaillissant dans ces yeux. Elle savait peut-être pas comment le mot marre s’écrivait, mais elle savait qu’elle en avait assez vu.
*** Rick et Cody était sans mot dans les gradins. Nul n’avait osé applaudir, de peur d’être vu comme déloyal, et fixait Megan et Adena, sans trop savoir quoi dire, quoi faire, autre que d’avoir le cœur complètement déchiré à le vue des deux jeunes femmes qui l’étaient toutes autant.
*** Squib passa les gardes de sécurité sans difficulté, sa passe de joueur lui donnait accès à des confins d’endroits interdits au public. Il ouvrit un porte, et le bruit de la foule le surprit. Il avait hâte.
Il se rappela soudain pourquoi il était là, et s’avança d’un pas décider. Après quelques pas, il s’accroupit et plaça sa main sur son épaule.
« Allez, viens, Meg. »
Megan ne leva même pas les yeux, reconnaissant la voix apaisante de Squib, et pleurant toujours à chaudes larmes, prit son bras qui l’aidait à se relever. Squib passa son bras autour de la taille de Megan pour la supporter, et elle se laissa guider, laissant aller sa tête contre l’épaule de Squib, pleurant toujours, alors qu’il sortait du court sous les regards d’une foule interrogative. | |
| | | Nobody's_Perfect Admin
Nombre de messages : 3423 Age : 39 Localisation : Somewhere out there Date d'inscription : 10/09/2005
| Sujet: Re: This ain't no Wimbledon... But finally, yes, it is. Dim 2 Oct - 20:09 | |
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| | | Marine El Mago
Nombre de messages : 2804 Age : 35 Localisation : FRANCE Date d'inscription : 12/09/2005
| Sujet: Re: This ain't no Wimbledon... But finally, yes, it is. Dim 2 Oct - 21:59 | |
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| | | verslesetoiles Moderatrice vers l'infini et au dela...
Nombre de messages : 952 Age : 38 Localisation : St-glin-glin-des-meuh-meuh, Qc Date d'inscription : 12/09/2005
| Sujet: Re: This ain't no Wimbledon... But finally, yes, it is. Dim 9 Oct - 1:58 | |
| Une suite... POur les lecteurs qui ne m'ont pas encore abandonner.
J'espere que vous aimerez, tout ce met lentement en place pour la finale qui devrait venir dans je sais pas... 5-6 chapitres, peut-être plus.
Bonne lecture!Chapitre 25 Encore un jour se lève sur la planète France Et je sors doucement de mes rêves je rentre dans la danse Comme toujours il est huit heures du soir j'ai dormi tout le jour Je me suis encore couché trop tard je me suis rendu sourd Encore
Encore une soirée où la jeunesse France Encore elle va bien s'amuser puisque ici rien n'a de sens Alors on va danser faire semblant d'être heureux Pour aller gentiment se coucher mais demain rien n'ira mieux
Puisqu'on est jeune et con Puisqu'ils sont vieux et fous Puisque des hommes crèvent sous les ponts Mais ce monde s'en fout Puisqu'on est que des pions Contents d'être à genoux Puisque je sais qu'un jour nous gagnerons à devenir fous
Encore un jour se lève sur la planète France Mais j'ai depuis longtemps perdu mes rêves je connais trop la danse Comme toujours il est huit heures du soir j'ai dormi tout le jour Mais je sais qu'on est quelques milliards à chercher l'amour Encore
Encore une soirée où la jeunesse France Encore elle va bien s'amuser dans cet état d'urgence Alors elle va danser faire semblant d'exister Qui sait si l'on ferme les yeux on vivra vieux (Jeune et con, version acoustique, Saez) (écoute conseiller lors de la lecture du chapitre… )Elle était assise sur un banc du parc. Son regard était accroché depuis plusieurs minute sur une feuille d’arbre qui virevoltait dans la brise. Des mèches de ses cheveux lui obstruait la vue, et elle ne cessait de les repousser derrières ses oreilles, fixant de nouveau son regard sur la même feuille. Mais elle la regardait sans la voir. Sans rien voir, à vrai dire. Il y avait longtemps qu’elle ne voyait plus rien. Les yeux de Megan étaient encore rouges et bouffis des nombreuses minutes passées à pleurer sur l’épaule rassurante de Squib, qui s’était assis à ces côtés, et pour une fois, qui s’était tait. Elle avait pensé finir par se déshydrater, mais non. Elle avait trembler et sangloter contre Squib pendant un long moment, tous deux seuls dans les vestiaires, Squib caressant doucement les cheveux bruns de Megan. Comme s’il avait tenté d’absorber la peine incompréhensible d’une Megan, qui venait tout juste de triompher sur sa rivale Adena, de ce simple geste. À sa grande tristesse, il n’avait rien absorber du tout… Megan sentit le gravier du sentier frémir sous les pas d’un arrivant, et quelques secondes après, Ethan était à ses côtés, lui souriant d’un air inquiet. Elle l’avait prié de la rejoindre dans ce parc après qu’elle soit sortie du vestiaire, s’étant effondré en pleurs sur le court quelques instants auparavant. Quelque chose clochait. Mais quoi… mais quoi? -Megan! Mon dieu, mais que s’est-il passé sur le court?, dit Ethan, la serrant contre lui. Elle se sentit pressé contre la poitrine du blond skieur, et respirait son parfum. Des larmes réapparurent dans ces yeux au moment où elle détecta l’odeur avec laquelle elle s’était endormie si souvent. -Rien, répondit Megan d’une toute petite voix. -Rien? -Rien. -Megan… Megan se retira des bras d’Ethan et fixa les yeux bleus de son amoureux. Sa lèvre inférieure tremblait, et elle respira profondément, ferma les yeux le temps d’une seconde. -Megan…? -Tu ne m’aimes pas, Ethan. -Ah non?, dit Ethan en riant, pensant avoir à faire face à leur première crise existentielle de couple, qui devait venir un jour ou l’autre, de toute façon. -Non, tu ne m’aimes pas, répondit Megan en baissant la tête. Ethan prit les mains Megan dans les siennes, doucement, tout doucement. Du bout du doigt, il poussa délicatement le menton de Megan de façon à ce qu’elle relève le menton et qu’elle le regarde à nouveau dans les yeux, lui souriant doucement. -Megan… je t’aime parce que tu es toi. Tu es une de ces personnes si extraordinaire, si talentueuse, si « tout ce que tu voudras », que tu rayonnes de l’intérieur et qui mérite quelqu’un comme moi, qui se tiendra là, à tes côtés, sans rien dire et ne faisait que t’admirer, bouche bée d’être dans ta vie. Tu mérites d’être aimer, et laisse moi le faire, et nous resterons toujours heureux… Ethan la regardait d’un regard si doux, que le lèvre inférieure de Megan se remit à trembler, et elle baissa une nouvelle fois la tête, fixant ses mains, finissant par murmurer d’un voix à peine audible… -Non, Ethan… Tu ne m’aimes pas… et tu ne mérites pas de m’aimer. Les larmes roulaient sur les joues de Megan, traçant des sillons sur son visage au fil des soulèvements incontrôlables d’épaules. Elle était folle de faire ce qu’elle