comme un avion sans ailes...

voilà voilà la petite deniere, une nouvelle fic, qui prendra 3 post je pense, mais j'ai eu de l'inspi (désolée pour mes autres fics mais je suis paumée XD je trouve pas!), et j'espere qu'elle va vous plaire ^^!
le titre bah c'est à vous de juger mais je pense qu'il est assez explicite.(plagiat ok XD)
bref commençons

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C’était une journée d’été ou de printemps, en fait je ne sais plus. L’air était frais, les nuages semblaient être des nuages de lait dans un liquide d’un bleu pur. Il faisait bon, c’était un jour de la semaine, mercredi. Je m’en souviens car des enfants courraient dans ce grand parc, il y avait des balançoires, des toboggans… moi j’étais assise dans l’herbe, j’avais porté une bouteille d’eau, de quoi manger, et mon sac.
Ça y ‘est je m’en souviens, c’était un jour d’été. Oui j’avais la peau qui commençait à bronzée, légèrement bien sur, mais je m’en souviens. Je me suis toujours posée cette question : pourquoi toute les histoires commencent en été ?
Peut être est-ce le souvenir de « summer night » ou « souviens toi l’été dernier » je ne sais pas. Mais mon histoire, à moi, finit en été.
D’habitude on a tous hâte de rejoindre les copains, la mer, les sorties, les soirées, les virées shopping. Mais moi, j’avais un coup de cafard, comme vous savez, certains ont à noël, pendant les fêtes. Mais ce n’est pas mon cas. Enfin depuis tout à l’heure je vous parle de tout ça mais ce n’est pas le plus important. De plus vous devez croire que je n’ai plus mon petit copain, je vous rassure, il est toujours avec moi. Et puis même est ce que ça changerait quelque chose ?
Voilà ça y est j’ai implanté le décors, bon ok il est assez banal, mais quand on vit ce moment on se rend compte que c’est le plus approprié ! D’après mon souvenir, il était 3h00 de l’après-midi. Oui c’est ça, un petit m’avait demandé l’heure, pour savoir quand il pourrait goûté, si seulement j’étais restée gamine ! Enfin on ne peut rien y faire, ainsi va la vie.
J’écoutais mon I pod, tout en faisant défiler les photos qu’il y avait dessus. Mon premier dossier contenait les photos de mon enfance. Le deuxième celles de mes anniversaires. Et puis il y a le troisième… le plus important peut être … celui où il y a mes amis… les vrais… ceux avec qui j’ai eu des hauts, des bas, mais ce sont eux. Maintenant je me rends compte que les souvenirs ne resteront que sur papier glacé…
Voilà tout a été dit je pense. Enfin non pas tout a fait. Tout le monde me connaît, je connais tout le monde, en les prenant en photos. J’aime saisir ces moments, importants, futiles, intimes, heureux, drôles, émouvants, tristes… c’est la seule chose qui me reste. Enfin je deviens pessimiste. On va dire que ce n’est qu’une pellicule qui est pleine et je dois la recharger pour faire encore plus de jolies choses… ou des ratages… qui sait ?
Bref je pense que vous avez compris. On est début juillet, et comme vous le savez l’été commence, et nana ni nana na ! Et ça fait aussi écho à une année « prochaine » vous connaissez ça vous, non ?! Et bien moi il n’y aura pas d’année « prochaine » plus jamais d’ailleurs… comme puis-je le savoir ? Je le sens c’est tout…
Je regarde le ciel, prends mes aises, m’allonge… après tout on ne va rien me dire ! Le ciel si calme, si beau, si … et pourtant combien d’âmes l’ont rejoint... !? Et puis je repense à eux, je me force à garder le sourire, tout le temps, je leur dois ça, après tout c’est dans ma nature.
Voilà j’ai quasiment finit. Enfin il reste l’histoire, en elle-même, ça c’est plus dur à expliquer, enfin pour vous je vais le faire. Maintenant, Squib, Adena, Cass’, Rick, Cameron, Tanis, Rick, Jesse et puis ceux qui seront autours, écoutez…

Admin Nombre de messages : 3960 Age : 40 Date d'inscription : 10/09/2005

J'aime beaucoup le début, on sent l'émotion à fleur de peau (enfin à fleur de clavier lol) j'attends la suite !!

