l'axe du mal

(6 mois aprés la rentrée)
Je lançais une balle sur le cour désafecté, c'était le moment que je preferais de la journée, je pouvais à ma guise me défouler, évacuer sa haine, ou alors rever, tout simplement...
il était 22h, le couvre feu était à 22h30 (ça, ça n'avait pas changé, mais le réveil 5h oui!) plus qu'une demie-heure. je fis quelques services, histoire de ne pas me dégouter du tennis. ces derniers mois avaient été terribles pour moi, éprouvants, j'avais beau me dire que bientot tout serait fini, mais rien n'y fit. j'étais épuisé. à ce moment là je regardais le ciel, une étoile brillait plus fort que les autres, je pensais à sébastien. si il avait été encore là, peut etre que j'aurais pu plus tout suporter. dans ma poche y avait sa photo, il restait prés de moi malgré tout, le soir, quand les autres étaient endormis, j'allais m'asseoir à la fenetre, et je la regardais pendant longtemps, pour me redonner de l'énergie.
Il fallait que je rentre, à force de révasser j'avais pas vu l'heure, il était la demie passée, mais là c'était déjà trop tard, le mec de garde apperçut ma lampe torche, il me prit par le col, m'emmena dans le bureau de Boissard. Aprés de breves explications, il me fit descendre, mais pas dans la salle de torture, sur ce cour, avec le temps ce cour était plein de crevasses, de motes de terres, de verres brisés...
il me fit faire courir, jusqu'à la c'était plutot sympa, sauf que on te demande d'enlever tes chaussures et chaussettes. 30mn aprés, il me demmanda de faire des pompes, j'entends encore sa voix qui me dit " 10..20..30...40.. furlong on baisse le régime! plus vite, 57...63...67" et là à cause de l'épuisement je m'écroulais par terre, le visage en sueurs, et le poignet en sang... un débris de verre.
il ne m'emmena meme pas à l'infirmerie, il me laisse là, comme une loque, à me regarder et me dit "voilà champion, les épreuves c'est ça qui forge un mental d'acier, sur ce, bonne nuit". j'épongeait mon poignet avec mon tee shirt, j'avais mal, trés mal au coeur. et là, oh je lui dois une fiere chandelle, rick passait par là, bien sur il savait que j'y serais, il m'emmena me faire soigner, vous vous rappelez l'infiermiere était adorable, elle m'avait été d'un grand secours aussi je dois l'avouer. j'avais perdu pas mal de sang, mais ça allait, j'étais devenu fort, j'ai passé une nuit là bas, rick me tenant compagnie, mais malgré ça, il s'est fait disputé, je ne l'ai pas vu durant une semaine... malgré tout il m'avait sauvé. je ne savais pas comment le remercier."

squib essuya une larme sur sa joue, et sourit "le toit du pub doit fuir..
-oh mon pauvre squibby, je suis tellement désolée pour toi, moi mes cheveux c'est rien à coté de toi!
-si tu as eu ta dose! répliqua squib, mais s'il vous plait ne m'appeler squib ou encore squibby, je suis gary furlong.
-si tu le désires, répondit doucement sunny, c'est vrai que c'était une horreur cet homme... ouais...
-je me souviens le jour où tu es retournée dans la chambre, tu était méconnaissable! dit Adena
- ce jour là, je m'en souviendrai toute ma vie... "répondit sunny en regardant dehors

La suite La suite La suite !!!

Quel *** ce Boissard RrRrrrrrrr !!!

boissard était le nom d'un de mes profs mdr (de dessin!) et j'avais pas d'autres noms que lui... en plus ce nom sonne dur en tonalité donc ...

pour vos messages d'encouragements

Adena: il fait froid le lendemain, on était janvier, il avait neigé. t'avais ouvert la fenetre, tu semblais si heureuse, Sunny, de voir la neige. Moi ça m'était égal, mes cheveux je dois l'avouer me préoccupaient plus que tout! mais bon je partageait ta joie, tu sais, je savais que tu avais bon fond, l'épreuve que tu avais enduré la veille t'avais changé. O combien je m'en veux de ne pas t'avoir retenue...

Sunny: ce n'était pas de ta faute, j'étais jeune et j'y voyais que du feu. en fait Gary, ce que tu n'as jamais su c'est ce qu'il s'était vraiment passé, tu sais que j'ai souffert, mais ce n'était pas la meme douleur que vous, elle était plus psychologique, plus intense. On m'avait dit que mes parents voulaient me voir, j'étais heureuse, ça faisait des mois que je ne les avais pas vu.

Adena: il était venu te voir, son petit rictus sur le coté, je connaissais ce sourire, mais tu semblais si heureuse de voir enfin tes parents. puis tu es partie, j'ai entendu une voiture qui arrivait, puis tu es montée, l'air dans un autre monde, tes parents te manquaient tant.