était en train de faire. Elle savait que plusieurs personnes la trouverait complètement cinglée. Mais elle préférait être honnête et folle que de blesser encore plus Ethan, qui avait été si bon avec elle et qui l’avait rendu heureuse. Ethan retira doucement ses mains des mains de Megan, le yeux à moitié fermé, les lèvres entrouvertes, dans un état d’ébahissement étrange. Son regard tentait de s’accrocher à quelque chose, un feuille, un arbre, un papier que trimbalait le vent, tentant de comprendre ce qui lui arrivait. Il ne l’avait pas vu venir. Enfin, si, mais il avait préféré fermer les yeux. L’autre, le type, le français qui regardait Megan aussitôt qu’il le pouvait. Il se traita mentalement de crétin. Ethan se leva doucement, et s’avança d’un pas hésitant sur le sentier, titubant quelque peu. Il mit ces mains dans ces poches et s’éloigna doucement, disparaissant peu à peu derrière les peu de surfaces boisées du parc. Laissant Megan sangloter sur le banc. Elle se détestait, mais alors complètement, mais un grand poids en elle venait de s’envoler, doucement, vers la cimes des arbres, rejoignant le ciel. Se retrouvant à nouveau seule. *** Squib poussa la porte du bureau de Stormbusrt et s’affala sur un divan, où Sunny feuilletait un magazine à potins. Elle leva à peine les yeux quand Squib s’affala à ces côtés. -Tiens, Sammy Hang se pavane avec ce nouvel abruti. Elle était pas avec Rick? -Humm. -Ils se sont laissé? -Humm. -Elle l’a laissé en plan ou c’est lui? -Humm. Grognant, Sunny décochait un superbe crochet du droit sur l’épaule de Squib. -OUILLE! Mais ça va pas la tête, p’tit bout? -Achète toi un dictionnaire de conversion Humm-Français, parce que j’y comprend rien! -T’es dingue, je vais avoir une de ces ecchymose!, dit Squib en massant son bras avec une moue sur le visage. Je pourrai pas porter de chandail sans manche, par ta faute! -Pauvre petit Squibby! Arrête de geindre, ou il vont te forcer à raser tes trois poils de barbe! -J’en ai 8, je te ferai remarquer! Tu sais plus compter ou quoi? -Non je t’assure il y en que 3!, dit Sunny en lui tirant la langue, avant de s’éclater de rire. -Alors, Rick et … -Non mais on s’en fout de leurs histoires! On se fout des histoires de tout le monde! Bon! Sunny le regarda, les yeux grands ouverts, surprise. Un sourire se dessina doucement sur son visage. -En manque d’affection… -Pas du tout! -En manque de Cody alors… -PAS DU T… Humm. Sunny ne dit rien pendant un moment, se contentant de feuilleter le magazine à potins, un mystérieux sourire sur son visage. -Vas-y. -…quoi?, dit Squib, sortant d’un demi-sommeil. -Vas-y. -Où? -Tu le sais. À moins que tu veuilles que je te fasse un dessin. -Je t’ai vu dessiner, et non merci! -Files. Tu as son nom qui clignote littéralement dans le visage, un peu plus et tu te transformes en un panneau annonce à Las Vegas. -Mais les photos de Stormburst… -Je me débrouillerai. Allez, j’entend le rasoir qui arrive. Squib regarda la porte, regarda Sunny, re-regarda la porte. Il entendit le son lointain d’un rasoir électrique et en moins de deux il avait attrapé sa veste et dévalait l’escalier qui menait à la rue. *** Sébastien était dans la salle de bain de sa chambre d’hôtel. Il remonta délicatement les manches de sa chemise et observa les points rouges qui parcouraient le haut de son bras. Il ferma les yeux et soupira, redescendant ces manches. Alors qui ouvrait la petite pharmacie au-dessus du lavabo, son regard se porta sur un magazine qui montrait un photo de François Cochet, tout sourire, et de lui, une expression étrange sur son visage. Une expression d’exasperement. Un vrai cirque. Il ouvrit la porte de la pharmacie et en sortit un pot de comprimés. Il le secoua et entendit le petit bruit des cachets qui frappaient la paroi du pot. Il détestait ce besoin de les prendre. Plus que tout. Sa vie n’était décidément pas ce qu’il avait prévu. Tout avait dérapé. François, les « cachets » et autres, Megan… Megan. Au même moment où son nom apparaissait dans son esprit, la pièce se mit à tourner à une vitesse folle autour de lui. Tout semblait se dérober sous ses pieds. Il prit appui sur les rebords du lavabo sur pied, tenta de retrouver son équilibre. Il se laissa doucement glisser le long du mur, jusqu’à se retrouver assis contre la baignoire, tentant de stopper les étourdissements. Il se prit la tête entre ses mains tremblantes et laissa échapper dans un murmure : « Merde. » *** Cognement à la porte. Il trépignait sur le pas de la porte. Il n’avait aucune idée de ce qu’il ferait. Mais alors vraiment aucune idée. Trouve une idée de truc à dire, pour pas avoir l’air trop stup… -Oui?, dit une voix alors que la porte s’ouvrait. -Bonsoir, Cody. Cody avait sa paire de lunettes rouges sur le nez, et des mèches sortait en tout sens de son chignon. Un air de surprise apparaissait sur son visage. -Squib! Mais qu’est-ce que tu fais là?… je.. je veux dire, ça va? -Oui. Non. Enfin, je sais pas trop. -Qu’est-ce qui se passe, tu veux entrer? -Non, autant rester ici, en lieu neutre! -Au beau milieu du couloir?, demanda Cody en riant. -Oui! Charmant, non? -Sans aucun doute, dit Cody, un sourire sur le visage mais son regard interrogeant Squib. Squib mit ses mains dans ses poches, et les enleva aussitôt. Il inspira profondément et regarda Cody dans les yeux. -Cody, je veux simplement te dire que, quand tu as pris la décision d’aller faire ce stage en Europe, c’est probablement la meilleure décision que tu as prise de ta vie. J’aurais voulu te retenir, je ne voulais pas que tu partes, et j’ai été stupide d’être fâché parce que tu n’as pas réalisé que je ne voulais pas que tu partes. J’ai été puéril. -Puéril? Wow, que de grands mots! -Cody! -Désolé, Squib, continue. -Je voulais simplement m’excuser… et faire quelque chose que j’aurais du faire avant que tu partes en Italie, au lieu de te faire mes au revoirs en te criant dessus. -Squib, qu’est-ce que tu manigances encor… Squib posa ces lèvres sur les siennes dans un geste rapide, empêchant Cody de terminer sa question. Quoi que la réponse à celle-ci était assez éloquente. Squib sépara son visage du sien, et observe Cody qui avait gardé les yeux fermés. -C-c-cody? S’il te plait, dit quelque chose… -Je pense que ce qui vient de se passer est l’aspect le plus positif de mon départ en Italie, dit Cody en souriant et en ouvrant les yeux doucement. Squib sourit. Il ne trouvait rien d’autre à faire que de sourire. État qui le convenait parfaitement, cependant. *** Rick venait à peine de revenir du match d’Adena et de Megan, et s’évertuait à soutirer sa barre chocolatée de la machine distributrice, qui lui avait galamment pris son