Je me souviendrai toujours du mensonge que je vous ai dit… enfin c’était pour la bonne cause. Vous vous souvenez le jour où je vous ai dit « je pars pour un mois car j’ai trouvé un stage de photographie » vous étiez tous heureux pour moi et quand je suis rentrée vous m’avez dit « tu as vraiment minci ! » et là deuxième mensonge « oh vous savez avec tous les défilés et les journées de folies, je n’ai vraiment pas eu le temps de manger ! » et puis toi, Squib, tu as dit quelque chose qui m’a vraiment marqué. Tu t’es approché de moi, m’as pris dans tes bras, et tu m’as regardé, longuement, comme si c’était la première fois que tu me voyais. Puis tu m’as murmuré « où est ma Cody ? » et comme tu me connais j’ai seulement sourit et dit « un peu de repos, ça ira mieux … » seulement voilà, je sais maintenant que le repos ne servira plus à rien.
Enfin voilà puis a passé un mois, les vacances arrivaient à grands pas, j’étais toujours dans l’angoisse.
Voilà pourquoi : pendant ce long mois, je suis retournée chez moi, mais pas pour me reposer, pour rester avec ma sœur. Je suis restée à la soutenir, elle faisait souvent des malaises, mangeait plus, était blanche comme un linge… je ne l’avais jamais vu comme cela… j’avais beau la détester avant, maintenant je me rends compte qu’elle compte énormément pour moi. Puis un jour, en faisant un malaise, elle s’est cognée la tête, papa et moi avons du l’emmener à l’hôpital. Pendant toute une nuit, on nous a rien dit, mais qu’elle allait s’en sortir. Puis le matin on nous a demandé de partir, elle était réveillée mais ne souhaitait voir personne. J’avais beau dire qu’on était sa famille, que ce n’était pas humain de faire cela, ils n’ont pas voulu que je reste, ils m’ont simplement dit « on vous dira quand ça sera le moment ».
Puis 2 mois après ils m’ont appelé. Vous savez ce que c’est 2 mois d’angoisse ? Votre proche est à l’hosto et vous vous êtes là, vous ne savez que faire, vous ne savez même pas pourquoi votre sœur est à l’hôpital !!! Donc, ce mercredi là je suis allée à l’hôpital pour aller la voir…
Ça aussi je m’en souviendrai. J’ai demandé sa chambre, je suis montée en courant, voulant tout savoir, tout comprendre, pourquoi ce silence. Et je trouve sa chambre, et je vois une personne étendue sur un lit, non ce n’est pas possible, cela ne pouvait pas être elle, non… cette personne était d’une pâleur… on aurait dit un fantôme, dans sa chemise de nuit, elle semblait flotter, on apercevait ses os, ses traits étaient tirés. Je me suis approchée, oui c’était bien ma sœur, toujours ces beaux cheveux roux, ses yeux bleus… elle me sourit je lui pris sa main. Mon dieu ses mains !!! On ne savait comment les prendre, elles semblaient si fragiles, si impuissantes. Ce contact a été le déclic pour moi. Je la regardai, on ne s’était pas encore parlé, cela faisait 2 mois, voire plus. Puis pour briser le silence, elle me dit « ouvre la fenêtre, j’ai chaud, merci. » 6 mots et un regard. C’est dur mais je savais pourquoi elle était comme ça maintenant, et je me suis souvenue d’une chose, quand elle était encore avec nous, elle me regardait sans cesse et ne parlait pas, des silences qu’elle me jetait en cris de désespoir...

Admin Nombre de messages : 3960 Age : 40 Date d'inscription : 10/09/2005

C'est pas bien joyeux mais c'est magnifiquement bien écrit comme un avion sans ailes... Msgplus3

merci sub ^^ c'est vrai c'est pas joyeux, mais c'est le genre de choses qui peut nous arriver, je parle en connaissance de cause, m'enfin... la suite demain ou dans la semaine...

C'est vrai que c'est pas excessivement joyeux, mais j'aime beaucoup la façon dont c'est raconté, les interventions de la narratrice pour dire des choses toutes simples mais qui renforcent le réalisme de la scène!