Sunny: c'était le cas. une fois sur la banquette arriere, une femme était là, brune les cheveux bouclés assez jeune, à coté d'elle un ado, de mon age, blond il était à l'academy. c'était la derniere fois que les vis, j'aurai du les écouter. en arrivant la femme me dit doucement "pars au plus vite", mais trop tard, le mec qui nous surveillait l'avait entendu, on ouvrit la portière... et plus rien (elle éclata en sanglot)

Adena: un peu plus tard, on a su que c'était sa mere, son fils allait subir le meme sort que nous. sa mere avait demandé de rester avec lui, mais ce fut pour toujours.

Sunny: aprés ça j'arrivais devant un grand batiment, j'étais encore tremblante, mais avec le temps j'ai appris à ne rien montrer. on m'emmena au dernier étage, cet ascenseur ... oh, il y avait toutes les photos des personnes que j'aimais, ils avaient meme ajouté mes barbies!(quelle délicate attention!). puis une fois arreté, un homme, assez grand et baraqué me demanda de le suivre, je rentrais dans une piece, y avait un miroir sans teint, de l'autre coté mes parents. je me suis jetée contre le miroir mais cela ne servirait à rien, ils ne savaient meme pas pourquoi ils étaient là. Puis on leur donna un papier, mr boissard était là, en personne. j'ai pu voir un acte de décés, ma mere éclata en sanglot, mon pere se leva et regarda au loin, répétant "je n'y crois pas". j'étais troublée, qui avait pu bien mourir? je regardais dans la salle, Boissard avait disparu, puis j'entendis tapper, il entra, posa une feuille sur une table, repartit, je pris la feuille entre les mains, je m'écroulais sur le sol...

Adena: ce qu'elle vit c'est son nom, elle n'existait plus pour personne, ses proches la croyaient morte, on la transporta dans la voiture, elle m'a dit que c'est à ce moment là qu'elle s'était réveillée. en arrivant, elle m'expliqua tout. elle voulais s'enfuir, voir ses parents, dire la vérité, mais personne ne la croirait.

Sunny: ils ont dit que j'avais fait une grave allergie allimentaire, et qu'on avait pas pu me sauver. j'étais anéantie, tout ce que j'avais enduré m'avait achevé, cette nuit là, je dormis comme une souche. le matin, quand j'ai vu qu'il avait neigé, un élan d'espoir s'offrait à moi. je dis comme si rien n'était. continuait mes matchs dans la salle, et puis le soir, je suis allée voir rick, c'était le seul qui pouvait aller les courses, je lui avais glissé un message dans sa poche, il avait appelé mes parents, je devais les retrouver sur le cour désafecté à 21h.

Adena: j'y suis allée avec elle, quand s'est parents la virent, ils étaient si heureux de voir leur soleil, ils poserent des tas de questions, on leur dit tout.

Gary: mais comment vous avez fait pour pas vour faire chopper?

Adena: oh c'est simple, on est allés discretement chez les myers, son pere avait été averti par rick, décidement on lui doit beaucoup, il avait été là le soir quand je devais rentrer dans ma chambre, avec mon bandeau autour des cheveux, j'avais pleuré sur son épaule.

Sunny: et puis voilà, comme tu le sais, quelques instants plus tard, les flics sont arrivés, et telle une fin heureuse, tout le monde se retrouva et nanani nana! m'enfin personne avant nous n'a osé se retrouver et en parler, il nous reste des sequelles, mais maintenant, ça va mieux, on a une vie comme on a toujours voulu, simple, rangée, et avec de vrais amis!

Adena: Mr boissard est allé en prison, avec toute sa bande, l'enquete dura plusieurs jours pour réunir tous les témoignages, bien sur ils étaient maigres. on classa l'affaire dans " éleves sous pression permanente", il en a eu pour quelques années."

à l'horizon le soleil perçait, enfin ils avaient un poids en moins. juste à quelques tables derriere eux, un homme les observait, il était maigre, avait une barbe, des cheveux blancs, des rides marquées. c'est sur, ils ne l'avaient pas reconnu, mais lui oui. pourtant c'est cet homme qui avait tant bouleversé leur vie. il bu un derniere tasse de café et s'en alla.

C'était une très bonne fic! Très bien écrite...
Ce qu'a fait le directeur est horrible..
Mais tout est bien qui finit bien.. enfin presque parce que les cicatrices restent...dans le coeur et dans la téte..!
Enfin vivement que tu nous concocte une nouvelle fic!!

lorene! j'ai été contente que ça plaise, bah j'espere qu'en rentrant j'aurai de l'inspiration ... héhé j'ai déjà une petite idée sur la question


PS: merci à l'équipe du forum de mettre d'aussi beaux émoticones!!!

J'ai apprecier la fin !

completement taré ce Directeur !!!!!!!!!!!!!

heureusement tout est bien qui fini bien !