argent mais qui lui refusait la friandise. -Tu sais que c’est vraiment pas le moment de me prendre pour un idiot!, dit Rick à la machine en secouant le doigt d’un air de reproche… -Ne fais pas semblant de m’ignorer, je sais que tu m’entends! -…ALLEZ ALLEZ ALLEZ! Je veux du chocolat! , dit Rick en s’effondrant à genoux devant la machine. Des pas résonnaient sur le linoléum, et Adena passa à ces côtés sans rien dire, ne lui jetant même pas un simple regard, et donna un coup de pied d’enfer à la machine d’un air de furie, la petite barre chocolatée tombant gracieusement dans l’ouverture. Adena l’attrapa et en arracha l’extrémité plastifiant à même les dents, recrachant le bout de plastique au loin, et mordant sauvagement dans le chocolat. -Et mais on se gêne pas, Stiles! Je ramasse ton vomie et c’est comme ça que tu me remercies?, s’écria Rick. -Tu n’as pas ramassé mon vomie, Andrew la fait! -Si tu le dis, dit Rick en détournant la tête et s’éloignant de le hall d’hôtel. -C’est ça, va retrouver ta bien-aimée Sammy, qu’elle te tyrannise un peu!, cria Adena. -On est plus ensemble. -Oh, elle a échangé son chien de poche contre un meilleur?, dit Adena, un sourire diabolique sur les lèvres. Rick s’arrêta net, un poignard venant de lui traverser l’estomac. Et il lui avait avouer qu’il l’aimait. Bon, elle était saoule mais quand même. Il n’aurait pas penser cela d’elle. -Non mais Adena, comment en es-tu venu à ne pas t’aimer à ce point?, cria littéralement Rick, dans le hall plein d’échos de l’hôtel. -Qu’est-ce que tu racontes? -Non mais pour être à ce point méchant, tu ne dois pas t’aimer beaucoup! Rick se retourna brusquement, rouge de furie, de colère, de peine. Adena resta seule dans ce hall vide, une barre de chocolat à Rick à la main. Elle sembla lui brûler la paume, et la barre amorça une longue chute vers le sol, où elle rebondit quelque fois avant de s’immobiliser. | |
| | | Nobody's_Perfect Admin
Nombre de messages : 3423 Age : 39 Localisation : Somewhere out there Date d'inscription : 10/09/2005
| Sujet: Re: This ain't no Wimbledon... But finally, yes, it is. Dim 9 Oct - 2:06 | |
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| | | B.B.B. Pilier du forum
Nombre de messages : 1733 Age : 34 Localisation : Là devant l'ordi, mais des fois, je bouge... si si je vous assure! Date d'inscription : 13/09/2005
| Sujet: Re: This ain't no Wimbledon... But finally, yes, it is. Dim 9 Oct - 2:35 | |
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| | | Idril Membre VIP
Nombre de messages : 1158 Age : 36 Localisation : France Date d'inscription : 13/09/2005
| Sujet: Re: This ain't no Wimbledon... But finally, yes, it is. Dim 9 Oct - 10:27 | |
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| | | Subcity Admin
Nombre de messages : 3960 Age : 40 Date d'inscription : 10/09/2005
| Sujet: Re: This ain't no Wimbledon... But finally, yes, it is. Dim 9 Oct - 14:36 | |
| Je suis une abrutie, je suis une abrutie, je suis une abrutie... Non, c'est pas pour me convaincre que je le répéte, mais pour mesurer l'envergure de ma stupidité !! Comment est-ce que j'ai pu prendre autant de retard dans la lecture de ce chef d'oeuvre ????? Je m'étais arrêtée au chapitre 19, vous vous rendez compte ? ?????? Certes, du coup, j'ai eu nettement moins de stress en lisant 6 chapitres d'affilé, mais quand même, je me suis privé de bonheur pendant trop longtemps !!!! :pendu: :pendu: :pendu: Cette fic est véritablement MAGNIFIQUE!!!!!! Du suspense, des rebondissements, de l'amour, de la haine, et du TENNIS !!!! Que demande le peuple ??? LA SUITE !! :pacontent: :pacontent: :pacontent: Tu as un don inné pour écrire les aventures de nos Top Guns, le seul reproche que j'ai à faire, mais qui en fait n'en est pas un, c'est que tu n'aurais pas du faire Ethan aussi gentil, c'est trop dur de le voir se faire plaquer, même si on a envie que Megan aille avec Sébastien, qui lui devrait arrêter de penser que le talent s'injecte en intraveineuse !!! Je le dis et je le répète, J'ADORE !!! :mercimerci: :mercimerci: :mercimerci: :mercimerci: :mercimerci: :mercimerci: Je m'excuse profondément de ne pas avoir lu plus tôt les suites, je vais faire de mon mieux pour me tenir à jour maintenant ! :pinguouy: :pinguouy: :pinguouy: :pinguouy: :pinguouy: | |
| | | verslesetoiles Moderatrice vers l'infini et au dela...
Nombre de messages : 952 Age : 38 Localisation : St-glin-glin-des-meuh-meuh, Qc Date d'inscription : 12/09/2005
| Sujet: Re: This ain't no Wimbledon... But finally, yes, it is. Dim 9 Oct - 20:52 | |
| Wow.. sérieusement, j'en discutais avec Nob, et j'avais peur d'avoir perdu mes lecteurs! Mais vos comms m'ont tellement touché, vous pouvez pas savoir! j'en suis toute émue! :cryiiing: lol Voyons Sub, t'es pas une abrutie! Je t'interdis de dire ça! ... pour le coup d'Ethan, tu peux pas savoir à quel point je me détestais quand j'écrivais cette partie! C'est fou mais je m'étais attaché au beau blond skieur suédois! Sérieusement, j'avais presque les larmes au yeux en écrivant la partie! Mais bon... il faut ce qu'il faut... Et pour Sébass.. bon je peux pas en dire plus, vous en apprendrez un peu plus dans les prochaines parties, je vous jure! MErci Idril, Buzzsaw, Nob, et Marine sur l'autre forum. Vous êtes vraiment trop sympa. :) Je vais aller bosser sur ma suite! | |
| | | verslesetoiles Moderatrice vers l'infini et au dela...
Nombre de messages : 952 Age : 38 Localisation : St-glin-glin-des-meuh-meuh, Qc Date d'inscription : 12/09/2005
| Sujet: Re: This ain't no Wimbledon... But finally, yes, it is. Dim 9 Oct - 22:11 | |
| Une suite... En espérant qu'elle vous plaira malgré les quelques révélations...
Merci infiniment pour vos com. Vous pouvez pas savoir comment ils me font plaisir!
Chapitre 26
Il était nerveux. Extrêmement nerveux.
Il suait à grosses gouttes, s’épongeant le front constamment. Sa main droite jouait discrètement avec un crayon, et quelqu’un vint lui arranger son col de chemise. Il n’y porta aucune attention, le yeti en personne aurait pu venir le faire qu’il n’aurait pas plus eu de réaction.
Il était temps.
Il avança d’un pas rapide, poussa la porte et pénétra dans la salle.
Il s’arrêta brusquement, complètement aveuglé par les flashs des caméras qui l’assaillaient. Il resta dans cette position quelques secondes, la bouche entrouverte de stupeur : jamais il n’aurait cru que tant de journalistes seraient présents.
Il secoua la tête vigoureusement, et s’avança jusqu’à la table, où il se positionna. Il ouvrit la bouteille d’eau qui se trouvait devant lui et en prit une longue gorgée. Il se sentait déshydraté. Il était constamment déshydrater ces jours-ci.