Continue j'ai hâte de lire la suite! comme un avion sans ailes... Asiatiqu

hep merci les filles pour vos réponses donc voilà la suite, et peut etre meme la fin ^^ bonne lecture

cela ne sera pas la fin, mais la prochaine partie oui...
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La pièce était lumineuse, j’étais assise, sur la fauteuil, à coté d’elle, elle me regardait puis pour rompre le silence elle me dit « excuse moi, pour tout, je ne veux pas que tu souffres de mes bêtises, tu es là c’est ce que je voulais, simplement… » Ses yeux étaient remplis de larmes. Je me posais des tas de questions mais je savais qu’elle allait répondre. Dans ma tête je me demandais : « pourquoi ? Pourquoi elle est devenue comme cela ? Pourquoi elle a choisi de faire cela ? Pourquoi elle nous fait vivre cela ? Pourquoi nous mettre à l’écart ? Pourquoi la maladie a pris le dessus ? Pourquoi l’anorexie et elle ne font plus qu’un ? ».
J’éclatais en sanglot, c’était la première fois depuis des mois que je pleurais, mais j’en avais tellement besoin, cela semblait futile, mais je ne comprenais pas et me sentais responsable de tout ce qui arrivait. Je pensais avoir été une mauvaise sœur, je pensais que tout était de ma faute, mais ce n’était pas à cause de moi, enfin je l’espère… j’allais lui poser toutes ces questions, mais une infirmière rentra pour faire une prise de sang, elle me sourit, s’excusa de nous avoir dérangées, puis lui pris son bras, chercha une veine, et tout ce qui fait, je ne voulais pas voir ça, peut être parce que c’était ma sœur, c’est étrange ce sentiment, à la fois elle me semblait étrangère mais dans un même temps, tellement si proche. Une fois partie, je me suis approchée de ma sœur, sans rien dire elle me fit « ma chérie, ce matin le médecin est venu, les résultats ne sont pas convaincants, et je ne me nourris plus, enfin oui j’y arrive mais je garde rien si tu préfères » je respire à fond « Candice je ne suis plus une petite fille ! Tu peux m’expliquer dis moi ce qui ne va pas ! »
J’ai regretté tout de suite mes paroles, je lui crie dessus alors qu’elle, est sur un lit d’hôpital, mourante… à cette pensée, je la pris dans mes bras, enfin ce qui restait d’eux, en m’excusant de tout, ce que j’avais fait, dit, pensé, n’avait pas fait, tout. Elle me sourit:
« je sais petite sœur qui tu n’es plus petite, mais tu resteras toujours ma petite grande sœur, pour toujours, je ne voulais pas que ça se passe comme ça, mais je ne sais pas ce qu’il m’a prit enfin si je sais mais je ne voudrais pas que papa et toi vous sentiez coupables, je vous aime tant, tu ne peux pas savoir, mais ce n’est pas de votre faute si je suis comme cela
-mais alors de qui ?
-je ne sais pas, ça peut être mon image, un truc inconscient, je ne sais pas, et je ne souhaite pas le savoir.
-Mais pour nous, sache le pour nous !
-Ça serait tant facile, Cody, mais cette maladie est un cercle vicieux, et je sais que mes jours sont comptés, enfin peut être même les heures, les résultats vont pas tarder à arriver. Cody j’ai perdu 30 kilos ! je suis comme ils disent « une loque humaine « je ne peux pas me déplacer normalement, depuis 3 mois je me suis levée une fois, je suis tombée tout de suite après…
-Mais pourtant tu peux essayer de remonter la pente, tu es consciente de ta maladie !
-Oui je sais, mais mon corps agit sur mon âme, et mon corps s’est habitué à ça, je n’arrive plus à vire normalement, même ma passion me donne plus de frissons, rien ! mais je pense à vous, je suis désolée de vous faire subir tout ça… »

Elle avait parlé pendant tout ce dialogue d’une voix lente, monotone, comme si chacun de ses mots étaient les derniers, elle pesait ces mots, pour ne pas me blesser peut être, sa main n’était qu’une chose filiforme dans la mienne, je compris que cela était impossible qu’elle redevienne ma sœur, celle que j’avais toujours connu, belle, joyeuse, énergique, joviale, adorable…

Admin Nombre de messages : 3960 Age : 40 Date d'inscription : 10/09/2005

L'enfer de l'anorexie... j'aime beaucoup la façon dont c'est écrit, des mots tout simples qui sont peut être les plus appropriés pour expliquer ça. Bon, à ne pas lire si on est déprimé par contre lol. comme un avion sans ailes... Msgplus3

désolée mais faute de temps je n'ai pas pu me mettre à la suite, ce week end promi j'aurai fini ^^

Admin Nombre de messages : 3960 Age : 40 Date d'inscription : 10/09/2005

Waiting for this

and now, the end of the story (bon ok je suis nulle en anglais mais bon mdr)

Admin Nombre de messages : 3960 Age : 40 Date d'inscription : 10/09/2005

Still waiting

Comment raconter ce qui s’est passé après ? À vrai dire je ne le sais même pas. Je me souviens de m’être approchée d’elle, de l’avoir embrassé sur son froid, froid, pale, et puis avoir lâché ma main et déposé la sienne lentement, de peur qu’elle se brise. Je lui ai jeté un dernier regard, l’ultime en fait. Après lui avoir dit « je reviens demain » elle s’était presque écriée :
« Non ne reviens pas ! Je ne veux pas que tu aies une image de ta sœur comme ça, pour la dernière fois. Je ne sais pas de quoi sera fait demain, et toi non plus, et si je dois … et bien je ne veux pas que tu me voies comme cela, s’il te plait, fait ça pour moi, pour toi surtout… je t’aime comme tu ne peux pas savoir, mais si un jour la vraie Candice refait surface je te promets de te prévenir, pour l’instant j’ai besoin de faire le point, réfléchir, rester seule… excuse moi, je t’aime. » Et c’est à ce moment là que je me suis levée et après l’avoir embrassée, je suis partie.
Je ne sais pas comment j’ai fait pour rester humble jusqu’au parc, pour ne pas m’effondrer dans l’ascenseur, pour avoir conduit magnifiquement bien, je ne sais pas… puis une fois au parc, je suis restée comme une gamine sur la balançoire, des larmes coulants sur mes joues, regardant l’herbe verte, en ayant des pensées noires, un teint blanc, une peur bleue. Un mélange de mélancolie, de colère, de tristesse, de dégoût m’envahissait. J’allais vers un coin tranquille et assez ensoleillé du parc, je pris mon Ipod et j’ai écouté une chanson qui m’a fait penser un peu à ce que je venais de vivre, pour mes amis elle était dédiée :
But I've gotta do what's best for me
You'll be ok.
I've go to move on and be who I am
I just don't belong here
I hope you understand
We might find our place in this
world someday
But at least for now
I gotta go my own away

J’étais perdue, je n’avais même pas faim, je me sentais vide, comme si mes sentiments allaient rester comme cela, je voulais partir d’ici, mais aller où ? Tout plaquer, pour vivre enfin ma vie, même si vos visages vont me manquer. Je ne voulais pas penser à ma sœur, ni à mon père, pourquoi est ce que je vis ça en ce moment ? L’air m’étouffait, je ne me sentais pas bien, la tête me tournait, je voulais courir, m’amuser, faire ce que j’aime, pourquoi d’un coup tout semble si futile ? Pourquoi un tel changement dans la vie fait ces effets là sur nos états d’âme ?
J’avais peur que mon portable sonne à tout moment et qu’une voix féminine au bout me dit « bonjour, ici l’hôpital Mongrand, je suis navrée de vous apprendre cela par téléphone, mais votre sœur a succombé à sa maladie, nous avons t… » Et je lui raccrocherai au nez. Voilà pourquoi je voulais partir, la peur qu’un jour il m’arrive cela.
Voilà pourquoi, mes amis, je ne suis pas là cette année, pourquoi il fallait que vous voyiez cette vidéo, je suis désolée de vous avoir laissés tomber.
J’ai enregistré cette vidéo le 27 août, peu avant la rentrée, et je l’ai déposé ici, à cascadia là où tout a commencer et aura finit. Le 27 août à 07h27 on m’a appelé et on m’a annoncé le décès de ma sœur, elle avait perdu 10 kilos depuis que j’étais venue…

C’était une journée vers la fin de l’été, je m’en souviens très bien. L’air était lourd, les nuages traversaient le ciel gris. La rentrée se faisait sentir, c’était le week-end, samedi. Je me souviens car sur mon billet d’avion il y avait écrit « samedi 27 août, vol n°303, 23h27 ».

bon et bien j'espere que cela vou a plu, cette fic' compte beaucoup pour moi, j'ai pris plaisir à la faire, j'espere en refaire d'autres, on sait jamais, mais pas prendre des personnages cascadiens, on verra sur une autre série...

Admin Nombre de messages : 3960 Age : 40 Date d'inscription : 10/09/2005

C'était magnifique comme un avion sans ailes... Msgplus3

Je partage l'avis de Sub ! Cette fic était très belle ! Au plaisir de lire la suivante alors! comme un avion sans ailes... Asiatiqu

merci beaucoup les filles ^^ je suis contente que ça a plu peut etre une prochaine...

» Je ferai sans.
» rick (enfin comme vous ne l'avez jamais vu)
» un noel pas comme les autres ...
» comme dans un reve...
» "Rien n'est pareil"<pour faire comme les autres