Il effleura le micro, se racla la gorge, et commença à parler.
Le discours fut court et rapide. Il parla calmement, exposa les faits et remercia les journalistes de s’être déplacés dans de si courts délais. Il salua la foule, se leva et quitta la pièce. Il referma la porte de la salle derrière lui, empêchant le tohu-bohu générale de la salle de pénétrer dans la loge.
De l’autre côté du mur, l’un des nombreux journalistes était accroché à son téléphone cellulaire.
« Salut, John? Ah bonjour Robert, tu me passes John?… c’est important… non c’est vraiment important… TU VEUX BIEN ME PASSER JOHN, PUTAIN! … bon, John? Oui, c’est Peter… Vous avez commencez l’impression du cahier sport du journal de demain matin? … d’accord, alors arrêtes tout. … j’ai une nouvelle première page! … mais on s’en fiche du match O’Connor-Stiles, j’ai mieux! … d’accord d’accord on jumelle les deux sujets dans un spécial « Wimbledon », alors, car j’ai LA nouvelle! Sébastien Dubé, tu sais, le français? … non pas lui, l’autre… non l’autre! …lui que ta femme flash dessus! … bon tu le replaces? Je suis à sa conférence de presse extraordinaire où on a été convoqué… Hé bien, tu sais pas la nouvelle? … non TA FEMME N’EST PAS SON AMANTE, IDIOT ! C’est pire! »
Le journaliste bedonnant reprit son souffle et finit par articuler, criant dans son téléphone cellulaire :
« …Il abandonne son alliance avec François Cochet pour les doubles! Que du simple, maintenant! Non mais repousser François Cochet! »
***
Au fond de la salle, Cody et Rick avait le calepin à la main, leur crayons s’étant figés dans les airs après la nouvelle. Sébastien abandonnait son idole. Idole arrogant, certes, mais idole tout de même.
Mon dieu.
***
Dans une salle jaune canari, non loin de là, Sébastien cherchait vainement des comprimés dans son sac à dos. Une dame vint lui proposer d’aller lui chercher une chemise à manches courtes, il faisait si chaud…
-NON!, cria Sébastien, se reculant soudainement, le visage rouge de colère et de peur.
La femme le regarda d’un air surpris, et s’éloigna rapidement. « Les vedettes… », pensa-t-elle…
Sébastien referma la petite salle de bain exiguë dans laquelle il se trouvait. Il enleva lui même la chemise et examina de près les marques rouges qui parsemaient son bras, et sortie une seringue de son sac, le regard triste.
Il détestait ce truc. Le détestait.
Il fut soudain pris d’une nausée, et s’accroupit rapidement au dessus de la toilette, les épaules secouer de spasmes.
« Pathétique, Sébastien. Pathétique. », se dit-il à lui même, en frappant le siège du toilette de son point.
***
Rick marchait dans le corridor qui menait à sa chambre dans une sorte de transe. Il venait tout juste de sortir de la conférence et en était encore tout secoué. Comment tout avait si littéralement changé en 10 petits mois?
Alors qu’il cherchait la carte magnétique qui devrait lui permettre d’accéder au havre de paix qu’était sa petite suite, des éclats de voix parvinrent à ces oreilles.
-Je te déteste! -Athéna, calme toi, ce n’était qu’une petite groupie avec qui j’ai eu du bon temps! -A-DÉ-NA!, ragea littéralement la voix. -On se calme, on se calme! -Non, on ne se calme pas! Tu m’as trompé avec une petite blondasse de 18 ans! -Écoute, on sait très bien qu’on est des gens comme ça, toi et moi! -Mais t’es dingue ou quoi? -Tu es la Paris Hilton du tennis, arrête de jouer au Saint-Nitouche du jour au lendemain! -Salaud! -Allez, viens, allons nous réconcilier dans notre chambre, dit la voix masculine d’un ton racoleur. -Ne me touches pas! -Tu vas faire ce que je te dis, je peux te l’assurer! -Andrew, mais qu’est-ce que tu fais?, cria Adena d’un voix effrayé?
Il ne lui en fallait pas plus.
Rick courut le long du couloir, et tourna vers la droite à l’intersection, où il vit Andrew qui retenait une Adena qui se débattait contre le mur.
-Hé toi!, dit Rick d’un voix forte. -Dégage, morveux!, dit Andrew d’un ton frustré. -Dans tes rêves! -Je t’ai dit de…
Andrew fut interrompit par un puissant crochet du droit de Rick, qui l’envoya valser contre le mur opposé.
-Ça, c’était pour agresser une demoiselle en plein milieu d’un corridor…
Second crochet du droit.
-Ça, c’était pour m’avoir traiter de morveux…
Troisième et dernier crochet du droit, qui envoya Andrew au plancher, geignant et tenant son nez sanglant entre ses mains.
-Et ça c’était parce qu’elle s’appelle ADENA, non mais!
-Rick… dit Adena d’une petite voix. -Non, Adena. Ne dis rien, s’il te plait. Ne dis rien.
Rick repartit dans le couloir en direction de sa chambre, rapidement, respirant bruyamment, et s’effondra sur le premier fauteuil qu’il atteignit un fois dans sa petite suite.
Ce n’est que là qu’il s’aperçut que ses jointures prenaient une charmante teinte de bleu et que ses phalanges étaient enflées. Des élancements se firent bientôt sentirent.
D’un ton triste, Rick dit, dans le téléphone :
« Service d’étage… Oui… de la glace s’il vous plait. »
À quelques chambres de là, Adena balançait les affaires d’Andrew dans le couloir en pleurant, sans trop savoir si elle pleurait sur le cas minable d’Andrew qui avait filer à l’hôpital pour savoir si le nez casser n’allait pas le défigurer à jamais pour sa prochaine tournée mondiale, ou parce que le fait que Rick la défendait encore même si les lueurs d’espoir qu’elle lui avait lancées il y a dix mois avait été brusquement interrompus par son baiser avec Megan le soir de leur dernière soirée. ***
Cody entra dans la chambre de Squib, où Megan et Squib l’attendait, assis confortablement sur le divan, Megan grignotant des carottes.
-Il mange encore. Il ne pourra pas se déplacer sur le court à son prochain match, pointa Megan, en visant Squib. -Hé, tu manges des carottes, je mange un gâteau aux carottes extra-crémage. C’est de ma faute si tu as décidé d’être un lapin!
Les deux rigolèrent, mais s’arrêtèrent rapidement en voyant la mine sans expression de Cody.
-Cody, ça va? La conférence de presse s’est mal passé? On l’a regardé d’ici…, dit Megan. -S’il a rejeter François en pensant que je pourrait accepter de rejouer avec lui, comme on était sensé le faire il y a 10 mois passés avant qu’il me jette, il se met le doigt dans l’œil, dit Squib d’un ton amer. -J’ai quelque chose à vous dire, dit Cody d’un ton inquiétant.
Megan et Squib la regardèrent en silence, l’angoisse se lisant sur le visage.
-Je travaille sur un projet pour le journal, c’est pour ça que je suis À Wimbledon présentement. … le projet traite du dopage dans le monde sportif, et dans le cas présent, du tennis. -Oui, et alors?, dit Megan.
Cody garda le silence quelques instants.
« Sébastien. Je crois qu’il se dope. »
Silence.
Au dehors, des le soleil atteignait son zénith. | |
| | | Nobody's_Perfect Admin
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| Sujet: Re: This ain't no Wimbledon... But finally, yes, it is. Dim 9 Oct - 22:21 | |
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| | | Subcity Admin
Nombre de messages : 3960 Age : 40 Date d'inscription : 10/09/2005
| Sujet: Re: This ain't no Wimbledon... But finally, yes, it is. Dim 9 Oct - 22:28 | |
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| | | Idril Membre VIP
Nombre de messages : 1158 Age : 36 Localisation : France Date d'inscription : 13/09/2005
| Sujet: Re: This ain't no Wimbledon... But finally, yes, it is. Lun 10 Oct - 17:03 | |
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| | | verslesetoiles Moderatrice vers l'infini et au dela...
Nombre de messages : 952 Age : 38 Localisation : St-glin-glin-des-meuh-meuh, Qc Date d'inscription : 12/09/2005
| Sujet: Re: This ain't no Wimbledon... But finally, yes, it is. Mar 11 Oct - 1:11 | |
| Voila une longueeee suite, en espérant de ne pas vous décourager de la lire!
Avant de vous lancer dans la lecture, je dois vous dire que je suis tombé profondément dans le méldramatique... je m'en excuse mais bon faut croire qu'il fallait que je sorte tout ça de moi!
Ce soir... grandes révélations!
Et merci pour vos comm, vous pouvez pas comprendre comment vous me faites plaisir!
Cette partie est dédicacée à Marine, fidèle lectrice, qui m'a si gentiment aider pour un truc techinique de tennis... Merci Marine!Chapitre 27 Squib souffla quelques secondes, tentant de reprendre son souffle, malgré l’air chargé au maximum d’humidité dans lequel il baignait. Un peu plus et il respirait de l’eau. « Non mais on est pas des poissons… », grogna-t-il. Il replaça son bandeau sur son front, et essuya quelques gouttes de sueur sur sa joue avec la manche de son chandail. Il attrapa une balle qu’un jeune de 13 ans lui envoya, tout tremblant à l’idée d’envoyer une balle au grand Squib Furlong. Squib lui fit un clin d’œil, et le jeune faillit s’évanouir. Squib fit rebondir la balle quelques fois, et aventura on regard dans la foule. Il repéra après quelques instants la petite tête rousse qu’il cherchait. Elle lui sourit, mais son sourire cachait de grandes préoccupations. Et il ne pouvait que très bien les comprendre. Tout le match, un furie venant du plus profond de son ventre l’avait poussé à se défoncer. Il envoyait des véritables boulets de canon à l’argentin qui se tenait de l’autre côté du court, écoutant une certaine rage animale qui semblait jaillir de son estomac. Non, pas Sébastien. Il n’avait pas besoin de ces cochonneries. Même si Sébastien l’avait planté pour les doubles au profit de Cochet il y a quelques mois, Squib ne pouvait ressentir rien d’autre que de la tristesse vis-à-vis son ami. Enfin, son ancien ami. Comme il balança la balle dans les airs afin de la pulvériser de l’autre côté, un grosse goutte d’eau lui atterrit en plein milieu du front, comme si elle l’avait littéralement visé. Squib rattrapa la balle, surprit. Il essuya la goutte et regarda le ciel noir au dessus de lui. À peine eut-il le temps de prononcer le mot « pluie » qu’une véritables marrée de gouttelettes s’abattirent sur le court, trempant les deux joueurs et l’ensemble de la foule jusqu’aux os après à peine deux secondes d’exposition à la pluie. Squib regarda l’arbitre qui lui fit signe de retourner à l’intérieur, c’était terminé pour aujourd’hui. Merde. Il menant 2 sets à rien. Quel bon moyen de casser son énergie. Squib attrapa pour s’essuyer un peu, mais il en fit sortir un bon litre d’eau en la tordant. « Je me disais aussi qu’elle était pas très absorbante… », dit Squib en soupirant, se dirigeant vers les vestiaires. *** Megan courrait dans le parc. Un pied après l’autre, elle parcourait le petit sentier, tentant d’oublier momentanément les immondices de sa vie. Courir lui avait toujours procuré cette sensation, et elle en avait besoin plus que jamais en cette journée merdique. Elle leva les yeux pour s’apercevoir qu’elle approchait du banc où elle avait avouer à Ethan qu’elle aimait… enfin où elle ne lui avait rien avouer du tout. Où elle lui avait plutôt laisser deviner toute l’histoire. Elle secoua la tête. Elle ne devait pas en être fière. Il y avait un homme sur le banc, la tête renversé par en arrière. « Comme si ce banc resterait inoccupé à jamais, restant pour toujours le banc où elle avait planté Ethan… Non mais… », pensa Megan. Megan s’approcha encore quelque peu. Non. Non, non, non, non. « Qu’est-ce que tu fais là… », demanda Megan sur un ton plus douloureux qu’interrogatif. Sébastien releva la tête, les yeux endormis. « Megan…? » « Qu’est-ce que tu fais là! », dit Megan, la voix tremblante, le ton montant d’un cran. Sébastien se leva lentement. « Je respirais de l’air frais. » -J’espère que tu as bien respiré. Au revoir, dit Megan en se remettant à marcher, ne regardant pas Sébastien dans les yeux. Sébastien la regarda passer en avant de lui et s’éloigner dans l’autre direction. S’il avait su qu’il la verrait aujourd’hui, il aurait préparer quelque chose à lui dire… Non, il n’aurait rien trouver à lui dire. Mais il aurait eu l’air moins abruti, c’est sur. -…MEGAN!, cria Sébastien, sur un ton désespéré. Au loin, Megan s’arrêta mais ne se retourna pas. -Megan, dit moi pourquoi tu me détestes à ce point, s’il te plait!, dit Sébastien. Tu sais que ce … baiser avec Adena était une erreur! Megan se retourna, et l’expression de rage sur son visage crispé fit reculé Sébastien d’un pas. Elle s’avança en serrant les points et lui crachant presque les mots à la figure. -Si ce n’étais que pour ça! Si ce n’était QUE parce que tu avais presque AVALER LES AMYDALES D’ADENA! Sébastien déglutit. Le tonnerre gronda au loin. -… MAIS NON! Tu embrasses ma meilleure copine… -C’est elle qui m’a embrassé! -ON S’EN FICHE! Sébastien recula d’un autre pas, Megan avançait toujours de façon menaçante vers lui. Une première goutte tomba, similaire à celle qui avait interrompu le match de Squib, au même moment. Une avalanche de pluie leur tombait dessus quelques secondes plus tard. -Tu embrasse ma copine, tu te barres avec Cochet, en effaçant tout d’un coup toutes tes années à Cascadia! Tu as tout effacé… Squib, Cody…. Moi! -Je ne t’ai pas effacé!, dit Sébastien. -TAIS TOI! ET TU OSES T’ASSEOIR LE BANC OÙ J’AI PLANTÉ ETHAN! Les larmes étaient indéfinissables au milieu du visage de Megan entièrement couvert de pluie. Comme si les nuages pleuraient avec elle. À chaudes larmes. -J’ai cru longtemps qu’il y avait quelque chose, Sébastien! Ou qu’il y aurait quelque chose! Mais non! Jamais! JAMAIS!, cria Megan, sa voix se mêlant à ses sanglots. -Mais il y avait quelque chose! Tu ne m’as jamais laissé la chance de m’expliquer! -Et moi je dois te croire comme une idiote? Tu nous effaces, et maintenant tu.. tu te… -Mais je me quoi?, cria Sébastien, tentant de couvrir le son de la pluie qui s’abattait sur eux. Megan le regarda, les yeux rouges et larmoyants, et repoussa d’un geste les mèches de cheveux lui collant à la figure, et finit par hurler : -ET MAINTENANT TU TE DROGUES! Je m’aurais jamais penser ça de toi, Sébastien! Mais pourquoi tu as rendu ta vie aussi pourrie? Hein, pourquoi?, cria Megan en gesticulant, ses épaules étant secoué de sanglots. Sébastien resta là, les bras ballants, ne disant rien. Lorsqu’il fut enfin capable de prononcer un mot, ce fut d’une voix tremblante. « …tu penses que je me drogues? » -Cody nous l’a dit! Elle écrit un article sur le dopage dans le tennis et tu as tout les fichus symptômes! Tous, tu entends! Non mais regardes toi, comment on aurait pu ne pas deviner? Tu es maigre comme tout, tu es aussi pâle qu’un drap, tu titubes à tout bout de champ, et Cody as vu tes marques de seringues sur les bras! Tu es nul, Sébastien! Tu entends, NUL! Tu avais tout pour réussir! Tu… -… je ne me drogue pas, Megan., dit Sébastien d’un voix calme, ces yeux fixant une pierre blanche sur le sol. En voyant son air étrange, elle arrêta de hurler, et regarda le visage blême de Sébastien, les larmes roulant sur ses joues. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle le croyait. Autant elle se forçait à le détester, autant elle le croyait. -Mais alors… -Je suis malade, Meg. Meg. Le cœur de Megan fit un bond dans sa poitrine au son de ce diminutif si familier, dit par une bouche qu’elle rêvait de l’entendre dire. Mais elle se rappela aussi qu’il avait prononcer d’autres mots avant son diminutif : « Je suis malade ». -Mais qu’est-ce que tu as? Un rhume? Et tu te tiens debout dans la pluie glacée, tu es vraiment nul, Sébastien Dubé… -Megan. Le ton calme de Sébastien fit immédiatement taire Megan. Il y avait quelque chose de si serein dans ce ton que s’en était presque inquiétant. -J’ai un cancer. Le mot heurta Megan de plein fouet. Cancer. Cancer, cancer, cancer. Il semblait résonner dans sa tête indéfiniment, rebondissant sur chaque paroi de sa boîte crânienne, ne retentissant que plus fort encore. L’instinct rationnel et médical de la jeune étudiante en médecine qu’était Megan lui indiqua de garder son calme et son sang-froid. -Et tu as quoi? -Cancer de l’intestin. Le côté médical de Megan lui indiquait que les chances de rémission étaient possibles avec ce type de maladie, mais le cœur de Megan fit trembler brutalement la lèvre inférieure de la jeune fille, qui porta les mains à son visage, le cachant, ne voulant pas que Sébastien la voit pleurer encore plus. Malgré le fait que la pluie lui donnait un bon alibi. -… tu suis des traitements…? -Je n’ai pas encore commencé la chimiothérapie… Je n’ai que des injections pour diminuer la douleur, d’où les marques rouges sur les bras, et des cachets… Tout s’éclairait dans l’esprit de Megan. Les marques, le teints blêmes, la perte de poids… Mais son esprit s’obscurcissait simultanément. Pas Sébastien. Non. Pas Sébastien. Megan repoussa un mèche de cheveux détrempés qui lui barrait la vu et vit Sébastien, maigre, blanc, et également détrempé par la pluie. Ses cheveux qui avaient un peu poussé depuis Cascadia étaient chargé de gouttelettes. Ses yeux étaient tristes et fatigués. Megan s’approcha. Doucement. Ses vêtements lui collaient à la peau. Quand elle passa ses bras autour du coup de Sébastien, elle se sentit comme un aimant qui avait trouvé son pôle opposé. Sébastien ne bougea pas, n’arrivant pas à croire au geste que Megan venait de poser. Il y avait tant rêver, l’avait tant espérer, que le simple fait de bouger semblait être un risque de voir Megan disparaître, comme si elle n’était qu’une illusion. Il la sentait sangloté fortement contre lui. Il était si perdu, si perdu… Son estomac se contracta, et il enlaça doucement ses bras autour de la taille de Megan. À sa grande surprise, elle ne disparut pas. Il la serra avec plus de force, enfouissant son visage dans les cheveux trempés de la jeune fille. Et lui aussi se mit à pleurer. Il pleura pour l’abruti qu’il avait été, pour tout ce qu’il avait perdu, pour tout ce qu’il tentait de retrouver, et pour toute la peur qui le tenaillait chaque nuit, chaque matin, chaque fois qu’il se faisait une injection, chaque fois qu’il sentait le paquet de cachets dans le creux de sa main, pour la peur qui le tenaillait et le rongeait chaque minute du jour. Alors, contre Megan O’Connor, contre SA Megan O’Connor, il pleura à chaudes larmes, ses épaules et son dos frêle secoués de spasmes incontrôlables. Elle ne voulait que le serrer dans ses bras. Elle ne voulait que le prendre, lui dire que tout allait bien aller, mais quand leur visages ruisselants se retrouvèrent face à face de longues minutes plus tard, elle vit dans les yeux de Sébastien cette infinie tristesse, ce vide incroyable. Et lorsqu’elle déposa ses lèvres sur les siennes, sur les lèvres d’un Sébastien qui n’avait oser bouger, elle le fit avec une telle douceur, de peur de le briser en deux sous le force de son emprise. Lorsqu’il répondit à son baiser, quelque chose à l’intérieur de Megan lui dit que la vie avait peut-être un sens, après tout. Et elle l’embrassa, pleurant tout deux sous pluie, leurs larmes se mélangeant à la pluie glacée qui les inondait, alors qu’elle tentait d’aspirer son mal, tentant de le faire sien aussi.
Dernière édition par le Mar 11 Oct - 19:06, édité 2 fois | |
| | | Nobody's_Perfect Admin
Nombre de messages : 3423 Age : 39 Localisation : Somewhere out there Date d'inscription : 10/09/2005
| Sujet: Re: This ain't no Wimbledon... But finally, yes, it is. Mar 11 Oct - 1:19 | |
| :cryiiing: :cryiiing: :cryiiing: :cryiiing: :cryiiing: :cryiiing: :cryiiing: :cryiiing: :cryiiing: :cryiiing: :cryiiing: :cryiiing: :cryiiing: Bon je le savais...Ca fait plusieurs jours que je te dis sur MSN que j'ai deviné que Sebastien est malade et non pas drogué...Mais la....C'etait trop....enfin...Cette partie me touche pour beaucoup de raisons... Certes comme tu le dis, tu as plongé dans le melo...mais du melo de ce niveau, ca devient du grand art !! J'ai été captivée par cette partie du début à la fin...Je sens que la pluie inspire beaucoup de monde ces temps ci !! La pluie decuple les émotions je trouve...Et j'en ai encore une fois la preuve dans ce passage.... Le dernier moment était magnifique !!! Bref que dire de plus, sinon que j'ai adoré, comme d'habitude ! Mais comment monter crescendo dans la force de mes commentaires alors que c'est chaque fois plus génial... Je ne peux rien dire de plus que : et merci pour ces bons moments littéraires !!!!! | |
| | | verslesetoiles Moderatrice vers l'infini et au dela...
Nombre de messages : 952 Age : 38 Localisation : St-glin-glin-des-meuh-meuh, Qc Date d'inscription : 12/09/2005
| Sujet: Re: This ain't no Wimbledon... But finally, yes, it is. Mar 11 Oct - 18:06 | |
| Moments littéraires!?!??!?! MY god!! Quoi que c'est vrai que c'est presque un roman, j'en suis à 85 ou 86 pages sur Microsoft Word... :lol!: Non mais plus j'y pense, plus ce qui devait etre un des plus grandes révélations, tu l'as tout deviné, Nob! :lol!: Zut alors! Faut croire que de nous d'eux, tu es l'Agatha Christie et je suis la mélodramatique... et oui, faut pas oublier, nous esprits sont tous deux perverse et corrompus! Trois suites en trois jours.. je me surpasse quand même! j'y crois pas moi-même! | |
| | | Subcity Admin
Nombre de messages : 3960 Age : 40 Date d'inscription : 10/09/2005
| Sujet: Re: This ain't no Wimbledon... But finally, yes, it is. Mar 11 Oct - 18:24 | |
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| | | Idril Membre VIP
Nombre de messages : 1158 Age : 36 Localisation : France Date d'inscription : 13/09/2005
| Sujet: Re: This ain't no Wimbledon... But finally, yes, it is. Mar 11 Oct - 21:16 | |
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| | | Marine El Mago
Nombre de messages : 2804 Age : 35 Localisation : FRANCE Date d'inscription : 12/09/2005
| Sujet: Re: This ain't no Wimbledon... But finally, yes, it is. Mar 11 Oct - 23:42 | |
| Que j'aime cette partie!! J' lavais déjà lu 3 fois sur l'autre forum, mais je reviens lire ici, et ne m'en lasse pas!! Tout d'abord merci pour la dédicasse!!! J'ai énormément appréciée, surtout pour une partie comme celle là, qui est l'une de mes préférées... Ensuite merci d'avoir fait Seb malade, parce que j'adore les choses MELODRAMATIQUES et TRISTES!! Alors MERCI!! J'aime, j'adore de plus en plus ta fic,chaque fois que je découvre une merveilleuse partie... Moi aussi j'étais avec Sub et Drilou dans les flaques, c'était d'ailleurs pas si inconfortable que sa, d'après mon souvenir... :lol!: Je crois que je comprends d'ou vient notre baisse de fièvre AdenaStienne Drilou :lol!: :lol!: :lol!: C'est vraiment trop trop trop trop bon.... RESPECT BRRRRRRRRRRRRRRRRAAAAAAAAAAAAVVVVVVVVVOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Et la suite!! C'est un vrai roman, un véritable BEST SELLER!!!!!!!!!!!!! | |
| | | verslesetoiles Moderatrice vers l'infini et au dela...
Nombre de messages : 952 Age : 38 Localisation : St-glin-glin-des-meuh-meuh, Qc Date d'inscription : 12/09/2005
| Sujet: Re: This ain't no Wimbledon... But finally, yes, it is. Jeu 13 Oct - 6:40 | |
| Une petite suite.. Beaucoup plus légère celle là... et nettement moins mélo! Tout se met lentement en place pour la finale, qui devrait venir d'ici 8-10 chapitres... Je suis en grand dilemne pour la finale, j'hésite entre deux trucs! Mais bon je vais pas mon ennuyer avec mes angoisses d'auteur, voici le chapire, et merci infiniment pour vos commentaire, vous pouvez pas savoir comment il me font plaisir! Chapitre 28 Rick venait de rentrer du match de Squib qui venait tout juste d’être annulé vu la pluie torrentielle qui s’abattait sans vergogne sur les impuissants spectateurs. Il était complètement trempé jusqu’aux os, et c’est en frissonnant qu’il referma la porte derrière lui. La priorité du moment étant de se changer en vitesse, il s’affala tout d’abord dans un fauteuil moelleux, se massant les temps de sa main qui n’était pas encore rouge et enflée d’avoir frappé brutalement une vedette rock dans le couloir glauque d’un hôtel… Il était en train de se demander s’il ne se commanderait un sac de glace, de l’aspirine ou un petit farfadet mauve (oui oui) qui pourrait lui écrire son article, étant donné qu’une main dont on peut difficilement pliée les doigts est assez inefficace pour taper sur un portable, lorsqu’on sonna à la porte. Il espéra naïvement que c’était le petit farfadet qui avait miraculeusement deviné ses pensées. Il ouvrit la porte, et ses yeux cachèrent difficilement sa surprise lorsqu’il se retrouva face à face avec Adena. -Adena. -Rick. Ils se regardèrent un instant en silence. Rick fronça les sourcils, tentant désespérément d’user d’un don de télépathie pour deviner ce qu’Adena pouvait bien venir foutre devant sa porte. -Tu sais que lorsqu’on sonne à la porte de quelqu’un, on enchaîne quelques mots par la suite… -Oh! Oui, désolé…, dit Adena en secouant la tête, sortant de sa torpeur. Je.. je voulais te dire que, ce que tu as fait tout à l’heure… pour Andrew… c’était vraiment apprécié. -Il va comment?, demanda Rick, un pointe d’espoir dans la voix. -Le nez cassé, il pense opérer pour qu’il retrouve sa forme normale. -Oh. J’en suis désolé, dit Rick d’un ton qui laissait paraître une grande fierté et admiration, et cachant difficilement le fait qu’il n’était pas désolé du tout. -Pas moi., dit Adena en souriant timidement. Le sourire d’Adena fit fondre quelque chose en Rick. Il sentit ces jambes s’affaisser sous lui, comme s’il était redevenu momentanément un naïf adolescent… Il cligna rapidement des yeux, tentant de maîtriser le monstre qui commençait à gronder en lui. -J’en suis heureux. Si tu veux bien m’excuser, Adena, j’ai un article à tenter de taper, dit Rick en commençant à refermer la porte. -Non, Rick, attends!, s’écria Adena en agrippant la main de Rick. -Adena… -Je voulais plus que te remercier, je… -Adena, tu… -… je voulais m’excuser pour tout ce que j’ai pu te faire subir il y a quelques mois, s’il… -Adena! -… s’il y aurait un quelconque moyen pour que tu puisses me pardonnes… -Oui, j’en ai un! -Ah oui?, demanda Adena, les yeux grands ouverts de surprise. -Oui! Lâche cette main, je l’ai balancé à la figure de ton petit copain il y a de cela quelques heures et comme tu pourrais le voir si tu arrêtais de l’agripper sauvagement, elle est rouge et toute enflée! -Oh mon dieu!, s’écria Adena avec un petit cri d’horreur. Tout en lâchant la main de Rick, elle lui donna un impulsion soudaine, ce qui fait que la main de Rick se retrouva à heurter de manière admirable la penderie située juste au côté de la porte, laissant sortir de Rick un cri qui n’avait rien de joyeux. -AHHH! BOBO, DOULEUR, MARTYR, SOUFFRANCE!! -Je suis DÉSOLÉE, Rick, DÉSOLÉE!! Rick courut à la cuisine, et se balança la main dans le congélateur du réfrigérateur, dont il referma la porte le plus possible. Quand Adena pénétra dans la cuisine quelques secondes plus tard, elle ne put que pouffer de rire devant la vision de Rick, un bras complètement dans le congélateur, tentant de se calmer en respirant à la manière enseigner aux femmes enceintes. -Qu’est-ce qui te fais rire?, demanda Rick, confus? -Non, mais tu t’as vu? Rick regarda sa position, et ébaucha un sourire. Oui, il avait l’air fou. Mais fou était sa seconde nature, alors… Adena s’approcha de lui doucement, et ouvrit la porte du frigo. -Donne moi cette main. -Mais t’es dingue! Si tu penses que je te fais encore confiance… -J’ai dis donne moi cette main. -D’accord, d’accord! Adena sourit à cette soumission presque immédiate, et pris doucement la main de Rick, l’examinant doucement. -Tu devrais aller consulter, tu sais… -Non non, les hommes forts, durs et viriles dans mon genre n’ont pas besoin de ces médecins de pacotilles…, dit Rick en bombant le torse. Adena ne leva pas les yeux mes serra la main de Rick entre ses doigts, attendant une réaction dans les prochaines secondes. -Bon, okay, j’ai déjà été consulté… dit Rick en dégonflant le torse. Ils m’ont dit que l’enflure devrait diminué d’ici 3 jours. Adena lâcha la main de Rick, en douceur cette fois, et leva les yeux. -Comment tu fais pour écrire? -Je tape à un doigt… -La vitesse incarnée! -5 minutes pour écrire 5 lignes, tu te rends compte? -Tu me dictes et j’écris? Rick considéra Adena pendant quelques instants. Elle lui avait fait du mal en fermant cette porte qu’il allait tout juste franchir, du temps de Cascadia… Mais quand il vu les yeux d’Adena, foncièrement bons et dénués de malice, il se dit qu’elle ne tentait que de se faire pardonner. De lui avoir encore plus amoché la main, du moins. -D’accord…, dit Rick en soupirant. Mais tu ne commentes et ne contredis aucun mot de ce que je te dictes! -Promis!, dit Adena, qui n’avait pas souris avec autant de sincérité depuis plusieurs moi. Autour d’un bon café, ça te dis? -Je sais pas si je vais être capable de tenir la tasse! Adena, qui tenait le portable de l’ordinateur dans ces mains et se dirigeait vers la sortie, s’arrêta net. -Qu’est-ce que tu veux dire? -Tu crois que je vais être capable de tenir ma tasse de ma main droite amochée, gnark? -Tu n’a qu’à lui faire faire une rotation de 180 degrés, et oh! Magie!, l’anse est maintenant du côté gauche! Rick regarda le plafond, ses lèvres marmonnant quelque chose d’incompréhensible, tentant de visualiser le plan d’Adena. Lorsqu’il rebaissa les yeux, il lui souriait de toutes ces dents. -Tu sais que tu es brillante, Stiles! -Et toi, tu as eu ton diplôme de journalisme dans un boîte de céréales?, dit Adena en riant en fermant la porte de la chambre de Rick. La porte fut refermée mais l’on entendit leur échos de voix encore quelques instants dans les couloirs de l’hôtel… -Très amusante, Stiles! Sac à blagues, va! -Oui, je sais je sais, on me le dit souvent! -Oh, tu sais sur quel match est mon article? -… -Match O’Connor-Stiles! Et tu vas devoir tout dicté ce que je te dis, à la lettre! -Je vois déjà le texte… Stiles qui tenta de ton son âme de gagné cette partie, telle un combattante valeureuse, mais perdit dignement au combat… -Dignement? Mais tu rigoles! Je pensais plus employé pitoyablement… -T’es dur, Rick! … mais j’avoue que ce match n’était pas mon meilleur… ça doit être pour ça que Megan m’a si facilement éliminé! -Peut-être que si tu t’entraînais plus et si tu fêtais moins… -Peut-être… et les spectateurs semblaient plus aimé ma mini-mini-mini-jupe que ma performance! Je crois que je vais m’en débarasser ce celle là! -Non, ne fais pas ça! -Quoi, m’entraîner plus? -Non, te débarrasser de la mini-jupe! … je l’aime bien, moi! -RICK! -AHHHH! ADENA LACHE MA MAIN!! -OH NON! RICK, JE SUIS DÉSOLÉE! ----------------------------------------------------- Note : Je voulais rappeler un petit truc, avant que ça revienne sur le sujet... car vous allez en avoir de besoin plus tard. Dans les prochaines suites.
Vous savez que Megan continue ces études en médecine. ça a encore été mentionné de nouveau, il y a pas longtemps
Mais je voulais aussi vous rappeller que dans les premiers premiers chapires, il est question d'un Squib qui les poursuit aussi... le fait a été momentannément oublié (C'est ce qui arrive quand on fait une histoire avec trop de détails lol) mais dont il va être question bientot. un simple petit raffraichissement de mémoire.. ah et aussi pas la peine de relire les 18 chapitres, il n'avait pas voulu le dire à Sunny, son sujet d'étude lol voila, fin de la parenthèse! | |
| | | Subcity Admin
Nombre de messages : 3960 Age : 40 Date d'inscription : 10/09/2005
| Sujet: Re: This ain't no Wimbledon... But finally, yes, it is. Jeu 13 Oct - 13:15 | |
| Verlesetoiles (faut vraiment qu'on te trouve un surnom moins long verle ? non, lestoi ? non... bon j'y penserai lol) tu es vraiment un auteur consciencieux, j'avoue que je ne me souvenais pas non plus que Squib suivait des études de médecine, mais j'ai noté, donc maintenant je n'oublierai plus lol. J'ADORE ! J'IDOLATRE ! JE SUIS EN EXTASE !! Cette partie Rick/Adena était tout simplement magnifique, grandiose !! On a un Rick à la fois tel qu'on le connaît et beaucoup plus mûr... J'adore le passage dans le congélateur, j'arrive tout à fait à me le représenter, pour l'avoir déjà fait.... :sadd: :sadd: :sadd: :sadd: :sadd: :sadd: Adena redevient la Adena qu'on aime, et pas l'espèce d'alcoolo dépravée du début, j'avoue que je la préfère comme ça En plus, tu as crée avec brio la relation inhabituelle où Adena est à la botte de Rick et je dois dire que c'est franchement bon !!! RESPECT !! La suite !! La suite !!!! | |
| | | Marine El Mago
Nombre de messages : 2804 Age : 35 Localisation : FRANCE Date d'inscription : 12/09/2005
| Sujet: Re: This ain't no Wimbledon... But finally, yes, it is. Jeu 13 Oct - 13:31 | |
| Oh jsuis d'accord avec Sub là dessus!!!
J'idolatre également ta fic, et cette partie était géniale...une de mes préférées, vraiment vraiment!!!!!!
Trop trop trop trop trop trop trop bien écrit, très original, un pur moment de plaisir.....
BBRRAAAVVVOOOO!!!!!! Go go go la suite!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! | |
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| Sujet: Re: This ain't no Wimbledon... But finally, yes, it is. | |
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| | | | This ain't no Wimbledon... But finally, yes, it is. | |
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